Représentant le président de la République, le Premier ministre prend part en Sierra Leone au Forum africain de haut niveau sur la coopération sud-sud et triangulaire pour le développement durable    Ghaza: le bilan de l'agression sioniste s'élève à 52.615 martyrs et 118.752 blessés    Meurtre d'un jeune musulman en France: nouvelles critiques contre Bruno Retailleau    80e anniversaire des massacres du 8 mai 1945 : un programme spécial pour honorer la mémoire nationale    Bataille "G'haliz" à Meftah (Blida): l'épopée qui a infligé une cuisante défaite à l'ennemi français    Sonatrach : 6000 lauréats au concours d'ingénieurs et de techniciens    Foot/Sélection nationale U17 : début du stage de présélection pour les joueurs des régions Centre et Sud du pays    Accidents de la route: 63 morts et 1746 blessés en une semaine    Hadj 2025: achat des coupons de sacrifice aux Lieux-Saints uniquement auprès des instances officielles et agréées    Sonelgaz examine avec l'entreprise libanaise Matelec les opportunités de localiser l'industrie des transformateurs électriques en Algérie    Air Algérie : annulation de deux vols sur la ligne Alger-Toulouse en raison d'une grève en France    L'Algérie sacrée championne avec 53 médailles, dont 18 en or    Kane brise enfin sa malédiction en remportant la Bundesliga    Ooredoo accompagne la 2e édition du Festival des sports de la wilaya d'Alger    Sphère informelle et écart croissant entre le cours du dinar algérien sur le marché officiel et celui du marché parallèle    La Bourse d'Alger affiche la plus forte progression des marchés financiers arabes    La vente des moutons roumains et espagnols lancée    Le ministre de l'Education nationale lance à partir de Bouira les épreuves de validation du niveau    Mourir de l'hypothétique Covid viral ou vivre sous l'hypnotique servitude du capital ?    Bruno Retailleau a contribué à répandre la haine anti-musulmans    Création d'un fonds d'investissement algéro-omanais    Mohamed Khadda : Peintre du signe et pionnier de l'art moderne algérien    Foot/ Ligue 2 amateur (Gr.Centre-Est - 29e J) : ASK-MBR et HBCL-USMH à huis clos    Foot/ Ligue 1 Mobilis (USM Alger) : Mohamed Lacet nouvel entraîneur-adjoint    Signature de la déclaration de création de l'espace arabo-latino-américain pour le dialogue parlementaire    Ghaza : le bilan de l'agression sioniste grimpe à 52.567 martyrs et 118.610 blessés    Le Sultan d'Oman se recueille à la mémoire des martyrs de la Guerre de libération nationale    « Le peuple sahraoui a été complètement floué par l'ONU »    Israël torture les employés de l'UNRWA    Départ du premier groupe de pèlerins samedi prochain    Lancement du 2e atelier de formation au profit des magistrats    Arme de la paresse intellectuelle et de la gouvernance dictatoriale    Guelma: l'apport des composantes du patrimoine algérien dans la consolidation de l'identité nationale souligné    Une pratique démocratique à l'abri de toute forme de dérive    L'intérêt national, avant tout    Le projet de loi présenté à l'APN    La Fifa organise un séminaire à Alger    Khaled Ouennouf intègre le bureau exécutif    L'Algérie et la Somalie demandent la tenue d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité    30 martyrs dans une série de frappes à Shuja'iyya    Lancement imminent d'une plate-forme antifraude    Les grandes ambitions de Sonelgaz    La force et la détermination de l'armée    Tebboune présente ses condoléances    Lutte acharnée contre les narcotrafiquants    La Coquette se refait une beauté    Cheikh Aheddad ou l'insurrection jusqu'à la mort    Un historique qui avait l'Algérie au cœur    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Sellal revient à la charge
Fonctionnaires atteints par la limite d'age
Publié dans Le Midi Libre le 10 - 08 - 2014

Abdelmalek Sellal, revient à la charge. L'instruction envoyée à toutes les institutions relevant de la Fonction publique pour mettre à la retraite tous les fonctionnaires ayant atteint l'âge de 60 ans n'est pas appliquée à la lettre par toutes les institutions ou entreprises publiques.
Abdelmalek Sellal, revient à la charge. L'instruction envoyée à toutes les institutions relevant de la Fonction publique pour mettre à la retraite tous les fonctionnaires ayant atteint l'âge de 60 ans n'est pas appliquée à la lettre par toutes les institutions ou entreprises publiques.
Mais pour cette fois-ci l'instruction qui sera mise en vigueur dès la prochaine rentrée sociale est élargie à toutes les catégories de fonctionnaires. Elle concernera, notamment, tous les cadres supérieurs qui sont nombreux à occuper encore de hautes fonctions de l'Etat.
Bien qu'ils aient dépassé l'âge légal de départ à la retraite, ils occupent toujours les mêmes postes de responsabilités depuis de longues années et ce, malgré les précédentes décisions du Premier ministre. Jusqu'à ce jour, seuls les petits fonctionnaires et les contractuels ont fait les frais de cette décision qui est vécue par les concernés, encore dans la force de l'âge, comme une «hogra» en raison de son caractère sélectif et discriminatoire. De nombreux hauts cadres de l'Etat ont échappé à l'application de la circulaire et ce, en raison des «besoins de service» ou "nécessités de service".
Tous les prétextes sont bons pour maintenir un personnel atteint par la limite d'âge. Les subterfuges employés pour les organismes employeurs pour « franchir » l'obstacle de la circulaire ont jusque-là épargné bon nombre de « protégés » de laisser la place libre aux jeunes compétences.
De nombreux jeunes fonctionnaires ayant fait toute leur carrière dans un département piaffent d'impatience pour mettre en pratique les connaissances acquises dans différents domaines d'activité. Les précédentes instructions de Sellal n'ont rien changé, puisque le même mode opératoire pour gravir les échelons est toujours le « parachutage » et le « parrainage » de cadres.
Ces deux modes de promotion sont monnaie courante dans la Fonction publique. Les jeunes cadres qui ne bénéficient d'aucun soutien ou recommandation végètent dans d'obscurs bureaux et regardent le temps qui passe sans aucune possibilité d'accéder aux postes de responsabilités laissés inoccupés par les titulaires qui ont fait valoir leur droit à la retraite. Quid de la logique de gestion efficace ! 75% de la population algérienne sont des jeunes de moins de 35 ans.
Peu de gens de cette frange de la population occupent des postes de responsabilité, alors que dans certains pays, proches de nous, il est fait largement appel à un personnel jeune (35-50 ans) pour diriger les grandes entreprises publiques ou privées et même dans la gestion des affaires de l'Etat.
Le rappel par le Premier ministre de sa circulaire pourra-t-il changer une situation à laquelle de nombreux employeurs freinent de quatre fers son application. Ils sont plus d'une dizaine de milliers de fonctionnaires et de contractuels de la Fonction publique à être visés par cette instruction de Sellal. Ils feront certainement de la résistance, du moins pour un premier temps.
Le temps qu'elle se dissipera dans les nombreuses instructions qui attendent, quand elles ne sont pas mises dans les tiroirs de l'oubli, une application rigoureuse. Les « retraitables », comme tous les salariés, estiment avoir le droit de défendre leurs intérêts. Sellal en réactualisant sa circulaire pourra-t-il réussir là où Ahmed Ouyahia a échoué ? De fortes résistances sont à prévoir.
L'application reste encore difficile à mettre en oeuvre, notamment pour une catégorie de certains personnes bien protégées. Sellal a-t-il les coudées franches pour « nettoyer » les institutions et les entreprises publiques des « indéboulonnables », d'autant qu'on prête l'intention au gouvernement de rajeunir le personnel de l'Etat, ministres et walis inclus.
Mais pour cette fois-ci l'instruction qui sera mise en vigueur dès la prochaine rentrée sociale est élargie à toutes les catégories de fonctionnaires. Elle concernera, notamment, tous les cadres supérieurs qui sont nombreux à occuper encore de hautes fonctions de l'Etat.
Bien qu'ils aient dépassé l'âge légal de départ à la retraite, ils occupent toujours les mêmes postes de responsabilités depuis de longues années et ce, malgré les précédentes décisions du Premier ministre. Jusqu'à ce jour, seuls les petits fonctionnaires et les contractuels ont fait les frais de cette décision qui est vécue par les concernés, encore dans la force de l'âge, comme une «hogra» en raison de son caractère sélectif et discriminatoire. De nombreux hauts cadres de l'Etat ont échappé à l'application de la circulaire et ce, en raison des «besoins de service» ou "nécessités de service".
Tous les prétextes sont bons pour maintenir un personnel atteint par la limite d'âge. Les subterfuges employés pour les organismes employeurs pour « franchir » l'obstacle de la circulaire ont jusque-là épargné bon nombre de « protégés » de laisser la place libre aux jeunes compétences.
De nombreux jeunes fonctionnaires ayant fait toute leur carrière dans un département piaffent d'impatience pour mettre en pratique les connaissances acquises dans différents domaines d'activité. Les précédentes instructions de Sellal n'ont rien changé, puisque le même mode opératoire pour gravir les échelons est toujours le « parachutage » et le « parrainage » de cadres.
Ces deux modes de promotion sont monnaie courante dans la Fonction publique. Les jeunes cadres qui ne bénéficient d'aucun soutien ou recommandation végètent dans d'obscurs bureaux et regardent le temps qui passe sans aucune possibilité d'accéder aux postes de responsabilités laissés inoccupés par les titulaires qui ont fait valoir leur droit à la retraite. Quid de la logique de gestion efficace ! 75% de la population algérienne sont des jeunes de moins de 35 ans.
Peu de gens de cette frange de la population occupent des postes de responsabilité, alors que dans certains pays, proches de nous, il est fait largement appel à un personnel jeune (35-50 ans) pour diriger les grandes entreprises publiques ou privées et même dans la gestion des affaires de l'Etat.
Le rappel par le Premier ministre de sa circulaire pourra-t-il changer une situation à laquelle de nombreux employeurs freinent de quatre fers son application. Ils sont plus d'une dizaine de milliers de fonctionnaires et de contractuels de la Fonction publique à être visés par cette instruction de Sellal. Ils feront certainement de la résistance, du moins pour un premier temps.
Le temps qu'elle se dissipera dans les nombreuses instructions qui attendent, quand elles ne sont pas mises dans les tiroirs de l'oubli, une application rigoureuse. Les « retraitables », comme tous les salariés, estiment avoir le droit de défendre leurs intérêts. Sellal en réactualisant sa circulaire pourra-t-il réussir là où Ahmed Ouyahia a échoué ? De fortes résistances sont à prévoir.
L'application reste encore difficile à mettre en oeuvre, notamment pour une catégorie de certains personnes bien protégées. Sellal a-t-il les coudées franches pour « nettoyer » les institutions et les entreprises publiques des « indéboulonnables », d'autant qu'on prête l'intention au gouvernement de rajeunir le personnel de l'Etat, ministres et walis inclus.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.