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Plus de peur que de mal
Deux secousses telluriques enregistrées à Blida
Publié dans Le Midi Libre le 24 - 12 - 2014

Alger, Boumerdès, Tizi-Ouzou et surtout Blida ont été ébranlées, hier matin à 07h33 puis à 9h2 par deux secousses telluriques successives qui ont provoqué quelques mouvements de panique au sein de la population.
Alger, Boumerdès, Tizi-Ouzou et surtout Blida ont été ébranlées, hier matin à 07h33 puis à 9h2 par deux secousses telluriques successives qui ont provoqué quelques mouvements de panique au sein de la population.
L'épicentre du premier séisme, d'une puissance de 3,4 sur l'échelle ouverte de Richter, enregistré par le Centre de recherche en astronomie, astrophysique et géophysique (CRAAG), était située dans la wilaya de Blida, plus précisément au nord-ouest de la commune de Hammam Melouane.
La seconde secousse, plus puissante - 4,9 - a été enregistrée dans cette même même wilaya, a indiqué le CRAAG précisant que son épicentre a été localisée à 3 km au sud de la localité de Chebli. Un tremblement de terre de magnitude 4,7 avait déjà été enregistré, vendredi dernier, dans cette région.
Il avait été suivi d'une série de répliques dont la dernière de magnitude 3,5 s'était produite dimanche à 4 km au nord-ouest de cette même localité. Joint par téléphone, le lieutenant-colonel, Farouk Achour, chargé de communication de la Protection civile a affirmé : « Nous avons effectué des sorties de reconnaissance dans les wilayas où la secousse a été ressentie : Alger, Blida, Médéa, Tipaza et Boumerdès, et nous n'avons enregistré aucun dégât matériel ni de victimes.
Nos éléments sont intervenus dans un seul cas à Ouled Yaïch (wilaya de Blida, ndlr) où un homme d'une quarantaine d'année s'est fracturé la jambe suite à une chute à l'intérieur de son domicile ». Les chercheurs, experts en astrophysique et géophysique, ne sont pas d'accord sur ces séismes qui connaissent depuis quelques années une plus grande activité. Pour Loth Bonatiro, repris par TSA, « l'activité sismique dans la région de la Mitidja n'est pas classique, donc liée aux mouvements des roches terrestres.
Ce type de séisme est dû à des explosions des eaux souterraines, vu que cette région renferme d'immenses réserves d'eau, tels que Hammam Melouane, Hammam Righa et Hammam Berouaguia. Ce phénomène se produit quand l'eau froide des pluies entre dans les couches souterraines et rencontre les eaux chaudes. Celui qui dit le contraire ne comprend pas le premier principe de la physique générale, qui dit que les corps réchauffés se dilatent, et quand ils reviennent à leurs températures ils se contractent ».
Il ajoutera que « La température qui varie est très importante dans la constitution de séismes, mais il y a aussi d'autres paramètres tels que le champ magnétique terrestre et la gravité métrique qui sont jusqu'à présent corrects donc on ne peut pas parler d'une activité sismique forte. Puisque les conditions ne sont pas toutes réunies ».
Ces explications ne sont pas partagées par le Centre de recherche en astronomie, astrophysique et géophysique (CRAAG). Pour Mohamed Hamadache, chercheur au CRAAG, cette activité sismique est justifiée « par la localisation géographique de l'Algérie située sur la plaque nord-africaine, qui est en interaction avec la plaque euro-asiatique.
L'énergie emmagasinée par ces frottements est libérée sous forme de secousses ». Selon le chercheur, « il s'agit d'une activité sismique continue qu'on peut qualifier de faible à modérée, car on enregistre mensuellement entre 80 et 90 secousses sur tout le territoire national, dont 90 % ne sont pas ressenties ». Concernant les causes de ces séismes, M. Hamadache estime qu'il s'agit de l'activité interne de notre planète.
« Le séisme est dû à des facteurs internes de la terre et non pas externes », assurant que « la canicule ne peut en aucun cas avoir une relation avec l'activité sismique de la Terre ». Selon le chercheur du CRAAG, la prédiction des tremblements de terre est quasiment impossible. « C'est vrai qu'il y a des zones qui sont plus sujettes aux séismes, comme le Nord algérien, mais il n'existe pas à l'échelle mondiale une méthodologie ou un instrument pour prédire un séisme ».
L'épicentre du premier séisme, d'une puissance de 3,4 sur l'échelle ouverte de Richter, enregistré par le Centre de recherche en astronomie, astrophysique et géophysique (CRAAG), était située dans la wilaya de Blida, plus précisément au nord-ouest de la commune de Hammam Melouane.
La seconde secousse, plus puissante - 4,9 - a été enregistrée dans cette même même wilaya, a indiqué le CRAAG précisant que son épicentre a été localisée à 3 km au sud de la localité de Chebli. Un tremblement de terre de magnitude 4,7 avait déjà été enregistré, vendredi dernier, dans cette région.
Il avait été suivi d'une série de répliques dont la dernière de magnitude 3,5 s'était produite dimanche à 4 km au nord-ouest de cette même localité. Joint par téléphone, le lieutenant-colonel, Farouk Achour, chargé de communication de la Protection civile a affirmé : « Nous avons effectué des sorties de reconnaissance dans les wilayas où la secousse a été ressentie : Alger, Blida, Médéa, Tipaza et Boumerdès, et nous n'avons enregistré aucun dégât matériel ni de victimes.
Nos éléments sont intervenus dans un seul cas à Ouled Yaïch (wilaya de Blida, ndlr) où un homme d'une quarantaine d'année s'est fracturé la jambe suite à une chute à l'intérieur de son domicile ». Les chercheurs, experts en astrophysique et géophysique, ne sont pas d'accord sur ces séismes qui connaissent depuis quelques années une plus grande activité. Pour Loth Bonatiro, repris par TSA, « l'activité sismique dans la région de la Mitidja n'est pas classique, donc liée aux mouvements des roches terrestres.
Ce type de séisme est dû à des explosions des eaux souterraines, vu que cette région renferme d'immenses réserves d'eau, tels que Hammam Melouane, Hammam Righa et Hammam Berouaguia. Ce phénomène se produit quand l'eau froide des pluies entre dans les couches souterraines et rencontre les eaux chaudes. Celui qui dit le contraire ne comprend pas le premier principe de la physique générale, qui dit que les corps réchauffés se dilatent, et quand ils reviennent à leurs températures ils se contractent ».
Il ajoutera que « La température qui varie est très importante dans la constitution de séismes, mais il y a aussi d'autres paramètres tels que le champ magnétique terrestre et la gravité métrique qui sont jusqu'à présent corrects donc on ne peut pas parler d'une activité sismique forte. Puisque les conditions ne sont pas toutes réunies ».
Ces explications ne sont pas partagées par le Centre de recherche en astronomie, astrophysique et géophysique (CRAAG). Pour Mohamed Hamadache, chercheur au CRAAG, cette activité sismique est justifiée « par la localisation géographique de l'Algérie située sur la plaque nord-africaine, qui est en interaction avec la plaque euro-asiatique.
L'énergie emmagasinée par ces frottements est libérée sous forme de secousses ». Selon le chercheur, « il s'agit d'une activité sismique continue qu'on peut qualifier de faible à modérée, car on enregistre mensuellement entre 80 et 90 secousses sur tout le territoire national, dont 90 % ne sont pas ressenties ». Concernant les causes de ces séismes, M. Hamadache estime qu'il s'agit de l'activité interne de notre planète.
« Le séisme est dû à des facteurs internes de la terre et non pas externes », assurant que « la canicule ne peut en aucun cas avoir une relation avec l'activité sismique de la Terre ». Selon le chercheur du CRAAG, la prédiction des tremblements de terre est quasiment impossible. « C'est vrai qu'il y a des zones qui sont plus sujettes aux séismes, comme le Nord algérien, mais il n'existe pas à l'échelle mondiale une méthodologie ou un instrument pour prédire un séisme ».


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