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Il y a "urgence de réécrire les programmes scolaires"
Nouria Benghebrit évoque les "ajustements" de la réforme
Publié dans Le Midi Libre le 05 - 01 - 2015

Nous préférons parler d'"ajustements que de réformes de la réforme" de l'Education nationale. C'est la précision apportée, hier, par la ministre de l'Education nationale, Nouria Benghebrit qui était l'hôte de l'émission "l'Invité de la rédaction" de la chaîne 3 de la Radio nationale. Une première décision : "La réécriture des programmes" qui datent de 2003 et qui est "une urgence".
Nous préférons parler d'"ajustements que de réformes de la réforme" de l'Education nationale. C'est la précision apportée, hier, par la ministre de l'Education nationale, Nouria Benghebrit qui était l'hôte de l'émission "l'Invité de la rédaction" de la chaîne 3 de la Radio nationale. Une première décision : "La réécriture des programmes" qui datent de 2003 et qui est "une urgence".
La réécriture des programmes scolaires est une « urgence » a-t-elle affirmé, avouant que Commission nationale pédagogique a reconnu cette urgence. Justifiant cette urgence, la ministre a indiqué que ces programmes ont été élaborés dans un contexte d'« indisponibilité » d'un document d'orientation globale définissant l'orientation scolaire.
Nous sommes en pleine phase de ces « ajustements », a-t-elle souligné, indiquant que les nouveaux programmes vont être lancés en mars 2015 pour la 1ère et 2ème primaire et la 1ère année moyenne. Les cahiers de charges vont être lancés, a-t-elle annoncé pour que les manuels puissent être rédigés conformément au programme mis en place.
Deux importantes décisions ont été prises assure la ministre qui révèle qu'une réflexion est engagée sur le comment organiser l'année scolaire, ses programmes et son rythme. « Fallait-il aller à la même rentrée, aux mêmes heures pour l'ensemble des écoles du pays ? », s'est-elle interrogé pour expliquer la démarche que suivra son département ministériel pour le reste de l'année scolaire en cours. Nouria Benghebrit a estimé que les « ajustements » pour le secondaire, « c'est plus compliqué ».
Une réflexion dans ce sens « démarrera fin janvier », a-t-elle annoncé, soulignant que « la réforme du système éducatif demande du temps », arguant que « c'est un long cycle de formation qui se construit sur une accumulation de formation ». La ministre de l'Education nationale, Nouria Benghebrit ,persiste et signe : « Plus de seuil de révision pour l'examen du baccalauréat », a-telle martelé. Cependant, Nouria Benghebrit a tenu à rassurer les élèves des classes d'examen que la proposition qui a été retenue « est la valorisation du travail continu des élèves ».
En termes plus clairs, c'est la fiche d'évaluation (synthèse) qui va compter pour ceux qui ont bien travaillé au Bac. Il n'y aura pas de 2e session, ni de rachat, at-elle confirmé, soulignant que « nous encourageons ceux qui travaillent ». La ministre de l'Education nationale avait annoncé cette décision à la rentrée scolaire 2014-2015. « Il n'y aura plus de seuil, nous refusons, honnêtement de grever l'avenir de nos enfants» a-t-elle déclaré, en octobre dernier, sur les ondes de la radio Chaîne 3. Nouria Benghebrit, qui a motivé la décision par le recul du niveau des élèves.
Quant à l'éventualité d'une seconde session pour le Bac à l'avenir, la ministre de l'Education nationale indique qu'« il faut la soumettre aux pouvoirs publics » en ce sens que « l'organisation d'une telle session engendre des coûts et une forte mobilisation des ressources humaines », a-t-elle justifié. Pour ce qui est de la 2e session pour l'examen de la 5e année, elle a estimé qu'« elle a abouti à très peu de résultats ». Evoquant les dernières mesures prises par le gouvernement notamment le gel des recrutements dans la Fonction publique, Nouria Benghebtit souligne que son secteur n'est pas « concerné par l'austérité, du fait qu'on ne peut pas ouvrir des écoles et des établissements moyens et secondaires sans accompagnement pédagogique».
Elle annonce que « 7.000 postes seront pourvus dès les prochains mois et pour combler le déficit dans le secteur où le recrutement pourra arriver au double de ce chiffre », soulignant l'existence des ressources humaines et des potentialités pour les différents paliers d'enseignement. « Les besoins pour l'année prochaine seront examinés à partir du mois en cours », a précisé la ministre, prévoyant l'ouverture de nouveaux établissements scolaires afin de lutter contre la surcharge des classes. Mme Benghebrit a, par ailleurs, informé de la tenue prochaine d'un conseil interministériel (CIM) qui sera consacré précisément à la rentrée scolaire 2015-2016 et qui en définira les « priorités ».
Abordant le volet du dialogue social avec les différents partenaires, la ministre a assuré que des progrès « gigantesques » ont été réalisés à l'issue des différents pourparlers, précisant que sur les 36 revendications des syndicats, 34 ont été « satisfaites ». « Le débat arrêté avec le partenaire social consistait en la mise en place d'un pacte pour résoudre définitivement les problèmes liés au secteur », notamment la médecine du travail et la problématique qu'il pose, a-t-elle explicité, relevant que « ce n'est pas les conflits qui perturbent, mais leurs méthodes de résolution où il fait quasiment usage de la grève pour un problème »
La ministre a annoncé, enfin, la mise en place, janvier courant, de l'Observatoire de l'éducation et de la formation, dont les textes juridiques existent mais non encore mis en application. Ils le seront en janvier, a-t-elle annoncé. Interpellée sur le chapitre de l'enseignement privé, la ministre a assuré que la place du privé demeure « faible », dès lors que le nombre d'élèves qui y sont inscrits représentent moins de 1 % des scolarisés. « Il y a de la place pour des investissements selon un cahier de charges et avec obligation de résultats. Ce qui est néanmoins important est que le programme national soit la seule référence », a-t-elle, par ailleurs, indiqué.
La réécriture des programmes scolaires est une « urgence » a-t-elle affirmé, avouant que Commission nationale pédagogique a reconnu cette urgence. Justifiant cette urgence, la ministre a indiqué que ces programmes ont été élaborés dans un contexte d'« indisponibilité » d'un document d'orientation globale définissant l'orientation scolaire.
Nous sommes en pleine phase de ces « ajustements », a-t-elle souligné, indiquant que les nouveaux programmes vont être lancés en mars 2015 pour la 1ère et 2ème primaire et la 1ère année moyenne. Les cahiers de charges vont être lancés, a-t-elle annoncé pour que les manuels puissent être rédigés conformément au programme mis en place.
Deux importantes décisions ont été prises assure la ministre qui révèle qu'une réflexion est engagée sur le comment organiser l'année scolaire, ses programmes et son rythme. « Fallait-il aller à la même rentrée, aux mêmes heures pour l'ensemble des écoles du pays ? », s'est-elle interrogé pour expliquer la démarche que suivra son département ministériel pour le reste de l'année scolaire en cours. Nouria Benghebrit a estimé que les « ajustements » pour le secondaire, « c'est plus compliqué ».
Une réflexion dans ce sens « démarrera fin janvier », a-t-elle annoncé, soulignant que « la réforme du système éducatif demande du temps », arguant que « c'est un long cycle de formation qui se construit sur une accumulation de formation ». La ministre de l'Education nationale, Nouria Benghebrit ,persiste et signe : « Plus de seuil de révision pour l'examen du baccalauréat », a-telle martelé. Cependant, Nouria Benghebrit a tenu à rassurer les élèves des classes d'examen que la proposition qui a été retenue « est la valorisation du travail continu des élèves ».
En termes plus clairs, c'est la fiche d'évaluation (synthèse) qui va compter pour ceux qui ont bien travaillé au Bac. Il n'y aura pas de 2e session, ni de rachat, at-elle confirmé, soulignant que « nous encourageons ceux qui travaillent ». La ministre de l'Education nationale avait annoncé cette décision à la rentrée scolaire 2014-2015. « Il n'y aura plus de seuil, nous refusons, honnêtement de grever l'avenir de nos enfants» a-t-elle déclaré, en octobre dernier, sur les ondes de la radio Chaîne 3. Nouria Benghebrit, qui a motivé la décision par le recul du niveau des élèves.
Quant à l'éventualité d'une seconde session pour le Bac à l'avenir, la ministre de l'Education nationale indique qu'« il faut la soumettre aux pouvoirs publics » en ce sens que « l'organisation d'une telle session engendre des coûts et une forte mobilisation des ressources humaines », a-t-elle justifié. Pour ce qui est de la 2e session pour l'examen de la 5e année, elle a estimé qu'« elle a abouti à très peu de résultats ». Evoquant les dernières mesures prises par le gouvernement notamment le gel des recrutements dans la Fonction publique, Nouria Benghebtit souligne que son secteur n'est pas « concerné par l'austérité, du fait qu'on ne peut pas ouvrir des écoles et des établissements moyens et secondaires sans accompagnement pédagogique».
Elle annonce que « 7.000 postes seront pourvus dès les prochains mois et pour combler le déficit dans le secteur où le recrutement pourra arriver au double de ce chiffre », soulignant l'existence des ressources humaines et des potentialités pour les différents paliers d'enseignement. « Les besoins pour l'année prochaine seront examinés à partir du mois en cours », a précisé la ministre, prévoyant l'ouverture de nouveaux établissements scolaires afin de lutter contre la surcharge des classes. Mme Benghebrit a, par ailleurs, informé de la tenue prochaine d'un conseil interministériel (CIM) qui sera consacré précisément à la rentrée scolaire 2015-2016 et qui en définira les « priorités ».
Abordant le volet du dialogue social avec les différents partenaires, la ministre a assuré que des progrès « gigantesques » ont été réalisés à l'issue des différents pourparlers, précisant que sur les 36 revendications des syndicats, 34 ont été « satisfaites ». « Le débat arrêté avec le partenaire social consistait en la mise en place d'un pacte pour résoudre définitivement les problèmes liés au secteur », notamment la médecine du travail et la problématique qu'il pose, a-t-elle explicité, relevant que « ce n'est pas les conflits qui perturbent, mais leurs méthodes de résolution où il fait quasiment usage de la grève pour un problème »
La ministre a annoncé, enfin, la mise en place, janvier courant, de l'Observatoire de l'éducation et de la formation, dont les textes juridiques existent mais non encore mis en application. Ils le seront en janvier, a-t-elle annoncé. Interpellée sur le chapitre de l'enseignement privé, la ministre a assuré que la place du privé demeure « faible », dès lors que le nombre d'élèves qui y sont inscrits représentent moins de 1 % des scolarisés. « Il y a de la place pour des investissements selon un cahier de charges et avec obligation de résultats. Ce qui est néanmoins important est que le programme national soit la seule référence », a-t-elle, par ailleurs, indiqué.


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