Après l'APN, la semaine passée, le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a présenté hier le plan d'action du gouvernement devant le Conseil de la nation. Sellal a été, comparativement à son discours devant l'APN, moins long puisque son intervention n'a duré que 50 minutes. Après l'APN, la semaine passée, le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a présenté hier le plan d'action du gouvernement devant le Conseil de la nation. Sellal a été, comparativement à son discours devant l'APN, moins long puisque son intervention n'a duré que 50 minutes. Une intervention durant laquelle il n'a presque absolument rien dit de nouveau si ce n'est le fait d'avoir réitéré l'engagement du gouvernement à aller de l'avant dans la réconciliation nationale, la construction d'un Etat de droit et le développement de l'économie nationale. « La réconciliation nationale est un acte civilisationnel qui va se poursuivre » a indiqué, une fois de plus, le Premier ministre ajoutant que le gouvernement va oeuvrer à consolider l'Etat de droit, la protection des biens et des personnes, le rétablissement de la confiance entre l'Etat et les citoyens, surtout les franges juvéniles ainsi que la modernisation des mécanismes de lutte contre la corruption. Contrairement à son discours prononcé devant les députés, Abdelmalek Sellal n'a pas, cette fois-ci, évoqué la problématique question de l'exploitation du gaz de schiste, mais il n'a pas manqué de remettre sur la table le problème de l'épuisement des hydrocarbures. « En 2030 nous allons connaître une grande baisse en matière de production du pétrole et du gaz » a-t-il notamment indiqué en précisant que « cela reste une vérité». C'est cette baisse,comme il l'a expliqué à l'APN, qui pousse l'Algérie à chercher d'autres voies et moyens pour assurer sa sécurité énergétique et le recours, par voie de conséquence, à l'exploitation du gaz de schiste dont le pays détient de grandes réserves. Mais l'exploitation de cette nouvelle énergie n'est pas pour demain puisqu'il faut, au préalable, former des cadres. A l'horizon 2019 l'Algérie aura 2 millions de nouveaux abonnés en matière d'alimentation en électricité. La hausse de la demande sur l'essence et le gasoil est aussi une question qui sera prise en compte par le gouvernement puisque Sellal a annoncé la construction de six nouvelles raffineries. Il a de même annoncé la construction de 14 nouvelles pipelines pour l'alimentation de citoyens en gaz de ville. « On a amélioré les indices économiques» dira Sellal en ajoutant que le taux de chômage est à hauteur de 9,8 % et baissera, à l'horizon 2019, jusqu'à 8,04 %. Le revenu par habitant était de 1.801 dollars en 2000 et a bondi en 2013 à 5.764 dollars. Il attendra, à l'horizon 2019, les 7.200 dollars. « On sait où on va» a-t-il martelé comme pour répondre à tous les sceptiques qui accusent le gouvernement de naviguer à vue. « On développera l'économie hors hydrocarbures, mais en s'appuyant sur les hydrocarbures » dira-t-il en annonçant un nouveau plan pour le développement du sud du pays et des wilayas frontalières. Le gouvernement encouragera aussi l'investissement dans les secteurs de l'industrie, du tourisme et de l'agriculture comme il poursuivra les réformes financières et bancaires. Sellal a de nouveau évoqué la question du prochain découpage administratif en soutenant que cela se fera de manière graduelle. « Nous devons en finir avec la crise de logement » a-t-il affirmé en précisant que « l'Algérie a des moyens pour cela et nous commençons à mieux maîtriser le fichier national ». Toutefois il a reconnu que des couacs existent encore, comme l'insuffisance des matériaux de construction ou de la maind'oeuvre qualifiée. « Mais le ministre de l'Habitat a pris toutes les mesures pour les pallier ». Une intervention durant laquelle il n'a presque absolument rien dit de nouveau si ce n'est le fait d'avoir réitéré l'engagement du gouvernement à aller de l'avant dans la réconciliation nationale, la construction d'un Etat de droit et le développement de l'économie nationale. « La réconciliation nationale est un acte civilisationnel qui va se poursuivre » a indiqué, une fois de plus, le Premier ministre ajoutant que le gouvernement va oeuvrer à consolider l'Etat de droit, la protection des biens et des personnes, le rétablissement de la confiance entre l'Etat et les citoyens, surtout les franges juvéniles ainsi que la modernisation des mécanismes de lutte contre la corruption. Contrairement à son discours prononcé devant les députés, Abdelmalek Sellal n'a pas, cette fois-ci, évoqué la problématique question de l'exploitation du gaz de schiste, mais il n'a pas manqué de remettre sur la table le problème de l'épuisement des hydrocarbures. « En 2030 nous allons connaître une grande baisse en matière de production du pétrole et du gaz » a-t-il notamment indiqué en précisant que « cela reste une vérité». C'est cette baisse,comme il l'a expliqué à l'APN, qui pousse l'Algérie à chercher d'autres voies et moyens pour assurer sa sécurité énergétique et le recours, par voie de conséquence, à l'exploitation du gaz de schiste dont le pays détient de grandes réserves. Mais l'exploitation de cette nouvelle énergie n'est pas pour demain puisqu'il faut, au préalable, former des cadres. A l'horizon 2019 l'Algérie aura 2 millions de nouveaux abonnés en matière d'alimentation en électricité. La hausse de la demande sur l'essence et le gasoil est aussi une question qui sera prise en compte par le gouvernement puisque Sellal a annoncé la construction de six nouvelles raffineries. Il a de même annoncé la construction de 14 nouvelles pipelines pour l'alimentation de citoyens en gaz de ville. « On a amélioré les indices économiques» dira Sellal en ajoutant que le taux de chômage est à hauteur de 9,8 % et baissera, à l'horizon 2019, jusqu'à 8,04 %. Le revenu par habitant était de 1.801 dollars en 2000 et a bondi en 2013 à 5.764 dollars. Il attendra, à l'horizon 2019, les 7.200 dollars. « On sait où on va» a-t-il martelé comme pour répondre à tous les sceptiques qui accusent le gouvernement de naviguer à vue. « On développera l'économie hors hydrocarbures, mais en s'appuyant sur les hydrocarbures » dira-t-il en annonçant un nouveau plan pour le développement du sud du pays et des wilayas frontalières. Le gouvernement encouragera aussi l'investissement dans les secteurs de l'industrie, du tourisme et de l'agriculture comme il poursuivra les réformes financières et bancaires. Sellal a de nouveau évoqué la question du prochain découpage administratif en soutenant que cela se fera de manière graduelle. « Nous devons en finir avec la crise de logement » a-t-il affirmé en précisant que « l'Algérie a des moyens pour cela et nous commençons à mieux maîtriser le fichier national ». Toutefois il a reconnu que des couacs existent encore, comme l'insuffisance des matériaux de construction ou de la maind'oeuvre qualifiée. « Mais le ministre de l'Habitat a pris toutes les mesures pour les pallier ».