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La quadrature du cercle ?
Conférence nationale du consensus national du FFS
Publié dans Le Midi Libre le 29 - 10 - 2014

Ad vidam aeternam, vaille que vaille, le Front des forces socialistes (FFS) poursuit son cycle de rencontres avec les acteurs politiques et sociaux pour promouvoir sa Conférence nationale du consensus.
Ad vidam aeternam, vaille que vaille, le Front des forces socialistes (FFS) poursuit son cycle de rencontres avec les acteurs politiques et sociaux pour promouvoir sa Conférence nationale du consensus.
Lundi dernier, une délégation du FFS, composée d'Ali Laskri, de Mohamed Nebbou, de Karim Baloul, et de la députée Nora Mahiout, s'est entretenue avec la secrétaire générale, Louisa Hanoune et des membres de sa direction en l'occurrence Ramdane Taâzibt, Karim Labcheri et Hamid Boubaghla. Rien n'a été divulgué sur les résultats de la rencontre, si ce n'est que les deux partis ont saisi l'occasion pour expliquer « la démarche » de leur formation visant à reconstruire un « consensus national ».
Le FFS rappelle que son initiative politique « inclusive et neutre » vise à « sauvegarder la cohésion et la souveraineté nationales, ainsique l'édification d'institutions fortes et un développement économique durable ». Pour le PT, on n'en saura rien !
La secrétaire générale du PT d'habitude si prolixe sur les sujets qui font débat sur la scène politique nationale n'a soufflé mot sur l'initiative du FFS. On sait au moins une chose. Louisa Hanoune a horreur d'entendre le mot consensus. Elle l'a fait savoir en mai dernier, lors d'une rencontre régionale tenue à la salle des fêtes du parc d'attraction de Sétif, avec les cadres et militants de son parti au sujet de la révision de la Constitution.
« Au Parti des travailleurs, nous sommes contre une Constitution de consensus. Cela est en contradiction avec la démocratie. Mieux encore, le dernier mot doit revenir au peuple », avait-elle martelé. Maintiendra-t-elle sa position quand on sait que le peuple est maintenu à l'écart de tout le bouillonnement qui agite la classe politique?
Mieux, elle avait défendu le droit au président de la République, Abdelaziz Bouteflika, de briguer un 4e mandat alors que certains partis avaient suggéré d'appliquer l'article 88 de la Constitution pour démettre de ses fonctions le chef de l'Etat. Dans ce registre, elle est sur la même longueur d'onde que le FLN qui a fait un préalable de ne pas discuter de la légitimité du président Abdelaziz Bouteflika.
« Le FLN ne participera pas à une conférence qui aborderait la légitimité du Président ou les élections présidentielles », avait posé comme condition le secrétaire général du FLN pour participer au dialogue initié par le parti d'Aït Ahmed qui pourrait déboucher sur une « Conférence national du consensus ». Cette première rencontre entre les deux plus vieux partis sur l'échiquier politique national confirme qu'il y a un rapprochement entre les deux formations politiques qui se sont longtemps tournées le dos.
« On se rapproche de lui, on l'écoute et on a espoir qu'on ira loin avec lui » avait indiqué le SG du FLN à l'issue de cette réunion avec le FFS. Une 2e rencontre est prévue entre le FLN et le FFS. C'est Amar Saïdani qui l'a annoncé en révélant que « le FFS va tenir des rencontres et on le rencontrera une deuxième fois », avaitil dit en relevant que la rencontre prévue le 1er novembre sera amicale.
« C'est pour marquer une date historique », at- il souligné. Toutefois, la Conférence nationale du consensus, chère au parti d'Aït Ahmed n'est pas dans l'agenda du FLN. La direction du FLN préfère que le dialogue avec le FFS le soit « dans un cadre bilatéral ». Au RND, c'est le même son de cloche.
Les dirigeants du parti ont écouté et débattu avec les membres du FFS sur l'initiative de la Conférence du consensus national. Au RND, on pense que le consensus espéré par le FFS peut passer aussi par le projet initié par le Président concernant la révision de la Constitution. « Le RND ne peut pas participer à une réunion qui veut effacer d'un trait de crayon tout ce que le pouvoir – et nous faisons partie de ce pouvoir – a fait jusque-là », ont fait savoir des voix de ce parti. En attendant, le FFS poursuit avec abnégation le cycle de rencontres. Hier, c'était au tour du Mouvement populaire algérien dans la matinée et du Front du changement dans l'après-midi.
Ajourd'hui, la délégation du FFS se réunira avec les responsables du Front El Moustakbal. D'autres types de rencontres se tiendront à partir de jeudi 30 octobre, cette fois-ci avec les représentants du mouvement associatif. Tour à tour, les représentants du Conseil national autonome des personnels enseignants du secteur ternaire de l'Education (Cnapeste), les responsables de la Ligue algérienne pour la défense des droits de l'Homme (LADDH), de l'Union nationale des personnels de l'éducation et de la formation (UNPEF) et enfin, le Syndicat national autonome des personnels de l'administration publique (SNAPAP) auront des entretiens avec les membres du FFS.
Lundi dernier, une délégation du FFS, composée d'Ali Laskri, de Mohamed Nebbou, de Karim Baloul, et de la députée Nora Mahiout, s'est entretenue avec la secrétaire générale, Louisa Hanoune et des membres de sa direction en l'occurrence Ramdane Taâzibt, Karim Labcheri et Hamid Boubaghla. Rien n'a été divulgué sur les résultats de la rencontre, si ce n'est que les deux partis ont saisi l'occasion pour expliquer « la démarche » de leur formation visant à reconstruire un « consensus national ».
Le FFS rappelle que son initiative politique « inclusive et neutre » vise à « sauvegarder la cohésion et la souveraineté nationales, ainsique l'édification d'institutions fortes et un développement économique durable ». Pour le PT, on n'en saura rien !
La secrétaire générale du PT d'habitude si prolixe sur les sujets qui font débat sur la scène politique nationale n'a soufflé mot sur l'initiative du FFS. On sait au moins une chose. Louisa Hanoune a horreur d'entendre le mot consensus. Elle l'a fait savoir en mai dernier, lors d'une rencontre régionale tenue à la salle des fêtes du parc d'attraction de Sétif, avec les cadres et militants de son parti au sujet de la révision de la Constitution.
« Au Parti des travailleurs, nous sommes contre une Constitution de consensus. Cela est en contradiction avec la démocratie. Mieux encore, le dernier mot doit revenir au peuple », avait-elle martelé. Maintiendra-t-elle sa position quand on sait que le peuple est maintenu à l'écart de tout le bouillonnement qui agite la classe politique?
Mieux, elle avait défendu le droit au président de la République, Abdelaziz Bouteflika, de briguer un 4e mandat alors que certains partis avaient suggéré d'appliquer l'article 88 de la Constitution pour démettre de ses fonctions le chef de l'Etat. Dans ce registre, elle est sur la même longueur d'onde que le FLN qui a fait un préalable de ne pas discuter de la légitimité du président Abdelaziz Bouteflika.
« Le FLN ne participera pas à une conférence qui aborderait la légitimité du Président ou les élections présidentielles », avait posé comme condition le secrétaire général du FLN pour participer au dialogue initié par le parti d'Aït Ahmed qui pourrait déboucher sur une « Conférence national du consensus ». Cette première rencontre entre les deux plus vieux partis sur l'échiquier politique national confirme qu'il y a un rapprochement entre les deux formations politiques qui se sont longtemps tournées le dos.
« On se rapproche de lui, on l'écoute et on a espoir qu'on ira loin avec lui » avait indiqué le SG du FLN à l'issue de cette réunion avec le FFS. Une 2e rencontre est prévue entre le FLN et le FFS. C'est Amar Saïdani qui l'a annoncé en révélant que « le FFS va tenir des rencontres et on le rencontrera une deuxième fois », avaitil dit en relevant que la rencontre prévue le 1er novembre sera amicale.
« C'est pour marquer une date historique », at- il souligné. Toutefois, la Conférence nationale du consensus, chère au parti d'Aït Ahmed n'est pas dans l'agenda du FLN. La direction du FLN préfère que le dialogue avec le FFS le soit « dans un cadre bilatéral ». Au RND, c'est le même son de cloche.
Les dirigeants du parti ont écouté et débattu avec les membres du FFS sur l'initiative de la Conférence du consensus national. Au RND, on pense que le consensus espéré par le FFS peut passer aussi par le projet initié par le Président concernant la révision de la Constitution. « Le RND ne peut pas participer à une réunion qui veut effacer d'un trait de crayon tout ce que le pouvoir – et nous faisons partie de ce pouvoir – a fait jusque-là », ont fait savoir des voix de ce parti. En attendant, le FFS poursuit avec abnégation le cycle de rencontres. Hier, c'était au tour du Mouvement populaire algérien dans la matinée et du Front du changement dans l'après-midi.
Ajourd'hui, la délégation du FFS se réunira avec les responsables du Front El Moustakbal. D'autres types de rencontres se tiendront à partir de jeudi 30 octobre, cette fois-ci avec les représentants du mouvement associatif. Tour à tour, les représentants du Conseil national autonome des personnels enseignants du secteur ternaire de l'Education (Cnapeste), les responsables de la Ligue algérienne pour la défense des droits de l'Homme (LADDH), de l'Union nationale des personnels de l'éducation et de la formation (UNPEF) et enfin, le Syndicat national autonome des personnels de l'administration publique (SNAPAP) auront des entretiens avec les membres du FFS.


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