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Quelles visées sur l'Algérie ?
L'ONG américaine NDI scrute le paysage politique
Publié dans Le Midi Libre le 30 - 09 - 2014

L'ONG américaine NDI vient d'entamer des consultations avec le RCD. Ce n'est pas la première fois, l'organisation américaine a toujours rencontré les acteurs politiques et ceux de la société civile. Le but étant de s'informer sur le paysage politique post-électoral.
L'ONG américaine NDI vient d'entamer des consultations avec le RCD. Ce n'est pas la première fois, l'organisation américaine a toujours rencontré les acteurs politiques et ceux de la société civile. Le but étant de s'informer sur le paysage politique post-électoral.
La NDI (national democratic institute), proche du parti démocrate américain, est la seule ONG américaine à avoir été agréée par les autorités. Ses activités, bien qu'elles soient d'ordre social et politique, ne sont pas suspectes auprès des autorités locales. Mais cette ONG, qui a pris l'habitude de consulter des partis politiques avec sa dernière entrevue avec le président du RCD, n'a pas été rendue publique. Les médias ont-ils été invités à cette réunion ?
Nulle réponse là-dessus. Tout ce que lon sait c'est que la nouvelle direction de cette organisation, sous les auspices de Keneth Pollack, veut se rapprocher davantage des pays maghrébins. Elle a entamé une tournée dans la région pour tâter le pouls de la situation politique et voir de plus près l'évolution des acteurs politiques. en Algérie, l'ONG ne veut pas se mêler des affaires internes de façon ostentatoire en faisant dans le politiquement correct.
Cela dit, ce privilège accordé par les autorités algériennes explique une source de cette ONG « ne se limite pas à des consultations avec la classe politique ou la société civile algériennes, puisqu'il s'étend à une participation plus active à tous les processus électoraux organisés en Algérie ». Sa présence aux différents processus électoraux en Algérie lui donnent également des idées précises sur la conduite et les répercussions de ces élections sur la vie politique algérienne.
Ce qui est vraisemblable c'est que cette ONG ne communique pas assez publiquement et on n'a pas d'idée sur ses compte-rendus ou rapports après consultations avec les partis ou mouvements de la société civile. Ce que d'autres ONG font d'ailleurs mais avec cependant une ingérence criante dans les affaires internes du pays. D'autres voix admettent toutefois que les visées et les objectifs inavoués de cette ONG sont pratiquement les mêmes que les autres qui ne sont pas autorisées à s'installer en Algérie.
Le complot de déstabilisation reste le point du mire de certains militants politiques ou de droits de l'homme en Algérie. On se rappelle de l'exemple de la fondation allemande Friedrich-Ebert et son action d'encadrement de certains jeunes militants syndicaux algériens en leur offrant des formations à l'étranger en vue de les amener à des « action subversives bien ciblées ».
Cette accusation n'a jamais été démentie par la fondation. Il faut voir également dans les autres ONG telles que Rand Corporation et Human Right Watch américaines sans compter les propos incisifs de Reporters sans frontières sur la question politique algérienne. Leurs démêlés avec les autorités avaient atteint un point de non-retour suite à la publication de rapports tendancieux et exagérés sur les droits de l'homme et l'élection présidentielle. Ce qui a conduit les pouvoirs publics à ne pas leur accorder la moindre marge de manœuvre dans leur tentative déstabilisatrice.
La NDI (national democratic institute), proche du parti démocrate américain, est la seule ONG américaine à avoir été agréée par les autorités. Ses activités, bien qu'elles soient d'ordre social et politique, ne sont pas suspectes auprès des autorités locales. Mais cette ONG, qui a pris l'habitude de consulter des partis politiques avec sa dernière entrevue avec le président du RCD, n'a pas été rendue publique. Les médias ont-ils été invités à cette réunion ?
Nulle réponse là-dessus. Tout ce que lon sait c'est que la nouvelle direction de cette organisation, sous les auspices de Keneth Pollack, veut se rapprocher davantage des pays maghrébins. Elle a entamé une tournée dans la région pour tâter le pouls de la situation politique et voir de plus près l'évolution des acteurs politiques. en Algérie, l'ONG ne veut pas se mêler des affaires internes de façon ostentatoire en faisant dans le politiquement correct.
Cela dit, ce privilège accordé par les autorités algériennes explique une source de cette ONG « ne se limite pas à des consultations avec la classe politique ou la société civile algériennes, puisqu'il s'étend à une participation plus active à tous les processus électoraux organisés en Algérie ». Sa présence aux différents processus électoraux en Algérie lui donnent également des idées précises sur la conduite et les répercussions de ces élections sur la vie politique algérienne.
Ce qui est vraisemblable c'est que cette ONG ne communique pas assez publiquement et on n'a pas d'idée sur ses compte-rendus ou rapports après consultations avec les partis ou mouvements de la société civile. Ce que d'autres ONG font d'ailleurs mais avec cependant une ingérence criante dans les affaires internes du pays. D'autres voix admettent toutefois que les visées et les objectifs inavoués de cette ONG sont pratiquement les mêmes que les autres qui ne sont pas autorisées à s'installer en Algérie.
Le complot de déstabilisation reste le point du mire de certains militants politiques ou de droits de l'homme en Algérie. On se rappelle de l'exemple de la fondation allemande Friedrich-Ebert et son action d'encadrement de certains jeunes militants syndicaux algériens en leur offrant des formations à l'étranger en vue de les amener à des « action subversives bien ciblées ».
Cette accusation n'a jamais été démentie par la fondation. Il faut voir également dans les autres ONG telles que Rand Corporation et Human Right Watch américaines sans compter les propos incisifs de Reporters sans frontières sur la question politique algérienne. Leurs démêlés avec les autorités avaient atteint un point de non-retour suite à la publication de rapports tendancieux et exagérés sur les droits de l'homme et l'élection présidentielle. Ce qui a conduit les pouvoirs publics à ne pas leur accorder la moindre marge de manœuvre dans leur tentative déstabilisatrice.


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