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Le film Timbuktu triomphe avec sept prix
César 2015
Publié dans Le Midi Libre le 23 - 02 - 2015

Célébrant la tolérance face à l'obscurantisme, le film est inspiré de faits réels après que le nord du Mali soit tombé en 2012 sous la coupe de groupes djihadistes liés à Al-Qaïda.
Célébrant la tolérance face à l'obscurantisme, le film est inspiré de faits réels après que le nord du Mali soit tombé en 2012 sous la coupe de groupes djihadistes liés à Al-Qaïda.
Le film franco-mauritanien Timbuktu d'Abderrahmane Sissako, chronique de la vie quotidienne dans le nord du Mali sous la coupe des djihadistes, a triomphé à la 40e cérémonie des César, au cours d'une soirée qui a voulu célébrer la liberté d'expression. Timbuktu a reçu sept prix, dont les prestigieux trophées du meilleur film et meilleur réalisateur. "Il n'y a pas de choc des civilisations, ça n'existe pas. Il y a une rencontre des civilisations", a declaré celui qui est devenu le premier cinéaste d'Afrique à recevoir le César du meilleur réalisateur.
"Il faut croire que l'Humanité est capable d'un sursaut" face à l'horreur, a-t-il encore dit devant la presse. "Le cinéma joue son rôle dans ce sursaut là et c'est merveilleux". Timbuktu, éclairage sur l'extrémisme qui trouve une résonance politique particulière dans l'actualité, est également en course pour l'Oscar du meilleur film étranger décerné dimanche.
Célébrant la tolérance face à l'obscurantisme, le film est inspiré de faits réels: le nord du Mali est bien tombé en 2012 sous la coupe de groupes jihadistes liés à Al-Qaïda. Nommé à huit reprises, Timbuktu - qui a aussi reçu les César du scénario, du montage, du son, de la photo et de la musique -, était le grand favori de la soirée face à Saint Laurent de Bertrand Bonello sur la vie du couturier français, qui est reparti presque bredouille. Film le plus souvent cité, avec dix nominations, il n'a remporté que le César des meilleurs costumes, éclipsé par le raz-demarée Sissako.
Pierre Niney, 25 ans, qui prête sa grâce fragile à Yves Saint Laurent dans le film Yves Saint Laurent de Jalil Lespert, autre biopic sur le couturier français, a reçu le César du meilleur acteur, l'emportant sur son concurrent Gaspard Ulliel dans le film de Bertrand Bonello. Adèle Haenel, 26 ans, a décroché le César de la meilleure actrice pour son rôle de jeune femme rebelle et impulsive se préparant à l'apocalypse dans Les Combattants de Thomas Cailley.
Ce premier long métrage d'un jeune cinéaste de 34 ans, oeuvre la plus représentée derrière Saint Laurent avec neuf nominations, a aussi obtenu le César du premier film et celui du meilleur espoir masculin pour son interprète Kévin Azaïs. La comédie La Famille Bélier d'Eric Lartigau, très appréciée du public, a de son côté été récompensée par le César du meilleur espoir féminin pour la comédienne et chanteuse Louane Emera, 18 ans, découverte dans le télé-crochet The Voice.
L'actrice américaine Kristen Stewart, 24 ans, est devenue la première Américaine à remporter un César, pour son second rôle dans Sils Maria d'Olivier Assayas. L'acteur Reda Kateb a quant à lui reçu le César du meilleur second rôle masculin pour son interprétation d'un médecin dans Hippocrate de Thomas Lilti. Mommy du Québécois Xavier Dolan a emporté le César du meilleur film étranger.
Le film franco-mauritanien Timbuktu d'Abderrahmane Sissako, chronique de la vie quotidienne dans le nord du Mali sous la coupe des djihadistes, a triomphé à la 40e cérémonie des César, au cours d'une soirée qui a voulu célébrer la liberté d'expression. Timbuktu a reçu sept prix, dont les prestigieux trophées du meilleur film et meilleur réalisateur. "Il n'y a pas de choc des civilisations, ça n'existe pas. Il y a une rencontre des civilisations", a declaré celui qui est devenu le premier cinéaste d'Afrique à recevoir le César du meilleur réalisateur.
"Il faut croire que l'Humanité est capable d'un sursaut" face à l'horreur, a-t-il encore dit devant la presse. "Le cinéma joue son rôle dans ce sursaut là et c'est merveilleux". Timbuktu, éclairage sur l'extrémisme qui trouve une résonance politique particulière dans l'actualité, est également en course pour l'Oscar du meilleur film étranger décerné dimanche.
Célébrant la tolérance face à l'obscurantisme, le film est inspiré de faits réels: le nord du Mali est bien tombé en 2012 sous la coupe de groupes jihadistes liés à Al-Qaïda. Nommé à huit reprises, Timbuktu - qui a aussi reçu les César du scénario, du montage, du son, de la photo et de la musique -, était le grand favori de la soirée face à Saint Laurent de Bertrand Bonello sur la vie du couturier français, qui est reparti presque bredouille. Film le plus souvent cité, avec dix nominations, il n'a remporté que le César des meilleurs costumes, éclipsé par le raz-demarée Sissako.
Pierre Niney, 25 ans, qui prête sa grâce fragile à Yves Saint Laurent dans le film Yves Saint Laurent de Jalil Lespert, autre biopic sur le couturier français, a reçu le César du meilleur acteur, l'emportant sur son concurrent Gaspard Ulliel dans le film de Bertrand Bonello. Adèle Haenel, 26 ans, a décroché le César de la meilleure actrice pour son rôle de jeune femme rebelle et impulsive se préparant à l'apocalypse dans Les Combattants de Thomas Cailley.
Ce premier long métrage d'un jeune cinéaste de 34 ans, oeuvre la plus représentée derrière Saint Laurent avec neuf nominations, a aussi obtenu le César du premier film et celui du meilleur espoir masculin pour son interprète Kévin Azaïs. La comédie La Famille Bélier d'Eric Lartigau, très appréciée du public, a de son côté été récompensée par le César du meilleur espoir féminin pour la comédienne et chanteuse Louane Emera, 18 ans, découverte dans le télé-crochet The Voice.
L'actrice américaine Kristen Stewart, 24 ans, est devenue la première Américaine à remporter un César, pour son second rôle dans Sils Maria d'Olivier Assayas. L'acteur Reda Kateb a quant à lui reçu le César du meilleur second rôle masculin pour son interprétation d'un médecin dans Hippocrate de Thomas Lilti. Mommy du Québécois Xavier Dolan a emporté le César du meilleur film étranger.


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