La stratégie de modernisation du secteur de l'habitat vise à augmenter les capacités de réalisation nationales et créer l'équilibre entre l'offre et la demande de logement, a affirmé, mardi à Alger, le ministre de l'Habitat, de l'urbanisme et de la ville, Abdelmadjid Tebboune. La stratégie de modernisation du secteur de l'habitat vise à augmenter les capacités de réalisation nationales et créer l'équilibre entre l'offre et la demande de logement, a affirmé, mardi à Alger, le ministre de l'Habitat, de l'urbanisme et de la ville, Abdelmadjid Tebboune. "Pour satisfaire la demande croissante sur le logement et résorber la crise, le secteur de l'habitat vise à augmenter les capacités nationales de réalisation de logement à raison de 120.000 unités par an durant le prochain quinquennat contre 80.000 actuellement", a déclaré le ministre dans une allocution prononcée lors d'une journée d'étude sur l'habitat. Cette rencontre, à laquelle ont pris part les acteurs et experts du secteur de l'habitat, a pour objectif de mettre en avant l'importance de moderniser le secteur de l'habitat afin de l'intégrer dans le tissu industriel, à l'instar des autres industries, selon M. Tebboune. Il a insisté, à cet effet, sur la nécessité d"'industrialiser" la construction des logements selon les critères de qualité, de durabilité, de solidité et de conformité aux normes parasismiques. Le ministre a souligné aussi l'importance de maîtriser le coût du logement, les délais de livraison et la qualité et ce, à travers l'introduction des technologies nouvelles de construction, citant l'exemple des cités intégrées déjà réalisées comme Aïn Allah, la cité Rabia de Bab Ezzouar (Alger) et la cité Boussouf de Constantine. M. Tebboune a évoqué l'aspect organisationnel de la stratégie de son secteur en matière de construction de logement et les dispositions prises en vue de soutenir l'outil de réalisation à travers la mise en place de la première short-list des entreprises de réalisation pour 2013 ensuite la deuxième liste élaborée cette année. Le ministre a souligné que la modernisation et l'industrialisation de l'habitat "ne veut pas dire que les petites et moyennes entreprises seront exclues, bien au contraire, il faut les encourager à promouvoir leurs moyens et capacités", a-t-il dit. Ces entreprises qui avaient contribué, de par le passé, au développement du secteur doivent investir dans les ressources humaines notamment à travers la formation, a-t-il ajouté. En 2013, le secteur privé national a contribué à la réalisation des logements à hauteur de 58% contre 4% pour le secteur public et 38% pour les sociétés étrangères, selon M. Tebboune. Il a rappelé que l'Algérie disposait dans les années 1970 de capacités de construction et des compétences qui avaient démontré leur maîtrise de l'habitat industrialisé, mais les évènement et les crises successives qu'a connus le pays, à partir de fin des années 1980, avaient provoqué un désinvestissement et une baisse du nombre des projets. Le secteur a connu une nouvelle reprise dès 2000 à la faveur de l'amélioration de la situation financière du pays qui a encouragé la création de petites et moyennes entreprises. "Pour satisfaire la demande croissante sur le logement et résorber la crise, le secteur de l'habitat vise à augmenter les capacités nationales de réalisation de logement à raison de 120.000 unités par an durant le prochain quinquennat contre 80.000 actuellement", a déclaré le ministre dans une allocution prononcée lors d'une journée d'étude sur l'habitat. Cette rencontre, à laquelle ont pris part les acteurs et experts du secteur de l'habitat, a pour objectif de mettre en avant l'importance de moderniser le secteur de l'habitat afin de l'intégrer dans le tissu industriel, à l'instar des autres industries, selon M. Tebboune. Il a insisté, à cet effet, sur la nécessité d"'industrialiser" la construction des logements selon les critères de qualité, de durabilité, de solidité et de conformité aux normes parasismiques. Le ministre a souligné aussi l'importance de maîtriser le coût du logement, les délais de livraison et la qualité et ce, à travers l'introduction des technologies nouvelles de construction, citant l'exemple des cités intégrées déjà réalisées comme Aïn Allah, la cité Rabia de Bab Ezzouar (Alger) et la cité Boussouf de Constantine. M. Tebboune a évoqué l'aspect organisationnel de la stratégie de son secteur en matière de construction de logement et les dispositions prises en vue de soutenir l'outil de réalisation à travers la mise en place de la première short-list des entreprises de réalisation pour 2013 ensuite la deuxième liste élaborée cette année. Le ministre a souligné que la modernisation et l'industrialisation de l'habitat "ne veut pas dire que les petites et moyennes entreprises seront exclues, bien au contraire, il faut les encourager à promouvoir leurs moyens et capacités", a-t-il dit. Ces entreprises qui avaient contribué, de par le passé, au développement du secteur doivent investir dans les ressources humaines notamment à travers la formation, a-t-il ajouté. En 2013, le secteur privé national a contribué à la réalisation des logements à hauteur de 58% contre 4% pour le secteur public et 38% pour les sociétés étrangères, selon M. Tebboune. Il a rappelé que l'Algérie disposait dans les années 1970 de capacités de construction et des compétences qui avaient démontré leur maîtrise de l'habitat industrialisé, mais les évènement et les crises successives qu'a connus le pays, à partir de fin des années 1980, avaient provoqué un désinvestissement et une baisse du nombre des projets. Le secteur a connu une nouvelle reprise dès 2000 à la faveur de l'amélioration de la situation financière du pays qui a encouragé la création de petites et moyennes entreprises.
