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Libye : l'embrasement
Al-Sissi demande une résolution de l'ONU pour une intervention militaire
Publié dans Le Midi Libre le 18 - 02 - 2015

Pour le président égyptien le chaos qui règne en Libye concerne aussi bien les pays voisins, la région et toute l'Europe. Le président égyptien, Abdel Fattah Al-Sissi, a appelé hier à l'adoption d'une résolution du Conseil de sécurité des Nations unies (Onu) permettant une intervention militaire internationale en Libye.
Pour le président égyptien le chaos qui règne en Libye concerne aussi bien les pays voisins, la région et toute l'Europe. Le président égyptien, Abdel Fattah Al-Sissi, a appelé hier à l'adoption d'une résolution du Conseil de sécurité des Nations unies (Onu) permettant une intervention militaire internationale en Libye.
Le président égyptien, lors d'une interview au Caire accordé à la radio Europe 1, a estimé qu"'il n'y a pas d'autre choix", compte tenu que "le peuple libyen est d'accord et nous appelle à agir pour rétablir la sécurité et la stabilité".
"Le chaos qui règne en Libye ne menace pas seulement l'Egypte, pays voisin, mais aussi toute la région et l'Europe", a estimé le chef de l'Etat égyptien. "(...) Ce qui se passe en Libye va transformer ce pays en un terreau qui va menacer l'ensemble de la région, pas uniquement l'Egypte mais aussi le bassin méditerranéen et l'Europe. Il faut traiter ce problème, car la mission n'a pas été achevée par nos amis européens", a poursuivi le président Al-Sissi.
"Quand la situation en Libye s'est détériorée, nous avons dit qu'il y aurait un grand danger, pas seulement pour les Libyens mais pour les voisins et les Européens. Nous devons travailler ensemble pour battre le terrorisme", a-t-il rappelé. Le président égyptien a qualifié le massacre de 21 Egyptiens en Libye par des hommes se réclamant de l'organisation autoproclamée "Etat islamique (Daech) de "crime haïssable contre l'humanité, pas seulement contre les Egyptiens".
Abdel Fattah al-Sissi a également appelé à la levée de l'embargo sur les armes à destination du gouvernement légitime de la Libye. "Il faut lever l'embargo sur les armes à destination de l'armée libyenne pour lui donner l'occasion de défendre son peuple, son pays et ses choix", a-t-il ainsi estimé. Lundi, à l'issue d'une conversation téléphonique avec le président français, François Hollande, les deux dirigeants ont demandé une réunion du Conseil de sécurité des Nations unies et "de nouvelles mesures" contre Daech.
Le Conseil de sécurité de l'Onu a condamné lundi le massacre de Daech, affirmant que "cet acte lâche et odieux (...) démontre une nouvelle fois la brutalité de l'EI". En représailles à la décapitation des ressortissants égyptiens enlevés en Libye, des avions de combat égyptiens ont bombardé lundi des positions du groupe Etat islamique dans ce pays en crise depuis 2011. Des combats durant lesquels au moins 50 éléments de l'organisation autoproclamée Etat islamique ont été tués dans des frappes aériennes menées par les armées égyptienne et libyenne en Libye, a annoncé un haut gradé libyen. Un précédent bilan avait fait état de 40 morts.
Il était impossible de confirmer de source indépendante le bilan "d'au moins 50" morts avancé par le chef de l'aviation libyenne Saqr al-Jaroushi à la chaîne de télévision privée égyptienne CBC Extra. Le porte-parole de l'armée libyenne, le colonel Ahmed Al-Mesmari, a cependant indiqué ne pas être en mesure de donner un bilan. Des médias proches de la coalition des milices de Fajr Libya qui contrôlent Tripoli ont pour leur part fait état de 7 victimes civiles, dont au moins 3 enfants. Ce bilan a été démenti par M. Al- Mesmari, selon lequel les seules habitations visées étaient vides.
Les avions de combats libyens et égyptiens ont pris pour cible en Libye des positions de l'organisation autoproclamée Etat islamique, y compris des dépôts d'armes, dans la région de Derna, à environ 1.300 km à l'est de Tripoli, a affirmé M. Al- Jaroushi. Le colonel Al-Mesmari a par ailleurs indiqué que l'armée avait transmis à l'Egypte des informations sur les cibles visées par ses appareils.
"Nous avons donné les cibles à l'Egypte", a-t-il déclaré. M. Al-Jaroushi a confirmé qu'il y avait "un niveau élevé de coordination" entre les armées. La Libye est plongée dans le chaos depuis la chute en 2011, les autorités ne parvenant pas à contrôler les dizaines de milices formées d'ex-insurgés qui font la loi face à une armée et une police régulières affaiblies.
Le président égyptien, lors d'une interview au Caire accordé à la radio Europe 1, a estimé qu"'il n'y a pas d'autre choix", compte tenu que "le peuple libyen est d'accord et nous appelle à agir pour rétablir la sécurité et la stabilité".
"Le chaos qui règne en Libye ne menace pas seulement l'Egypte, pays voisin, mais aussi toute la région et l'Europe", a estimé le chef de l'Etat égyptien. "(...) Ce qui se passe en Libye va transformer ce pays en un terreau qui va menacer l'ensemble de la région, pas uniquement l'Egypte mais aussi le bassin méditerranéen et l'Europe. Il faut traiter ce problème, car la mission n'a pas été achevée par nos amis européens", a poursuivi le président Al-Sissi.
"Quand la situation en Libye s'est détériorée, nous avons dit qu'il y aurait un grand danger, pas seulement pour les Libyens mais pour les voisins et les Européens. Nous devons travailler ensemble pour battre le terrorisme", a-t-il rappelé. Le président égyptien a qualifié le massacre de 21 Egyptiens en Libye par des hommes se réclamant de l'organisation autoproclamée "Etat islamique (Daech) de "crime haïssable contre l'humanité, pas seulement contre les Egyptiens".
Abdel Fattah al-Sissi a également appelé à la levée de l'embargo sur les armes à destination du gouvernement légitime de la Libye. "Il faut lever l'embargo sur les armes à destination de l'armée libyenne pour lui donner l'occasion de défendre son peuple, son pays et ses choix", a-t-il ainsi estimé. Lundi, à l'issue d'une conversation téléphonique avec le président français, François Hollande, les deux dirigeants ont demandé une réunion du Conseil de sécurité des Nations unies et "de nouvelles mesures" contre Daech.
Le Conseil de sécurité de l'Onu a condamné lundi le massacre de Daech, affirmant que "cet acte lâche et odieux (...) démontre une nouvelle fois la brutalité de l'EI". En représailles à la décapitation des ressortissants égyptiens enlevés en Libye, des avions de combat égyptiens ont bombardé lundi des positions du groupe Etat islamique dans ce pays en crise depuis 2011. Des combats durant lesquels au moins 50 éléments de l'organisation autoproclamée Etat islamique ont été tués dans des frappes aériennes menées par les armées égyptienne et libyenne en Libye, a annoncé un haut gradé libyen. Un précédent bilan avait fait état de 40 morts.
Il était impossible de confirmer de source indépendante le bilan "d'au moins 50" morts avancé par le chef de l'aviation libyenne Saqr al-Jaroushi à la chaîne de télévision privée égyptienne CBC Extra. Le porte-parole de l'armée libyenne, le colonel Ahmed Al-Mesmari, a cependant indiqué ne pas être en mesure de donner un bilan. Des médias proches de la coalition des milices de Fajr Libya qui contrôlent Tripoli ont pour leur part fait état de 7 victimes civiles, dont au moins 3 enfants. Ce bilan a été démenti par M. Al- Mesmari, selon lequel les seules habitations visées étaient vides.
Les avions de combats libyens et égyptiens ont pris pour cible en Libye des positions de l'organisation autoproclamée Etat islamique, y compris des dépôts d'armes, dans la région de Derna, à environ 1.300 km à l'est de Tripoli, a affirmé M. Al- Jaroushi. Le colonel Al-Mesmari a par ailleurs indiqué que l'armée avait transmis à l'Egypte des informations sur les cibles visées par ses appareils.
"Nous avons donné les cibles à l'Egypte", a-t-il déclaré. M. Al-Jaroushi a confirmé qu'il y avait "un niveau élevé de coordination" entre les armées. La Libye est plongée dans le chaos depuis la chute en 2011, les autorités ne parvenant pas à contrôler les dizaines de milices formées d'ex-insurgés qui font la loi face à une armée et une police régulières affaiblies.


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