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La lutte se joue sur les murs à coups de bombes de... peinture
Le graffiti à Ghaza
Publié dans Le Midi Libre le 27 - 11 - 2014

Ils peignent les décombres, recouvrent les murs encore debout de leurs messages en couleurs: à Ghaza, sous blocus depuis huit ans et récemment ravagée par trois guerres, le graffiti est devenu un moyen d'expression et de lutte pour les jeunes.
Ils peignent les décombres, recouvrent les murs encore debout de leurs messages en couleurs: à Ghaza, sous blocus depuis huit ans et récemment ravagée par trois guerres, le graffiti est devenu un moyen d'expression et de lutte pour les jeunes.
Au Sud, ils butent contre le point de passage de Rafah, fermé par l'Egypte, au Nord, les soldats israéliens les empêchent de franchir le point de passage d'Erez. Ces jeunes, comme la majorité des 1,8 million de Ghazaouis, n'ont aucune issue et n'ont connu depuis leur naissance que les limites de leur petite enclave côtière coincée entre l'Egypte, la Méditerranée et Israël.
Le sentiment d'enfermement, l'impuissance face aux bombardements, les deuils à répétition, l'humiliation et l'oppression, ces jeunes ont décidé de les traduire en dessin aux couleurs criardes ou pastel qui ornent les murs de Ghaza. Et dans les dessins ces jeunes gaffeurs lancent des messages pour dire que ghazaouis, aiment la vie, qu'ils en ont marre de la mort et des destructions.
Comme dans de nombreuses formes d'art dans la bande de Ghaza, la politique n'est jamais très loin. Près de la plage de Ghaza, sur les murs de l'Université Al-Azhar s'étalent en grand les portraits du dirigeant historique Yasser Arafat, le fondateur du Fatah mort en 2004, et du cheikh Ahmed Yassine, le fondateur de son rival islamiste, le Hamas, tué par les Israéliens la même année.
Sous les deux visages, les jeunes qui ont vécu la prise de pouvoir par la force du Hamas à Ghaza en 2007 avant une réconciliation entre les deux poids lourds de la politique palestinienne qui peine à se mettre en place dans les faits, ont inscrit en grosses lettres: "Oui à la réconciliation nationale". Dans l'enclave palestinienne, les murs ont commencé à se couvrir de messages politiques, d'appels à la grève et de rendez-vous pour manifester en 1987, lorsque débutait la première Intifada car, le graffiti est une forme d'art peu coûteuse et qui permet de toucher facilement les gens.
Au Sud, ils butent contre le point de passage de Rafah, fermé par l'Egypte, au Nord, les soldats israéliens les empêchent de franchir le point de passage d'Erez. Ces jeunes, comme la majorité des 1,8 million de Ghazaouis, n'ont aucune issue et n'ont connu depuis leur naissance que les limites de leur petite enclave côtière coincée entre l'Egypte, la Méditerranée et Israël.
Le sentiment d'enfermement, l'impuissance face aux bombardements, les deuils à répétition, l'humiliation et l'oppression, ces jeunes ont décidé de les traduire en dessin aux couleurs criardes ou pastel qui ornent les murs de Ghaza. Et dans les dessins ces jeunes gaffeurs lancent des messages pour dire que ghazaouis, aiment la vie, qu'ils en ont marre de la mort et des destructions.
Comme dans de nombreuses formes d'art dans la bande de Ghaza, la politique n'est jamais très loin. Près de la plage de Ghaza, sur les murs de l'Université Al-Azhar s'étalent en grand les portraits du dirigeant historique Yasser Arafat, le fondateur du Fatah mort en 2004, et du cheikh Ahmed Yassine, le fondateur de son rival islamiste, le Hamas, tué par les Israéliens la même année.
Sous les deux visages, les jeunes qui ont vécu la prise de pouvoir par la force du Hamas à Ghaza en 2007 avant une réconciliation entre les deux poids lourds de la politique palestinienne qui peine à se mettre en place dans les faits, ont inscrit en grosses lettres: "Oui à la réconciliation nationale". Dans l'enclave palestinienne, les murs ont commencé à se couvrir de messages politiques, d'appels à la grève et de rendez-vous pour manifester en 1987, lorsque débutait la première Intifada car, le graffiti est une forme d'art peu coûteuse et qui permet de toucher facilement les gens.


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