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Appliquer les normes parasismiques
Risque sismique en Algérie
Publié dans Le Midi Libre le 25 - 08 - 2014

Bien présent à l'esprit des Algériens, notamment depuis le séisme du 21 mai 2003, le risque sismique rappelle à chaque fois la nécessité de s'en prémunir et d'appliquer les normes parasismiques, d'autant que le tremblement de terre du 1er août a dévoilé de nombreuses insuffisances en la matière, ont affirmé des spécialistes du BTPH.
Bien présent à l'esprit des Algériens, notamment depuis le séisme du 21 mai 2003, le risque sismique rappelle à chaque fois la nécessité de s'en prémunir et d'appliquer les normes parasismiques, d'autant que le tremblement de terre du 1er août a dévoilé de nombreuses insuffisances en la matière, ont affirmé des spécialistes du BTPH.
Selon ces spécialistes, les nouvelles bâtisses construites par les entreprises publiques ont résisté mieux au dernier séisme contrairement à certaines constructions réalisées par de promoteurs privés qui n'auraient pas respecté les techniques parasismiques et le choix des matériaux répondant aux normes, alors que des fissures ont étéconstatées sur des constructions d'opérateurs privés dans certains quartiers de l'Algérois, rapporte l'APS.
"Nous avons constaté des fissures dans les murs de séparation au niveau de constructions d'une promotion privée dans la commune de Bordj-El-Bahri", a affirmé Abdelkrim Selmane, consultant en BTPH. Ces fissures, qui ont épargné l'ossature des habitations, étaient causées en grande partie par un mauvais dosage de ciment dans les jointures pour la pose des briques, a-t-il expliqué.
De son côté, Saïd Younsi, qui dirige un cabinet d'architecture, a affirmé qu'"il y a moins de problèmes dans les projets publics". Selon cet expert, des bureaux d'études assurent "le suivi sur le terrain et l'organisme national de contrôle technique de la construction (CTC) effectue le contrôle nécessaire surtout en matière de moyens". En revanche, certaines nouvelles constructions réalisées par des promoteurs privés et situées notamment dans les communes de Birtouta, de Chéraga et de Baba Ali ont subi des dégâts plus ou moins importants.
"Des confrères m'ont aussi parlé de cas similaires à Bordj-El- Bahri et à Ain Bénian", a-t-il ajouté, mettant en cause les entrepreneurs qui se soucient peu du respect des normes parasismiques, notamment le respect des procédés de construction et l'absence de suivi et de contrôle. "Il n'y a pas eu de destructions totales mais des noeuds se sont ouverts dans ces bâtisses", a-t-il fait remarquer, ajoutant que beaucoup de fissures ont été constatées dans les escaliers.
Nécessité d'utiliser des matériaux modernes
Bien que les dégâts ne soient pas très importants, ce professionnel a mis en garde contre un début de destruction qui va s'accentuer s'il n'y a pas de réhabilitation et de respect des normes de construction. Si un autre séisme se produit et les réparations nécessaires ne sont pas opérées, le désastre va encore s'accentuer", a-t-il averti.
Quant à la conformité des matériaux de construction, M.Younsi a déploré le fait que des entreprises privées de construction continuent à fabriquer eux-mêmes leur béton sans respecter les normes relatives aux procédés de production de ce matériau stratégique et en l'absence de contrôle. "En Algérie, c'est l'entrepreneur qui fabrique son béton et quand il le fait lui- même, il n'est pas bien contrôlé.
Et là, il faut séparer les deux métiers qui sont différents", a-t-il noté. Il a donc préconisé que les entreprises arrêtent de fabriquer leurs béton et le commandent auprès des centrales agréées pour les grands ouvrages comme cela se fait dans d'autres pays. Il a relevé, en outre, le manque de professionnalisme et de rigueur de la part de certains laboratoires de contrôle des matériaux de construction, citant à titre d'exemple une différence "énorme" des résultats de contrôle du même béton dans deux laboratoires.
Dans le même contexte, il a mis en garde contre certaines pratiques dans la préparation de béton où les entrepreneurs mettent plus d'eau qu'il en faut dans le dosage du ciment, ce qui rend ce matériau, a-t-il dit, moins résistant par rapport à celui fabriqué avec une bétonnière.
Cet architecte a souligné, entre autres, la nécessité d'obliger ces promoteurs privés à respecter les lois et règles d'art en vigueur pour assurer le contrôle et le suivi des constructions par des hommes de l'art (architectes, ingénieurs...) et veiller au respect de la conformité des matériaux de construction aux normes. D'autres experts ont recommandé, par ailleurs, l'utilisation de matériaux de construction modernes et plus légers qui renforcent la résistance des bâtisses aux séismes et réduisent les dégâts.
Selon eux, l'Algérie, comme d'autres pays qui connaissent une intense activité sismique, peut remplacer les matériaux classiques comme les briques et les cloisons lourdes par des plaques de plâtre et des cloisons légères. Il existe également des étanchéités en terrasses plus légères en polymère que les étanchéités classiques qui sont aujourd'hui révolues.
Ces professionnels ont regretté le manque de culture de maintenance d'un bâtiment en matière de réseaux, de canalisations, de contrôle et de réfection. Ils ont mis l'accent sur l'importance de s'habituer à assurer des niveaux de maintenance sur des vieux bâtis qui constituent "un patrimoine et un tissu urbain européen hérité de l'époque coloniale".
Selon ces spécialistes, les nouvelles bâtisses construites par les entreprises publiques ont résisté mieux au dernier séisme contrairement à certaines constructions réalisées par de promoteurs privés qui n'auraient pas respecté les techniques parasismiques et le choix des matériaux répondant aux normes, alors que des fissures ont étéconstatées sur des constructions d'opérateurs privés dans certains quartiers de l'Algérois, rapporte l'APS.
"Nous avons constaté des fissures dans les murs de séparation au niveau de constructions d'une promotion privée dans la commune de Bordj-El-Bahri", a affirmé Abdelkrim Selmane, consultant en BTPH. Ces fissures, qui ont épargné l'ossature des habitations, étaient causées en grande partie par un mauvais dosage de ciment dans les jointures pour la pose des briques, a-t-il expliqué.
De son côté, Saïd Younsi, qui dirige un cabinet d'architecture, a affirmé qu'"il y a moins de problèmes dans les projets publics". Selon cet expert, des bureaux d'études assurent "le suivi sur le terrain et l'organisme national de contrôle technique de la construction (CTC) effectue le contrôle nécessaire surtout en matière de moyens". En revanche, certaines nouvelles constructions réalisées par des promoteurs privés et situées notamment dans les communes de Birtouta, de Chéraga et de Baba Ali ont subi des dégâts plus ou moins importants.
"Des confrères m'ont aussi parlé de cas similaires à Bordj-El- Bahri et à Ain Bénian", a-t-il ajouté, mettant en cause les entrepreneurs qui se soucient peu du respect des normes parasismiques, notamment le respect des procédés de construction et l'absence de suivi et de contrôle. "Il n'y a pas eu de destructions totales mais des noeuds se sont ouverts dans ces bâtisses", a-t-il fait remarquer, ajoutant que beaucoup de fissures ont été constatées dans les escaliers.
Nécessité d'utiliser des matériaux modernes
Bien que les dégâts ne soient pas très importants, ce professionnel a mis en garde contre un début de destruction qui va s'accentuer s'il n'y a pas de réhabilitation et de respect des normes de construction. Si un autre séisme se produit et les réparations nécessaires ne sont pas opérées, le désastre va encore s'accentuer", a-t-il averti.
Quant à la conformité des matériaux de construction, M.Younsi a déploré le fait que des entreprises privées de construction continuent à fabriquer eux-mêmes leur béton sans respecter les normes relatives aux procédés de production de ce matériau stratégique et en l'absence de contrôle. "En Algérie, c'est l'entrepreneur qui fabrique son béton et quand il le fait lui- même, il n'est pas bien contrôlé.
Et là, il faut séparer les deux métiers qui sont différents", a-t-il noté. Il a donc préconisé que les entreprises arrêtent de fabriquer leurs béton et le commandent auprès des centrales agréées pour les grands ouvrages comme cela se fait dans d'autres pays. Il a relevé, en outre, le manque de professionnalisme et de rigueur de la part de certains laboratoires de contrôle des matériaux de construction, citant à titre d'exemple une différence "énorme" des résultats de contrôle du même béton dans deux laboratoires.
Dans le même contexte, il a mis en garde contre certaines pratiques dans la préparation de béton où les entrepreneurs mettent plus d'eau qu'il en faut dans le dosage du ciment, ce qui rend ce matériau, a-t-il dit, moins résistant par rapport à celui fabriqué avec une bétonnière.
Cet architecte a souligné, entre autres, la nécessité d'obliger ces promoteurs privés à respecter les lois et règles d'art en vigueur pour assurer le contrôle et le suivi des constructions par des hommes de l'art (architectes, ingénieurs...) et veiller au respect de la conformité des matériaux de construction aux normes. D'autres experts ont recommandé, par ailleurs, l'utilisation de matériaux de construction modernes et plus légers qui renforcent la résistance des bâtisses aux séismes et réduisent les dégâts.
Selon eux, l'Algérie, comme d'autres pays qui connaissent une intense activité sismique, peut remplacer les matériaux classiques comme les briques et les cloisons lourdes par des plaques de plâtre et des cloisons légères. Il existe également des étanchéités en terrasses plus légères en polymère que les étanchéités classiques qui sont aujourd'hui révolues.
Ces professionnels ont regretté le manque de culture de maintenance d'un bâtiment en matière de réseaux, de canalisations, de contrôle et de réfection. Ils ont mis l'accent sur l'importance de s'habituer à assurer des niveaux de maintenance sur des vieux bâtis qui constituent "un patrimoine et un tissu urbain européen hérité de l'époque coloniale".


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