La Libye, les désordres dans le monde arabe, la lutte contre le terrorisme, la région du Sahel et les problèmes africains ont été au centre des entretiens entre le président Bouteflika et le Raïs égyptien, Abdelfettah Al-Sissi qui était hier à Alger pour une visite de travail. La Libye, les désordres dans le monde arabe, la lutte contre le terrorisme, la région du Sahel et les problèmes africains ont été au centre des entretiens entre le président Bouteflika et le Raïs égyptien, Abdelfettah Al-Sissi qui était hier à Alger pour une visite de travail. Le président de la République arabe d‘Egypte, Abdelfettah Al-Sissi était hier à Alger pour une brève visite de travail. Le déplacement du chef de l‘Etat égyptien dans a capitale algérienne est son tout premier à l‘étranger. Dès son arrivée à Alger, le chef de l‘Etat égyptien a cadré sa visite en affirmant à la presse à son arrivée à l‘aéroport international Houari Boumediene que sa «visite en Algérie a pour objectif de dégager une véritable entente et une vision conjointe des intérêts communs et des défis qui se posent aux deux pays et à la région». L‘Algérie et l‘Egypte font face à des défis et des enjeux régionaux qui menacent le Maghreb, notamment la Libye et par extension toute la région du Sahel et l‘Afrique. Le chef de l‘Etat égyptien, élu récemment, a évoqué des «relations et de thèmes stratégiques communs» à «l‘Egypte et à l‘Algérie», qui «ont besoin d‘oeuvrer ensemble sur nombre de questions ». Abdelfettah Al-Sissi a aussi la question du terrorisme, le qualifiant de «problème» qui nécessite, a-t-il estimé «une coordination des positions» et «des efforts communs pour lutter ensemble contre ce phénomène». Le «désordre» dans la région sera également à l‘ordre du jour des discussions qu‘il aura avec le président Abdelaziz Bouteflika. Il s‘agit de «la situation en Libye, pays voisin de l‘Algérie et de l‘Egypte», a-t-il dit. Le président égyptien répond à une invitation du président Abdelaziz Bouteflika, selon un communiqué diffusé par la Présidence. Le communiqué laconique indique qu‘Al-Sissi s‘entretiendra avec Bouteflika à propos de «la promotion des relations de fraternité et de coopération qui existent entre les deux pays» et sur «les questions liées à la situation dans le monde arabe et en Afrique notamment». Est-ce le dégel des relations bilatérales entre Alger et le Caire après des passages «brumeux», nourris par la guerre médiatique en 2009 déclenchée par le match de qualification pour la Coupe du monde et récemment par la vive polémique qui s‘est enclenchée en Algérie lorsqu‘un média électronique égyptien Al Balad a rapporté des propos d‘Al-Sissi affirmant que "l‘armée égyptienne peut envahir l‘Algérie en trois jours si un des ses concitoyens était en danger". Ces propos ont défrayé rapidement la chronique obligeant ainsi le général Abdel Fattah Al-Sissi à démentir les déclarations hostiles à l‘égard de l‘Algérie qui lui ont été attribuées. "Je n‘ai jamais dit du mal de l‘Algérie et j‘ai beaucoup de respect pour les Algériens", a-t-il ainsi souligné lors de son passage sur le plateau d‘une chaîne de télévision privée égyptienne, CBC. «Pourquoi voulez-vous que j‘attaque l‘Algérie ? Pourquoi voulez-vous que je fasse cela ?», s‘est interrogé l‘ancien commandant en chef de l‘armée égyptienne qui a dénoncé au passage une manipulation médiatique. L‘homme fort de l‘Egypte qui a déposé l‘ex-président Mohamed Morsi dont la visite à Alger était inattendue s‘entretiendra avec Bouteflika sur la situation en Libye qui constitue une source d‘une profonde préoccupation aux deux pays qui partagent une frontière commune avec l‘ex- Jamahiria libyenne. La question du terrorisme sera également traitée par les deux parties. L‘Egypte qui fait face à ce phénomène depuis la destitution de Mohamed Morsi demandera pour son pays à bénéficier de l‘expertise algérienne dans le domaine de la lutte contre ce fléau, surtout avec l‘apparition d‘une menace sérieuse, de l‘Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL), qui menace l‘intégrité territoriale en Syrie et en Irak où des villes entières sont tombées entre ses mains. Le nouveau chef de l‘Etat égyptien vient chercher aussi le soutien d‘Alger et sa médiation pour « régler » la crise avec le Qatar avec qui Alger entretient de bonnes relations. Alger et le Caire qui font face aux même défis pourront-ils construire un axe « fort » pour faire échec aux multipes tentatives de déstabilisation du monde arabe enclenchée depuis "le printemps arabe". Enfin, au plan africain, l‘Algérie a réussi à faire réintégrer l‘Egypte au sein de l‘UA d‘où elle avait été exclue au lendemain du coup d‘Etat contre Morsi. Le président Al Sissi s‘envolera pour Malabo, où il participera au 23e sommet ordinaire sur «L‘agriculture et la sécurité alimentaire en Afrique». Le président de la République arabe d‘Egypte, Abdelfettah Al-Sissi était hier à Alger pour une brève visite de travail. Le déplacement du chef de l‘Etat égyptien dans a capitale algérienne est son tout premier à l‘étranger. Dès son arrivée à Alger, le chef de l‘Etat égyptien a cadré sa visite en affirmant à la presse à son arrivée à l‘aéroport international Houari Boumediene que sa «visite en Algérie a pour objectif de dégager une véritable entente et une vision conjointe des intérêts communs et des défis qui se posent aux deux pays et à la région». L‘Algérie et l‘Egypte font face à des défis et des enjeux régionaux qui menacent le Maghreb, notamment la Libye et par extension toute la région du Sahel et l‘Afrique. Le chef de l‘Etat égyptien, élu récemment, a évoqué des «relations et de thèmes stratégiques communs» à «l‘Egypte et à l‘Algérie», qui «ont besoin d‘oeuvrer ensemble sur nombre de questions ». Abdelfettah Al-Sissi a aussi la question du terrorisme, le qualifiant de «problème» qui nécessite, a-t-il estimé «une coordination des positions» et «des efforts communs pour lutter ensemble contre ce phénomène». Le «désordre» dans la région sera également à l‘ordre du jour des discussions qu‘il aura avec le président Abdelaziz Bouteflika. Il s‘agit de «la situation en Libye, pays voisin de l‘Algérie et de l‘Egypte», a-t-il dit. Le président égyptien répond à une invitation du président Abdelaziz Bouteflika, selon un communiqué diffusé par la Présidence. Le communiqué laconique indique qu‘Al-Sissi s‘entretiendra avec Bouteflika à propos de «la promotion des relations de fraternité et de coopération qui existent entre les deux pays» et sur «les questions liées à la situation dans le monde arabe et en Afrique notamment». Est-ce le dégel des relations bilatérales entre Alger et le Caire après des passages «brumeux», nourris par la guerre médiatique en 2009 déclenchée par le match de qualification pour la Coupe du monde et récemment par la vive polémique qui s‘est enclenchée en Algérie lorsqu‘un média électronique égyptien Al Balad a rapporté des propos d‘Al-Sissi affirmant que "l‘armée égyptienne peut envahir l‘Algérie en trois jours si un des ses concitoyens était en danger". Ces propos ont défrayé rapidement la chronique obligeant ainsi le général Abdel Fattah Al-Sissi à démentir les déclarations hostiles à l‘égard de l‘Algérie qui lui ont été attribuées. "Je n‘ai jamais dit du mal de l‘Algérie et j‘ai beaucoup de respect pour les Algériens", a-t-il ainsi souligné lors de son passage sur le plateau d‘une chaîne de télévision privée égyptienne, CBC. «Pourquoi voulez-vous que j‘attaque l‘Algérie ? Pourquoi voulez-vous que je fasse cela ?», s‘est interrogé l‘ancien commandant en chef de l‘armée égyptienne qui a dénoncé au passage une manipulation médiatique. L‘homme fort de l‘Egypte qui a déposé l‘ex-président Mohamed Morsi dont la visite à Alger était inattendue s‘entretiendra avec Bouteflika sur la situation en Libye qui constitue une source d‘une profonde préoccupation aux deux pays qui partagent une frontière commune avec l‘ex- Jamahiria libyenne. La question du terrorisme sera également traitée par les deux parties. L‘Egypte qui fait face à ce phénomène depuis la destitution de Mohamed Morsi demandera pour son pays à bénéficier de l‘expertise algérienne dans le domaine de la lutte contre ce fléau, surtout avec l‘apparition d‘une menace sérieuse, de l‘Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL), qui menace l‘intégrité territoriale en Syrie et en Irak où des villes entières sont tombées entre ses mains. Le nouveau chef de l‘Etat égyptien vient chercher aussi le soutien d‘Alger et sa médiation pour « régler » la crise avec le Qatar avec qui Alger entretient de bonnes relations. Alger et le Caire qui font face aux même défis pourront-ils construire un axe « fort » pour faire échec aux multipes tentatives de déstabilisation du monde arabe enclenchée depuis "le printemps arabe". Enfin, au plan africain, l‘Algérie a réussi à faire réintégrer l‘Egypte au sein de l‘UA d‘où elle avait été exclue au lendemain du coup d‘Etat contre Morsi. Le président Al Sissi s‘envolera pour Malabo, où il participera au 23e sommet ordinaire sur «L‘agriculture et la sécurité alimentaire en Afrique».
