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Les grandes villes asphyxiées
Pollution automobile en Algérie
Publié dans Le Midi Libre le 19 - 08 - 2014

Les grandes villes algériennes sont sous la menace de la pollution des automobiles. Avec un parc de 7 millions de véhicules dont 1 million sur Alger, l'environnement se dégrade à vive allure et l'impact sur la santé publique tire la sonnette d'alarme.
Les grandes villes algériennes sont sous la menace de la pollution des automobiles. Avec un parc de 7 millions de véhicules dont 1 million sur Alger, l'environnement se dégrade à vive allure et l'impact sur la santé publique tire la sonnette d'alarme.
L' été, les Algériens roulent tous azimuts. Toutes les métropoles sont envahies sans cesse par un parc roulant qui produit des dégâts de pollution et perturbe la quiétude des régions jusque-là restées paisibles. En effet, il est indiqué que l'Algérie n'applique pas certaines normes anti-pollution causée par l'impact du monoxyde de carbone, premier facteur de pollution de l'écosystème.
Selon une source bien informée, les normes s'arrêtent en Algérie entre euro 2 et 3 alors que dans les pays de l'UE, la norme euro 6 sera bientôt en vigueur. En d'autres termes, la plupart des véhicules commercialisés en Algérie sont polluants y compris ceux du diesel. Un véhicule léger circulant en Algérie peut émettre jusqu'à 500 mg de souffre alors que celui roulant en Europe ne saurait dépasser les 50 mg soit 10 fois moins de souffre.
Conséquence : le parc automobile produit un effet de pollution qui combinée avec des rejets industriels sont les facteurs déclenchant les maladies respiratoires et qui aggravent les crises d'asthme en milieu urbain. Le président de la Forem Mostefa Khiati avait alerté dans une étude confectionnée par sa fondation que la prévalence de l'asthme en Algérie est de 10% sans compter celle des enfants qui est en nette progression. Le cancer des bronches est aussi l'une des maladies qui se développe et dont l'inhalation en gaz toxique des automobiles produit une incidence fatale.
Pour le président de la Forem, c'est le monoxyde de carbone rejeté par les voitures et camions qui en est la principale cause de cette maladie. Ainsi pour les concessionnaires, c'est une aubaine tant que la demande explose. Aucune voix des représentants des constructeurs n'a expliqué le danger des émissions de gaz toxiques des véhicules. Au contraire, les voitures à essence augmentent au fur et à mesure sans compter les 4*4 qui émettent autant de pollution.
Selon un des représentants de l'association de protection du consommateur de la wilaya d'Alger « il n'existe pas à ce jour d'organismes en Algérie susceptibles de pouvoir vérifier le taux de pollution émis par les véhicules importés. Il y a des projets de création de ce type d'organisme mais pour l'heure, il n'existe pas ». Depuis des années, des rapports établis par les experts de l'environnement ont alerté des dangers qui guettent la santé publique dont les gaz émis par les automobiles sont les plus aggravants.
Les experts en environnement ont toujours soutenu un changement immédiat de la réglementation en imposant les standards internationaux tels les filtres de contrôle des gaz d'échappement, la suppression du parc roulant de toutes les voitures diesel datant de 10 ans et plus. Mais pourquoi les autorités responsables du transport et de l'industrie n'imposent pas aux constructeurs l'achat de véhicules aux nouvelles normes ? Et surtout pourquoi les systèmes de réduction de la teneur en souffre et en plomb ne sont pas appliqués pour les véhicules importés ?
L' été, les Algériens roulent tous azimuts. Toutes les métropoles sont envahies sans cesse par un parc roulant qui produit des dégâts de pollution et perturbe la quiétude des régions jusque-là restées paisibles. En effet, il est indiqué que l'Algérie n'applique pas certaines normes anti-pollution causée par l'impact du monoxyde de carbone, premier facteur de pollution de l'écosystème.
Selon une source bien informée, les normes s'arrêtent en Algérie entre euro 2 et 3 alors que dans les pays de l'UE, la norme euro 6 sera bientôt en vigueur. En d'autres termes, la plupart des véhicules commercialisés en Algérie sont polluants y compris ceux du diesel. Un véhicule léger circulant en Algérie peut émettre jusqu'à 500 mg de souffre alors que celui roulant en Europe ne saurait dépasser les 50 mg soit 10 fois moins de souffre.
Conséquence : le parc automobile produit un effet de pollution qui combinée avec des rejets industriels sont les facteurs déclenchant les maladies respiratoires et qui aggravent les crises d'asthme en milieu urbain. Le président de la Forem Mostefa Khiati avait alerté dans une étude confectionnée par sa fondation que la prévalence de l'asthme en Algérie est de 10% sans compter celle des enfants qui est en nette progression. Le cancer des bronches est aussi l'une des maladies qui se développe et dont l'inhalation en gaz toxique des automobiles produit une incidence fatale.
Pour le président de la Forem, c'est le monoxyde de carbone rejeté par les voitures et camions qui en est la principale cause de cette maladie. Ainsi pour les concessionnaires, c'est une aubaine tant que la demande explose. Aucune voix des représentants des constructeurs n'a expliqué le danger des émissions de gaz toxiques des véhicules. Au contraire, les voitures à essence augmentent au fur et à mesure sans compter les 4*4 qui émettent autant de pollution.
Selon un des représentants de l'association de protection du consommateur de la wilaya d'Alger « il n'existe pas à ce jour d'organismes en Algérie susceptibles de pouvoir vérifier le taux de pollution émis par les véhicules importés. Il y a des projets de création de ce type d'organisme mais pour l'heure, il n'existe pas ». Depuis des années, des rapports établis par les experts de l'environnement ont alerté des dangers qui guettent la santé publique dont les gaz émis par les automobiles sont les plus aggravants.
Les experts en environnement ont toujours soutenu un changement immédiat de la réglementation en imposant les standards internationaux tels les filtres de contrôle des gaz d'échappement, la suppression du parc roulant de toutes les voitures diesel datant de 10 ans et plus. Mais pourquoi les autorités responsables du transport et de l'industrie n'imposent pas aux constructeurs l'achat de véhicules aux nouvelles normes ? Et surtout pourquoi les systèmes de réduction de la teneur en souffre et en plomb ne sont pas appliqués pour les véhicules importés ?


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