La compagnie vient de perdre deux avions. L'Etat malaisien vole au secours de la Malaysia Airlines : le fonds public d'investissement Khazanah Nasional, qui possède 70% de la compagnie aérienne, va prendre le contrôle de la totalité de son capital. Objectif : élaborer un plan de restructuration complet d'ici à la fin du mois, pour tenter de ressusciter la compagnie, plombée par deux catastrophes en moins de six mois. La compagnie vient de perdre deux avions. L'Etat malaisien vole au secours de la Malaysia Airlines : le fonds public d'investissement Khazanah Nasional, qui possède 70% de la compagnie aérienne, va prendre le contrôle de la totalité de son capital. Objectif : élaborer un plan de restructuration complet d'ici à la fin du mois, pour tenter de ressusciter la compagnie, plombée par deux catastrophes en moins de six mois. Le fonds national va mettre 1,4 milliard de ringgits (326 millions d'euros) sur la table pour racheter les actions restantes de la Malaysia Airlines, dont la cotation à la Bourse de Kuala Lumpur a été suspendue vendredi. Malaysia Airlines perd entre 1 et 2 millions de dollars (745 000 et 1,5 million d'euros) par jour. Mais sa santé était déjà fragile bien avant les crashs de ces derniers mois : entre 2011 à 2013, elle a perdu 4,1 milliards de ringgits (952 millions d'euros). Et 443 millions de ringgits supplémentaires sur le premier trimestre 2014. La raison invoquée par la compagnie : «la chute vertigineuse» de ses réservations, malgré une bonne réputation en matière de sécurité... désormais entachée. Le fonds national va mettre 1,4 milliard de ringgits (326 millions d'euros) sur la table pour racheter les actions restantes de la Malaysia Airlines, dont la cotation à la Bourse de Kuala Lumpur a été suspendue vendredi. Malaysia Airlines perd entre 1 et 2 millions de dollars (745 000 et 1,5 million d'euros) par jour. Mais sa santé était déjà fragile bien avant les crashs de ces derniers mois : entre 2011 à 2013, elle a perdu 4,1 milliards de ringgits (952 millions d'euros). Et 443 millions de ringgits supplémentaires sur le premier trimestre 2014. La raison invoquée par la compagnie : «la chute vertigineuse» de ses réservations, malgré une bonne réputation en matière de sécurité... désormais entachée.
