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Le Brent à près de 57 dollars
Nouveau rebond des cours du pétrole
Publié dans Le Midi Libre le 04 - 02 - 2015

Les cours du pétrole poursuivent leur remontée pour la 3e journée consécutive. En début d'après midi, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mars valait 56,98 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 2,23 dollars par rapport à la clôture de lundi.
Les cours du pétrole poursuivent leur remontée pour la 3e journée consécutive. En début d'après midi, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mars valait 56,98 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 2,23 dollars par rapport à la clôture de lundi.
L'Opep n'y est pour rien. Les raisons sont à chercher dans l'arrêt de certaines raffineries aux USA. Des causes conjoncturelles ? Le baril était en hausse, hier, en cours d'échanges européens, et pour la troisième journée consécutive, toujours aidé par la grève des raffineries aux Etats-Unis et soutenu par le retour des investisseurs souhaitant profiter du regain d'élan de l'or noir sur les marchés.
En début d'après midi, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mars valait 56,98 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 2,23 dollars par rapport à la clôture de lundi. Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude (WTI) pour la même échéance gagnait 1,80 dollar à 51,37 dollars.
Les raisons avancées pour expliquer ce raffermissement des prix du baril, selon les experts de JBC Energy sont d'une part, « les cours du pétrole étaient toujours aidés par la grève dans certaines raffineries aux Etats-Unis qui pourrait affecter 10% de la production de produits pétroliers, même si pour le moment seule une raffinerie a annoncé un arrêt des= opérations ».
D'autre part par « la crainte d'un éventuel déficit de produits pétroliers, notamment d'essence, s'est traduite par un fort rebond des prix de l'essence sur les marchés, ce qui a également aidé les cours du pétrole brut », expliquait de son côté, Ole Hansen, analyste chez Saxo Bank.
Ce rebond a également été alimenté par le retour des investisseurs, cherchant à effectuer quelques achats à bon compte avant un éventuel regain prolongé d'élan de l'or noir. Il semble que l'élan positif que cela a créé pourrait se poursuivre à court terme, ajoutait M. Hansen.
Selon d'autres sources, notamment les analystes du courtier PVM, les prix jouent leur rôle en encourageant la demande et en décourageant l'offre. Même s'il n'y a pas encore de réelle preuve d'une réduction mondiale de la production, les coupes dans les dépenses d'investissements affecteront l'offre dans le futur, soulignait-on chez PVM.
C'est le cas du géant pétrolier britannique BP qui a annoncé, hier, une réduction de 4 à 6 milliards de dollars de ses investissements en 2015, à cause de la chute des cours. Le groupe prévoit également de réduire ses dépenses d'exploration et de repousser certains projets plus mineurs. BP emboîtait ainsi le pas aux géants pétroliers Shell, Exxon et Total, qui ont annoncé la semaine dernière des réductions de leurs dépenses d'investissements.
Mais les opérateurs de marché restaient toutefois prudents, car l'offre mondiale demeure pour le moment excédentaire et devrait continuer à peser sur les cours même si les prix bas encouragent la demande. « Après plus de 200 jours de déclin, nous avons vu le Brent et le WTI reprendre un élan positif. Mais les fondamentaux de marché ne justifient pas encore une reprise majeure si l'on considère que l'offre mondiale, déjà excédentaire, pourrait continuer à croître dans les prochains mois », prévenait M. Hansen de Saxo Bank.
Rappelons que le pétrole avait déjà connu une séance de forte hausse vendredi. Les professionnels évoquaient pour prétexte la grève dans les raffineries américaines pour expliquer ce phénomène, qui montre surtout la grande nervosité qui règne dans le compartiment des matières premières, en particulier de l'or noir... Selon un spécialiste, le débrayage dans les raffineries est en fait plutôt négatif pour le prix du brut, mais positif pour les marges de produits raffinés, ce qui, in fine, et par le jeu des rachats de couverture, profite finalement à l'or noir.
Prix d'équilibre entre 50 et 70 $ pour 2015
Par ailleurs, le prix d'équilibre du baril de pétrole brut devrait se situer entre 50 et 70 dollars en 2015, a estimé, her, l'organisme de recherche IFP EN. On peut estimer que le prix d'équilibre en 2015 pour éliminer les excédents est situé entre 50 et 70 dollars par baril, a déclaré le président de l'IFP Energies nouvelles, Olivier Appert, lors d'une conférence de presse. Les prix de l'or noir ont plongé de 60 % depuis juin dernier, en raison d'une demande faible dans une économie mondiale atone, face à une offre abondante alimentée par la production de pétrole de schiste aux Etats-Unis, sur fond d'indifférence des marchés aux tensions géopolitiques au Moyen- Orient.
L'IFP EN n'exclut toutefois pas que les cours continuent à évoluer plus bas que la fourchette évoquée, du moins à court terme. La baisse des prix n'a pas d'impact significatif sur la demande à court terme : il est nécessaire d'attendre quelques mois que la demande réagisse à la baisse des prix. Deuxième point, l'ajustement de la production n'est pas non plus immédiat et tant que le prix est supérieur au coût opératoire, la production continue à son niveau maximum, a expliqué M. Appert.
L'Opep n'y est pour rien. Les raisons sont à chercher dans l'arrêt de certaines raffineries aux USA. Des causes conjoncturelles ? Le baril était en hausse, hier, en cours d'échanges européens, et pour la troisième journée consécutive, toujours aidé par la grève des raffineries aux Etats-Unis et soutenu par le retour des investisseurs souhaitant profiter du regain d'élan de l'or noir sur les marchés.
En début d'après midi, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mars valait 56,98 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 2,23 dollars par rapport à la clôture de lundi. Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude (WTI) pour la même échéance gagnait 1,80 dollar à 51,37 dollars.
Les raisons avancées pour expliquer ce raffermissement des prix du baril, selon les experts de JBC Energy sont d'une part, « les cours du pétrole étaient toujours aidés par la grève dans certaines raffineries aux Etats-Unis qui pourrait affecter 10% de la production de produits pétroliers, même si pour le moment seule une raffinerie a annoncé un arrêt des= opérations ».
D'autre part par « la crainte d'un éventuel déficit de produits pétroliers, notamment d'essence, s'est traduite par un fort rebond des prix de l'essence sur les marchés, ce qui a également aidé les cours du pétrole brut », expliquait de son côté, Ole Hansen, analyste chez Saxo Bank.
Ce rebond a également été alimenté par le retour des investisseurs, cherchant à effectuer quelques achats à bon compte avant un éventuel regain prolongé d'élan de l'or noir. Il semble que l'élan positif que cela a créé pourrait se poursuivre à court terme, ajoutait M. Hansen.
Selon d'autres sources, notamment les analystes du courtier PVM, les prix jouent leur rôle en encourageant la demande et en décourageant l'offre. Même s'il n'y a pas encore de réelle preuve d'une réduction mondiale de la production, les coupes dans les dépenses d'investissements affecteront l'offre dans le futur, soulignait-on chez PVM.
C'est le cas du géant pétrolier britannique BP qui a annoncé, hier, une réduction de 4 à 6 milliards de dollars de ses investissements en 2015, à cause de la chute des cours. Le groupe prévoit également de réduire ses dépenses d'exploration et de repousser certains projets plus mineurs. BP emboîtait ainsi le pas aux géants pétroliers Shell, Exxon et Total, qui ont annoncé la semaine dernière des réductions de leurs dépenses d'investissements.
Mais les opérateurs de marché restaient toutefois prudents, car l'offre mondiale demeure pour le moment excédentaire et devrait continuer à peser sur les cours même si les prix bas encouragent la demande. « Après plus de 200 jours de déclin, nous avons vu le Brent et le WTI reprendre un élan positif. Mais les fondamentaux de marché ne justifient pas encore une reprise majeure si l'on considère que l'offre mondiale, déjà excédentaire, pourrait continuer à croître dans les prochains mois », prévenait M. Hansen de Saxo Bank.
Rappelons que le pétrole avait déjà connu une séance de forte hausse vendredi. Les professionnels évoquaient pour prétexte la grève dans les raffineries américaines pour expliquer ce phénomène, qui montre surtout la grande nervosité qui règne dans le compartiment des matières premières, en particulier de l'or noir... Selon un spécialiste, le débrayage dans les raffineries est en fait plutôt négatif pour le prix du brut, mais positif pour les marges de produits raffinés, ce qui, in fine, et par le jeu des rachats de couverture, profite finalement à l'or noir.
Prix d'équilibre entre 50 et 70 $ pour 2015
Par ailleurs, le prix d'équilibre du baril de pétrole brut devrait se situer entre 50 et 70 dollars en 2015, a estimé, her, l'organisme de recherche IFP EN. On peut estimer que le prix d'équilibre en 2015 pour éliminer les excédents est situé entre 50 et 70 dollars par baril, a déclaré le président de l'IFP Energies nouvelles, Olivier Appert, lors d'une conférence de presse. Les prix de l'or noir ont plongé de 60 % depuis juin dernier, en raison d'une demande faible dans une économie mondiale atone, face à une offre abondante alimentée par la production de pétrole de schiste aux Etats-Unis, sur fond d'indifférence des marchés aux tensions géopolitiques au Moyen- Orient.
L'IFP EN n'exclut toutefois pas que les cours continuent à évoluer plus bas que la fourchette évoquée, du moins à court terme. La baisse des prix n'a pas d'impact significatif sur la demande à court terme : il est nécessaire d'attendre quelques mois que la demande réagisse à la baisse des prix. Deuxième point, l'ajustement de la production n'est pas non plus immédiat et tant que le prix est supérieur au coût opératoire, la production continue à son niveau maximum, a expliqué M. Appert.


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