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Romero et sa bande de héros
Argentine
Publié dans Le Midi Libre le 12 - 07 - 2014

Les célébrations des joueurs argentins ont de quoi émouvoir. Dans ces instants sublimes, au cours desquels ils savourent leur qualification pour la Coupe du monde de la Fifa, Brésil 2014TM, aucun d'entre eux n'a peut-être remarqué que leur fait d'armes du 9 juillet coïncide avec le 198e anniversaire de la déclaration d'indépendance de leur pays.
Les célébrations des joueurs argentins ont de quoi émouvoir. Dans ces instants sublimes, au cours desquels ils savourent leur qualification pour la Coupe du monde de la Fifa, Brésil 2014TM, aucun d'entre eux n'a peut-être remarqué que leur fait d'armes du 9 juillet coïncide avec le 198e anniversaire de la déclaration d'indépendance de leur pays.
Peut-être mais une chose est sûre : ils ont tous joué comme des patriotes et ont tout donné pour la cause nationale. Sans cette notion de sacrifice, Ezequiel Lavezzi n'aurait peut-être pas multiplié les va-et-vient dans le couloir. Javier Mascherano n'aurait peut-être pas trouvé les ressources nécessaires, après avoir enchaîné les courses pendant tout le match, pour enlever le but de la victoire à Arjen Robben à la 89ème minute. Sergio Romero n'aurait peut-être pas adressé un pied de nez à ses détracteurs après avoir sorti deux tirs au but.
Maxi Rodríguez, qui avait été remplacé à la mi-temps du premier match, n'aurait peut-être pas attendu sans broncher une nouvelle occasion de se montrer décisif, comme avec son but mémorable face au Mexique en 2006. "On a prouvé que l'on maîtrise ce que l'on fait sur le terrain", confie à la Fifa un Mascherano aussi épuisé que radieux.
"Quand elle n'a plus de souffle, cette équipe joue avec son coeur, mais ça ne suffit pas pour gagner. On a aussi fait preuve d'intelligence car chacun d'entre nous a compris dans quel registre il était le plus utile à l'équipe. C'est ça qui nous a permis de faire un très bon match. C'est vrai qu'on n'a pas pu concrétiser, mais Sergio a fait le reste aux tirs au but", ajoute le milieu albiceleste, plus patron que jamais sur le terrain de São Paulo.
Critiques hier, compliments aujourd'hui
Romero garde sous le bras le ballon qu'il a repoussé sur les frappes de Ron Vlaar et de Wesley Sneijder. Malgré ses prouesses, le héros du jour garde son humilité : "Je ne peux que remercier les gens qui me complimentent aujourd'hui. Je n'ai jamais mal réagi aux critiques, au contraire. Je me suis contenté de travailler encore plus dur. Tout ce que je sais, c'est que j'aide mes coéquipiers. C'est ça le plus important", assure à la Fifa le gardien de l'AS Monaco, qui a conservé ses cages inviolées depuis le début de la phase à élimination directe.
Lavezzi, lui, a le sourire scotché aux lèvres. "C'est vrai que ça n'a pas été un match flamboyant, mais si l'on fait le bilan, je crois qu'on a mieux fait les choses qu'eux. L'Argentine a été l'équipe la plus entreprenante, celle qui a tenté le plus de choses. Les Pays-Bas ne nous ont presque pas mis en danger", analyse El Pocho. Quelle a été la clé de la réussite selon lui ? "Les sacrifices qu'on a tous faits.
On est restés soudés, on a su faire ce que l'on voulait et on a même failli gagner sur la fin du match", souligne l'attaquant du Paris Saint-Germain, reconverti milieu de terrain pour les besoins du collectif. Maxi Rodríguez est dans le coin. C'est lui qui a inscrit le tir au but décisif, alors qu'il avait disparu de la circulation depuis son remplacement à la pause du premier match, face à la Bosnie-et-Herzégovine.
"Je savais qu'à un moment donné, j'allais de nouveau entrer et que j'allais peut-être jouer un rôle important. Quand on fait le chemin depuis le milieu de terrain pour aller tirer son penalty, plein de choses nous passent par la tête. Mais maintenant, il n'y qu'une seule chose qui compte : on va jouer la finale de la Coupe du monde", lance-t-il, apaisé, au micro de la Fifa.
L'importance des rêves
Apaisé car après 24 ans d'attente, l'Argentine est de retour en finale de l'épreuve, la cinquième de son histoire, et contre le dernier adversaire qu'elle y a affrontée, en 1990. Les grands objectifs trouvent parfois leur source dans les rêves. "C'est vrai. Moi, depuis que je suis enfant, je pense à ça", confirme Lavezzi. Maxi propose un autre angle :
"Ça n'a pas de prix. Quand on allait sur le terrain d'Ezeiza (lieu de rassemblement de l'Argentine à Buenos Aires), avec Messi et Mascherano, on parlait de passer les quarts. Pour beaucoup d'entre nous, c'était la dernière occasion. On est là où on voulait être, en finale, mais maintenant, on veut la gagner. Face aux Pays-Bas, nous avons rendu une copie parfaite sur le plan tactique. Et en finale, il va falloir recommencer".
Fidèle - à son insu - aux idéaux de ceux qui ont déclaré l'indépendance de l'Argentine en 1816, Mascherano délivre un message de leader. "Nous allons jouer le match le plus important de nos carrières, mais il faut que nous en profitions. Parce que le chemin aura été long et parce qu'on a beaucoup souffert... Nous traversons aujourd'hui des instants de bonheur, de responsabilité et d'attente. Il faudra être à la hauteur".
Peut-être mais une chose est sûre : ils ont tous joué comme des patriotes et ont tout donné pour la cause nationale. Sans cette notion de sacrifice, Ezequiel Lavezzi n'aurait peut-être pas multiplié les va-et-vient dans le couloir. Javier Mascherano n'aurait peut-être pas trouvé les ressources nécessaires, après avoir enchaîné les courses pendant tout le match, pour enlever le but de la victoire à Arjen Robben à la 89ème minute. Sergio Romero n'aurait peut-être pas adressé un pied de nez à ses détracteurs après avoir sorti deux tirs au but.
Maxi Rodríguez, qui avait été remplacé à la mi-temps du premier match, n'aurait peut-être pas attendu sans broncher une nouvelle occasion de se montrer décisif, comme avec son but mémorable face au Mexique en 2006. "On a prouvé que l'on maîtrise ce que l'on fait sur le terrain", confie à la Fifa un Mascherano aussi épuisé que radieux.
"Quand elle n'a plus de souffle, cette équipe joue avec son coeur, mais ça ne suffit pas pour gagner. On a aussi fait preuve d'intelligence car chacun d'entre nous a compris dans quel registre il était le plus utile à l'équipe. C'est ça qui nous a permis de faire un très bon match. C'est vrai qu'on n'a pas pu concrétiser, mais Sergio a fait le reste aux tirs au but", ajoute le milieu albiceleste, plus patron que jamais sur le terrain de São Paulo.
Critiques hier, compliments aujourd'hui
Romero garde sous le bras le ballon qu'il a repoussé sur les frappes de Ron Vlaar et de Wesley Sneijder. Malgré ses prouesses, le héros du jour garde son humilité : "Je ne peux que remercier les gens qui me complimentent aujourd'hui. Je n'ai jamais mal réagi aux critiques, au contraire. Je me suis contenté de travailler encore plus dur. Tout ce que je sais, c'est que j'aide mes coéquipiers. C'est ça le plus important", assure à la Fifa le gardien de l'AS Monaco, qui a conservé ses cages inviolées depuis le début de la phase à élimination directe.
Lavezzi, lui, a le sourire scotché aux lèvres. "C'est vrai que ça n'a pas été un match flamboyant, mais si l'on fait le bilan, je crois qu'on a mieux fait les choses qu'eux. L'Argentine a été l'équipe la plus entreprenante, celle qui a tenté le plus de choses. Les Pays-Bas ne nous ont presque pas mis en danger", analyse El Pocho. Quelle a été la clé de la réussite selon lui ? "Les sacrifices qu'on a tous faits.
On est restés soudés, on a su faire ce que l'on voulait et on a même failli gagner sur la fin du match", souligne l'attaquant du Paris Saint-Germain, reconverti milieu de terrain pour les besoins du collectif. Maxi Rodríguez est dans le coin. C'est lui qui a inscrit le tir au but décisif, alors qu'il avait disparu de la circulation depuis son remplacement à la pause du premier match, face à la Bosnie-et-Herzégovine.
"Je savais qu'à un moment donné, j'allais de nouveau entrer et que j'allais peut-être jouer un rôle important. Quand on fait le chemin depuis le milieu de terrain pour aller tirer son penalty, plein de choses nous passent par la tête. Mais maintenant, il n'y qu'une seule chose qui compte : on va jouer la finale de la Coupe du monde", lance-t-il, apaisé, au micro de la Fifa.
L'importance des rêves
Apaisé car après 24 ans d'attente, l'Argentine est de retour en finale de l'épreuve, la cinquième de son histoire, et contre le dernier adversaire qu'elle y a affrontée, en 1990. Les grands objectifs trouvent parfois leur source dans les rêves. "C'est vrai. Moi, depuis que je suis enfant, je pense à ça", confirme Lavezzi. Maxi propose un autre angle :
"Ça n'a pas de prix. Quand on allait sur le terrain d'Ezeiza (lieu de rassemblement de l'Argentine à Buenos Aires), avec Messi et Mascherano, on parlait de passer les quarts. Pour beaucoup d'entre nous, c'était la dernière occasion. On est là où on voulait être, en finale, mais maintenant, on veut la gagner. Face aux Pays-Bas, nous avons rendu une copie parfaite sur le plan tactique. Et en finale, il va falloir recommencer".
Fidèle - à son insu - aux idéaux de ceux qui ont déclaré l'indépendance de l'Argentine en 1816, Mascherano délivre un message de leader. "Nous allons jouer le match le plus important de nos carrières, mais il faut que nous en profitions. Parce que le chemin aura été long et parce qu'on a beaucoup souffert... Nous traversons aujourd'hui des instants de bonheur, de responsabilité et d'attente. Il faudra être à la hauteur".


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