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L'Algérie a initié plusieurs actions
Paix en Afrique
Publié dans Le Midi Libre le 03 - 09 - 2014

L'Algérie a initié, depuis une quinzaine d'années, plusieurs actions en Afrique dans le cadre de la lutte antiterroriste et le tarissement du paiement de rançons, a souligné mardi à Nairobi le ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, Abdelkader Messahel.
L'Algérie a initié, depuis une quinzaine d'années, plusieurs actions en Afrique dans le cadre de la lutte antiterroriste et le tarissement du paiement de rançons, a souligné mardi à Nairobi le ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, Abdelkader Messahel.
"L'Algérie a été le pays initiateur de la convention africaine de lutte contre le terrorisme qui a été adoptée par le sommet des chefs d'Etat africains lors de la 35e session tenue en 1999 à Alger", a indiqué à la presse Messahel en marge du sommet du Conseil de paix et de sécurité de l'Union africaine (UA), consacré au renforcement de la coopération dans la lutte contre le terrorisme.
L'Algérie a "été aussi derrière le protocole additionnel de la convention africaine de lutte contre le terrorisme adopté en 2004 par les chefs d'Etat africains pour le cadrer avec les évolutions en matière de lutte antiterroriste en Afrique", a-t-il rappelé. Il a souligné, également, que parmi les "grands acquis de l'UA a été la mise en place, à l'initiative de l'Algérie, du Centre africain d'études et de recherche sur le terrorisme" (CAERT) dont le siège est à Alger.
Le CAERT, chargé d'évaluer la menace terroriste en Afrique et de promouvoir la coopération antiterroriste interafricaine, s'occupe plus particulièrement de conduire des actions de formation, de mener des études, de constituer des bases de données pour la collecte, l'échange et l'analyse d'informations ainsi que d'exercer une fonction de veille et d'alerte en matière de terrorisme.
Messahel a expliqué que l'Algérie, dans le souci de lutter efficacement contre la menace terroriste, "s'est attaquée, aussi, aux causes et problèmes de financement du terrorisme", réaffirmant que l'Algérie "a toujours refusé de payer la rançon pour ne pas donner les moyens et les capacités aux groupes terroristes de continuer à mener des actions".
"Au niveau africain, nous avons pris une décision au sommet des chefs d'Etat pour demander à tous les pays de l'Union africaine d'empêcher les terroristes de bénéficier directement ou indirectement du paiement de rançons ou des concessions politiques", a-t-il dit. Sur un autre plan, l'action de l'Algérie s'est notamment agi au Conseil de Sécurité de l'Onu avec les partenaires pour renforcer les instruments juridiques pour le financement du terrorisme et la pénalisation du paiement des rançons, a relevé le ministre.
Sur le plan de la coopération policière africaine, Messahel a cité le mécanisme africain de coordination et de coopération des institutions policières dont la formation a été adoptée par l'Association des chefs de police africains lors de leur dernière réunion en février dernier à Alger.
Cette force de police du continent, dont le siège sera à Alger, a pour objectif de renforcer la coopération entre les forces de police africaines afin de répondre à des menaces de sécurité comme le terrorisme, le trafic de drogue et d'êtres humains ou encore la cybercriminalité.
Le ministre a révélé, par ailleurs, la mise sur pied par le conseil de paix et de sécurité de l'UA d'un Comité de chefs d'Etat de cinq pays présidé par l'Algérie (Algérie, Afrique du Sud, Nigeria, Guinée équatoriale et Ethiopie) et dont la mission consiste à piloter l'action africaine de lutte contre le terrorisme.
"L'Algérie a été le pays initiateur de la convention africaine de lutte contre le terrorisme qui a été adoptée par le sommet des chefs d'Etat africains lors de la 35e session tenue en 1999 à Alger", a indiqué à la presse Messahel en marge du sommet du Conseil de paix et de sécurité de l'Union africaine (UA), consacré au renforcement de la coopération dans la lutte contre le terrorisme.
L'Algérie a "été aussi derrière le protocole additionnel de la convention africaine de lutte contre le terrorisme adopté en 2004 par les chefs d'Etat africains pour le cadrer avec les évolutions en matière de lutte antiterroriste en Afrique", a-t-il rappelé. Il a souligné, également, que parmi les "grands acquis de l'UA a été la mise en place, à l'initiative de l'Algérie, du Centre africain d'études et de recherche sur le terrorisme" (CAERT) dont le siège est à Alger.
Le CAERT, chargé d'évaluer la menace terroriste en Afrique et de promouvoir la coopération antiterroriste interafricaine, s'occupe plus particulièrement de conduire des actions de formation, de mener des études, de constituer des bases de données pour la collecte, l'échange et l'analyse d'informations ainsi que d'exercer une fonction de veille et d'alerte en matière de terrorisme.
Messahel a expliqué que l'Algérie, dans le souci de lutter efficacement contre la menace terroriste, "s'est attaquée, aussi, aux causes et problèmes de financement du terrorisme", réaffirmant que l'Algérie "a toujours refusé de payer la rançon pour ne pas donner les moyens et les capacités aux groupes terroristes de continuer à mener des actions".
"Au niveau africain, nous avons pris une décision au sommet des chefs d'Etat pour demander à tous les pays de l'Union africaine d'empêcher les terroristes de bénéficier directement ou indirectement du paiement de rançons ou des concessions politiques", a-t-il dit. Sur un autre plan, l'action de l'Algérie s'est notamment agi au Conseil de Sécurité de l'Onu avec les partenaires pour renforcer les instruments juridiques pour le financement du terrorisme et la pénalisation du paiement des rançons, a relevé le ministre.
Sur le plan de la coopération policière africaine, Messahel a cité le mécanisme africain de coordination et de coopération des institutions policières dont la formation a été adoptée par l'Association des chefs de police africains lors de leur dernière réunion en février dernier à Alger.
Cette force de police du continent, dont le siège sera à Alger, a pour objectif de renforcer la coopération entre les forces de police africaines afin de répondre à des menaces de sécurité comme le terrorisme, le trafic de drogue et d'êtres humains ou encore la cybercriminalité.
Le ministre a révélé, par ailleurs, la mise sur pied par le conseil de paix et de sécurité de l'UA d'un Comité de chefs d'Etat de cinq pays présidé par l'Algérie (Algérie, Afrique du Sud, Nigeria, Guinée équatoriale et Ethiopie) et dont la mission consiste à piloter l'action africaine de lutte contre le terrorisme.


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