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Sellal reprend ses prérogatives
Gaz de schiste
Publié dans Le Midi Libre le 22 - 01 - 2015

Il a parlé, le Premier ministre, Abdelmalek Sellal. Sur le gaz qui « pollue » l'atmosphère à In Salah et dans le Grand-Sud algérien. Les populations de ces régions sont sorties dans la rue pour crier leur opposition à ce projet qui « polluerait » l'environnement, l'eau, la faune et la flore de l'extrême sud du pays.
Il a parlé, le Premier ministre, Abdelmalek Sellal. Sur le gaz qui « pollue » l'atmosphère à In Salah et dans le Grand-Sud algérien. Les populations de ces régions sont sorties dans la rue pour crier leur opposition à ce projet qui « polluerait » l'environnement, l'eau, la faune et la flore de l'extrême sud du pays.
Abdelmalek Sellal a donné la suite que réservera Bouteflika à ce projet. Demain, sera « le jour d'après » pour la capitale du Tidikelt. Elle court, elle court la rumeur ! Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika aurait ordonné le gel du forage du gaz de schiste à In Salah. Le conditionnel est de mise. Et pour cause. Personne ne peut jurer des intentions du chef de l'Etat sur ce dossier sensible de par ses implications économiques, sociales et environnementales.
Elle court la rumeur ! Un quotidien national, citant un membre du comité de coordination de la protestation des habitants d'In Salah a confirmé l'information concernant cette décision en confiant que l'émissaire de Bouteflika sur ce dossier, le généralmajor Abdelghani Hamel, « reviendra comme promis avant la fin de semaine à In Salah pour l'annonce officielle de cette décision ». Hier, l'ENTV avait annoncé que le Premier ministre, Abdelmalek Sellal sera l'invité de l'émission Hiwar Saa au cours de laquelle le Premier ministre reviendra sur l'exploration du gaz de schiste et la chute du prix du pétrole, avec ses conséquences sur l'économie nationale.
L'annonce de l'abandon de l'exploitation du gaz de schiste ou du moins le gel du projet pour un débat contradictoire serein sur cette option pour rassurer les habitants de la région sur tous les aspects du projet, sera-t-elle faite par Abdelmalek Sellal au cours de cette émission. Ou du moins, le Premier ministre, tout en affirmant que l'exploitation du gaz de schiste est « incontournable », donnera de solides garanties pour la préservation de l'environnement de la région et de la nappe phréatique. Et quid de la promesse de Hamel de revenir à In Salah avec dans ses bagages la « bonne » nouvelle !
Aucun des gouvernements qui se sont succédé depuis l'indépendance du pays ne s'est trouvé face à un « sérieux » problème pris à bras le corps par une profonde « conscience citoyenne » soucieuse de l'avenir de ses enfants et de celui du pays.
Elle court la rumeur ! Le président Bouteflika maintenant qu'il a été informé est personnellement interpellé pour trancher la question de l'exploration du gaz de schiste et aurait décidé de satisfaire la revendication populaire d'arrêter le projet d'exploration du gaz de schiste à In Salah après avoir entendu l'exposé de son « envoyé spécial » sur les lieux, le Directeur général de la Sûreté nationale, Abdelghani Hamel.
Le général-major Abdelghani Hamel était à In Salah au 21e jour de protestation contre la mise en exploitation du premier puits de gaz de schiste du pays. Une rencontre avait réuni, dans la ville du Tidikelt, le premier responsable de la Sûreté nationale et les membres qui l'accompagnaient, ainsi que du fils du chef spirituel de la zaouïa de Moulay Reggani d'Adrar.
A l'issue de cette rencontre le généralmajor Abdelghani Hamel avait promis, aux gens de la ville, notamment les « sages » et les membres du comité de coordination de la protestation des habitants d'In Salah avec lesquels il a négocié, de revenir dans deux jours avec la réponse du président Bouteflika. C'est le suspense à In Salah. La ville retient son souffle.
Les nerfs sont à fleur de peau, malgré les assurances des membres du comité qui veillent à préserver le Tidikelt de toutes les « souillures » induites par l'exploitation du gaz de schiste. Cependant, rien n'est sûr quant à la décision définitive que prendra Abdelaziz Bouteflika sur ce dossier à plusieurs dimensions. Un arrêt définitif ? Un gel ou un moratoire dans l'exploration du gaz de schiste ?
La réponse est attendue avec fébrilité par les populations du Tidikelt qui souhaitent que le chef de l'Etat acquiesce favorablement à leurs revendications « légitimes » en décrétant l'abandon ou le gel de l'exploitation du gaz de schiste. « Nous n'avons aucune concession à faire ; notre revendication reste la même, à savoir l'arrêt du projet d'exploitation du gaz de schiste », clament à qui veut les entendre les habitants de In Salah et du Grand-Sud algérien. Un message clair et sans ambiguïté pour Bouteflika qui doit trancher sans tarder en son âme et conscience.
Abdelmalek Sellal a donné la suite que réservera Bouteflika à ce projet. Demain, sera « le jour d'après » pour la capitale du Tidikelt. Elle court, elle court la rumeur ! Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika aurait ordonné le gel du forage du gaz de schiste à In Salah. Le conditionnel est de mise. Et pour cause. Personne ne peut jurer des intentions du chef de l'Etat sur ce dossier sensible de par ses implications économiques, sociales et environnementales.
Elle court la rumeur ! Un quotidien national, citant un membre du comité de coordination de la protestation des habitants d'In Salah a confirmé l'information concernant cette décision en confiant que l'émissaire de Bouteflika sur ce dossier, le généralmajor Abdelghani Hamel, « reviendra comme promis avant la fin de semaine à In Salah pour l'annonce officielle de cette décision ». Hier, l'ENTV avait annoncé que le Premier ministre, Abdelmalek Sellal sera l'invité de l'émission Hiwar Saa au cours de laquelle le Premier ministre reviendra sur l'exploration du gaz de schiste et la chute du prix du pétrole, avec ses conséquences sur l'économie nationale.
L'annonce de l'abandon de l'exploitation du gaz de schiste ou du moins le gel du projet pour un débat contradictoire serein sur cette option pour rassurer les habitants de la région sur tous les aspects du projet, sera-t-elle faite par Abdelmalek Sellal au cours de cette émission. Ou du moins, le Premier ministre, tout en affirmant que l'exploitation du gaz de schiste est « incontournable », donnera de solides garanties pour la préservation de l'environnement de la région et de la nappe phréatique. Et quid de la promesse de Hamel de revenir à In Salah avec dans ses bagages la « bonne » nouvelle !
Aucun des gouvernements qui se sont succédé depuis l'indépendance du pays ne s'est trouvé face à un « sérieux » problème pris à bras le corps par une profonde « conscience citoyenne » soucieuse de l'avenir de ses enfants et de celui du pays.
Elle court la rumeur ! Le président Bouteflika maintenant qu'il a été informé est personnellement interpellé pour trancher la question de l'exploration du gaz de schiste et aurait décidé de satisfaire la revendication populaire d'arrêter le projet d'exploration du gaz de schiste à In Salah après avoir entendu l'exposé de son « envoyé spécial » sur les lieux, le Directeur général de la Sûreté nationale, Abdelghani Hamel.
Le général-major Abdelghani Hamel était à In Salah au 21e jour de protestation contre la mise en exploitation du premier puits de gaz de schiste du pays. Une rencontre avait réuni, dans la ville du Tidikelt, le premier responsable de la Sûreté nationale et les membres qui l'accompagnaient, ainsi que du fils du chef spirituel de la zaouïa de Moulay Reggani d'Adrar.
A l'issue de cette rencontre le généralmajor Abdelghani Hamel avait promis, aux gens de la ville, notamment les « sages » et les membres du comité de coordination de la protestation des habitants d'In Salah avec lesquels il a négocié, de revenir dans deux jours avec la réponse du président Bouteflika. C'est le suspense à In Salah. La ville retient son souffle.
Les nerfs sont à fleur de peau, malgré les assurances des membres du comité qui veillent à préserver le Tidikelt de toutes les « souillures » induites par l'exploitation du gaz de schiste. Cependant, rien n'est sûr quant à la décision définitive que prendra Abdelaziz Bouteflika sur ce dossier à plusieurs dimensions. Un arrêt définitif ? Un gel ou un moratoire dans l'exploration du gaz de schiste ?
La réponse est attendue avec fébrilité par les populations du Tidikelt qui souhaitent que le chef de l'Etat acquiesce favorablement à leurs revendications « légitimes » en décrétant l'abandon ou le gel de l'exploitation du gaz de schiste. « Nous n'avons aucune concession à faire ; notre revendication reste la même, à savoir l'arrêt du projet d'exploitation du gaz de schiste », clament à qui veut les entendre les habitants de In Salah et du Grand-Sud algérien. Un message clair et sans ambiguïté pour Bouteflika qui doit trancher sans tarder en son âme et conscience.


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