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La "famille révolutionnaire" revient à la charge
Criminalisation du colonialisme
Publié dans Le Midi Libre le 29 - 10 - 2014

À la veille de la célébration du soixantième anniversaire du déclenchement de la guerre de Libération nationale, le 1er novembre 1954, les organisations de la "famille révolutionnaire" montent de nouveau au créneau pour inviter la France à se repentir de ses crimes coloniaux commis contre le peuple algérien.
À la veille de la célébration du soixantième anniversaire du déclenchement de la guerre de Libération nationale, le 1er novembre 1954, les organisations de la "famille révolutionnaire" montent de nouveau au créneau pour inviter la France à se repentir de ses crimes coloniaux commis contre le peuple algérien.
L' Organisation nationale des moudjahiddine (ONM) et l'Organisation nationale de enfants de chouhadas (Onec) ont, en effet, accordé leurs violons sur cette question. « Si la France désire avoir de véritables relations avec l'Algérie elle doit présenter ses excuses pour tous les crimes et les dommages moraux commis et dédommager le peuple algérien » a indiqué le secrétaire général de l'ONM, Saïd Abadou.
Ce dernier, qui s'exprimait hier lors d'une journée parlementaire organisée par l'APN en coordination avec le ministère des Moudjahidine et l'ONM, a poursuivi son offensive contre l'ancienne puissance coloniale en l'accusant d'avoir commis moult crimes contre l'humanité. « Il faut aussi noter que les autorités coloniales avaient impliqué le peuple algérien dans une guerre qui ne le concernait pas. Les Algériens ont été utilisés comme boucliers humains et nous considérons cela comme un crime contre l'humanité conformément au droit international.
Le secrétaire générale de l'ONM a, en outre, mis en garde contre des complots qui se trament contre l'Algérie derrière des portes closes » et, à ce titre, il a cité l'exemple de « l'attaque terroriste contre le site pétrolier et gazier de Tiguentourine survenue au mois de janvier 2013 ». Il a par conséquent, plaidé pour une grande vigilance afin d'éviter ces complots. Le secrétaire général de l'Onec, Tayeb El Houari, a emboîté le pas à Saïd Abadou en évoquant lui aussi la question des crimes de la France et de la repentance. « Il est nécessaire, a-t-il martelé, de rappeler que cette revendication ne date pas d'aujourd'hui.
L'Etat doit élaborer une loi criminalisant le colonialisme ». Le tir groupé ce ces deux organisations de la « famille révolutionnaire » remet sur la table cette question qui a tant fait l'actualité les années précédentes. Rappelons, à ce titre, le projet de loi criminalisant le colonialisme qui a fait couler beaucoup d'encre et a suscité des polémiques passionnantes et passionnées. Un projet de loi à l'initiative de plus de 120 députés , notamment ceux du FLN, a été présenté lors de la précédente législature, mais n'a pas abouti.
Le gouvernement n'a pas avalisé ce projet et son avis était négatif. A l'époque le président de l'APN, Abdelaziz Ziari, a indiqué que « cela relevait des prérogatives du président de la République, Abdelaziz Bouteflika». Le président de la chambre basse faisait allusion aux dossier des relations internationales, puisque la diplomatie relève, selon la Constitution, du ressort du premier magistrat du pays. Cc projet de loi, rappelons- le encore, se voulait une réaction par rapport à la loi française du 23 février 2005 qui glorifie le colonialisme puisqu'elle lui trouve des aspects positifs.
L' Organisation nationale des moudjahiddine (ONM) et l'Organisation nationale de enfants de chouhadas (Onec) ont, en effet, accordé leurs violons sur cette question. « Si la France désire avoir de véritables relations avec l'Algérie elle doit présenter ses excuses pour tous les crimes et les dommages moraux commis et dédommager le peuple algérien » a indiqué le secrétaire général de l'ONM, Saïd Abadou.
Ce dernier, qui s'exprimait hier lors d'une journée parlementaire organisée par l'APN en coordination avec le ministère des Moudjahidine et l'ONM, a poursuivi son offensive contre l'ancienne puissance coloniale en l'accusant d'avoir commis moult crimes contre l'humanité. « Il faut aussi noter que les autorités coloniales avaient impliqué le peuple algérien dans une guerre qui ne le concernait pas. Les Algériens ont été utilisés comme boucliers humains et nous considérons cela comme un crime contre l'humanité conformément au droit international.
Le secrétaire générale de l'ONM a, en outre, mis en garde contre des complots qui se trament contre l'Algérie derrière des portes closes » et, à ce titre, il a cité l'exemple de « l'attaque terroriste contre le site pétrolier et gazier de Tiguentourine survenue au mois de janvier 2013 ». Il a par conséquent, plaidé pour une grande vigilance afin d'éviter ces complots. Le secrétaire général de l'Onec, Tayeb El Houari, a emboîté le pas à Saïd Abadou en évoquant lui aussi la question des crimes de la France et de la repentance. « Il est nécessaire, a-t-il martelé, de rappeler que cette revendication ne date pas d'aujourd'hui.
L'Etat doit élaborer une loi criminalisant le colonialisme ». Le tir groupé ce ces deux organisations de la « famille révolutionnaire » remet sur la table cette question qui a tant fait l'actualité les années précédentes. Rappelons, à ce titre, le projet de loi criminalisant le colonialisme qui a fait couler beaucoup d'encre et a suscité des polémiques passionnantes et passionnées. Un projet de loi à l'initiative de plus de 120 députés , notamment ceux du FLN, a été présenté lors de la précédente législature, mais n'a pas abouti.
Le gouvernement n'a pas avalisé ce projet et son avis était négatif. A l'époque le président de l'APN, Abdelaziz Ziari, a indiqué que « cela relevait des prérogatives du président de la République, Abdelaziz Bouteflika». Le président de la chambre basse faisait allusion aux dossier des relations internationales, puisque la diplomatie relève, selon la Constitution, du ressort du premier magistrat du pays. Cc projet de loi, rappelons- le encore, se voulait une réaction par rapport à la loi française du 23 février 2005 qui glorifie le colonialisme puisqu'elle lui trouve des aspects positifs.


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