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Un "bilan catastrophique" selon Amnesty International
Rapport sur la situation des droits humains dans le monde
Publié dans Le Midi Libre le 26 - 02 - 2015

Amnesty International publie son rapport annuel, accompagné de prévisions sur l'évolution de la situation des droits humains en 2015.
Amnesty International publie son rapport annuel, accompagné de prévisions sur l'évolution de la situation des droits humains en 2015.
Dans une conférence de presse organisée par l'ONG dans un hôtel à Alger hier, les deux directeurs de la directrice d'Amnesty International Algérie ont souligné que «AI a à maintes reprises adressé des rapports et des dossiers au Premier ministre, au Président de la république, à l'APN, pour le respect des droits humains, mais à ce jours nous n'avons reçu aucun réponse ». L'organisation déclare que les gouvernements doivent « cesser d'affirmer que la protection des civils n'est pas de leur ressort ».
Elle craint une augmentation du nombre de civils exposés à des exactions commises par des groupes armés, une multiplication des attaques contre la liberté d'expression et une aggravation de la situation humanitaire et de la crise des réfugiés – à moins que la communauté internationale ne revoie entièrement son approche face aux conflits. Elle demande que soient prises des mesures à l'échelle internationale dans les situations d'atrocités massives, et engage notamment les cinq membres permanents du Conseil de sécurité des Nations unies à renoncer à leur droit de veto.
Les dirigeants mondiaux doivent agir de toute urgence pour faire face à l'évolution de la nature des conflits et pour protéger les civils des violences atroces perpétrées par des Etats et des groupes armés, a demandé Amnesty International à l'occasion du lancement de son bilan annuel de la situation des droits humains dans le monde. « 2014 s'est révélée catastrophique pour des millions de personnes en proie aux violences. La réponse de la communauté internationale aux conflits et aux violations commises par des Etats et des groupes armés est scandaleuse et inopérante.
Face à l'intensification des attaques barbares et de la répression subies par les populations, la communauté internationale s'est montrée absente", a déclaré Salil Shetty, secrétaire général d'Amnesty International. « Les Nations unies ont été fondées il y a de cela 70 ans pour que les atrocités de la Seconde Guerre mondiale ne se reproduisent plus jamais.
Pourtant, nous sommes aujourd'hui témoins de violences massives et d'une crise sans précédent des réfugiés, dans le sillage de ces violences. Aucun effort n'a singulièrement été déployé pour trouver des solutions effectives aux besoins actuels les plus urgents. »
Concernant l'Algérie, le rapport de AI souligne que «malgré des informations à propos de querelles internes parmi les décideurs sur le rôle du DRS, cet organisme continuait d'exercer de vastes pouvoirs en matière d'arrestation et de détention, y compris le maintien au secret de personnes soupçonnées d'actes de terrorisme ». Pour AI, cette situation favorise « le recours à la torture et à d'autres formes de mauvais traitements ».
Amnesty international souligne et donne dans son rapport un état des lieux des Droits de l'homme en Algérie : «Les autorités ont imposé des restrictions à la liberté d'expression, d'association et de réunion pacifique, tout particulièrement à l'approche de l'élection présidentielle d'avril. Des manifestations ont été dispersées et des militants harcelés. Les femmes étaient victimes de discrimination en droit et en pratique et restaient insuffisamment protégées contre les violences – mais les autorités ont déposé des projets de modification de la loi.
Les responsables d'atteintes graves aux droits humains perpétrées durant les années 1990 et d'actes de torture commis les années suivantes bénéficiaient toujours de l'impunité. Les migrants en situation irrégulière étaient en butte à la discrimination, au risque d'expulsion arbitraire et à d'autres atteintes à leurs droits fondamentaux. Des groupes armés ont mené des attaques meurtrières.
Des condamnations à mort ont été prononcées ; aucune exécution n'a eu lieu ». Dans le chapitre « LIBERTE D'EXPRESSION », AI déclare s'indigner que « des journalistes et des détracteurs du gouvernement ont été soumis à des restrictions et à un harcèlement judiciaire de la part des autorités ». Concernant la liberté de réunion, l'Organisation souligne que «les autorités continuaient d'interdire toutes les manifestations dans la capitale, Alger, mais les forces de sécurité ont néanmoins laissé certains rassemblements se dérouler sans intervenir».
Dans une conférence de presse organisée par l'ONG dans un hôtel à Alger hier, les deux directeurs de la directrice d'Amnesty International Algérie ont souligné que «AI a à maintes reprises adressé des rapports et des dossiers au Premier ministre, au Président de la république, à l'APN, pour le respect des droits humains, mais à ce jours nous n'avons reçu aucun réponse ». L'organisation déclare que les gouvernements doivent « cesser d'affirmer que la protection des civils n'est pas de leur ressort ».
Elle craint une augmentation du nombre de civils exposés à des exactions commises par des groupes armés, une multiplication des attaques contre la liberté d'expression et une aggravation de la situation humanitaire et de la crise des réfugiés – à moins que la communauté internationale ne revoie entièrement son approche face aux conflits. Elle demande que soient prises des mesures à l'échelle internationale dans les situations d'atrocités massives, et engage notamment les cinq membres permanents du Conseil de sécurité des Nations unies à renoncer à leur droit de veto.
Les dirigeants mondiaux doivent agir de toute urgence pour faire face à l'évolution de la nature des conflits et pour protéger les civils des violences atroces perpétrées par des Etats et des groupes armés, a demandé Amnesty International à l'occasion du lancement de son bilan annuel de la situation des droits humains dans le monde. « 2014 s'est révélée catastrophique pour des millions de personnes en proie aux violences. La réponse de la communauté internationale aux conflits et aux violations commises par des Etats et des groupes armés est scandaleuse et inopérante.
Face à l'intensification des attaques barbares et de la répression subies par les populations, la communauté internationale s'est montrée absente", a déclaré Salil Shetty, secrétaire général d'Amnesty International. « Les Nations unies ont été fondées il y a de cela 70 ans pour que les atrocités de la Seconde Guerre mondiale ne se reproduisent plus jamais.
Pourtant, nous sommes aujourd'hui témoins de violences massives et d'une crise sans précédent des réfugiés, dans le sillage de ces violences. Aucun effort n'a singulièrement été déployé pour trouver des solutions effectives aux besoins actuels les plus urgents. »
Concernant l'Algérie, le rapport de AI souligne que «malgré des informations à propos de querelles internes parmi les décideurs sur le rôle du DRS, cet organisme continuait d'exercer de vastes pouvoirs en matière d'arrestation et de détention, y compris le maintien au secret de personnes soupçonnées d'actes de terrorisme ». Pour AI, cette situation favorise « le recours à la torture et à d'autres formes de mauvais traitements ».
Amnesty international souligne et donne dans son rapport un état des lieux des Droits de l'homme en Algérie : «Les autorités ont imposé des restrictions à la liberté d'expression, d'association et de réunion pacifique, tout particulièrement à l'approche de l'élection présidentielle d'avril. Des manifestations ont été dispersées et des militants harcelés. Les femmes étaient victimes de discrimination en droit et en pratique et restaient insuffisamment protégées contre les violences – mais les autorités ont déposé des projets de modification de la loi.
Les responsables d'atteintes graves aux droits humains perpétrées durant les années 1990 et d'actes de torture commis les années suivantes bénéficiaient toujours de l'impunité. Les migrants en situation irrégulière étaient en butte à la discrimination, au risque d'expulsion arbitraire et à d'autres atteintes à leurs droits fondamentaux. Des groupes armés ont mené des attaques meurtrières.
Des condamnations à mort ont été prononcées ; aucune exécution n'a eu lieu ». Dans le chapitre « LIBERTE D'EXPRESSION », AI déclare s'indigner que « des journalistes et des détracteurs du gouvernement ont été soumis à des restrictions et à un harcèlement judiciaire de la part des autorités ». Concernant la liberté de réunion, l'Organisation souligne que «les autorités continuaient d'interdire toutes les manifestations dans la capitale, Alger, mais les forces de sécurité ont néanmoins laissé certains rassemblements se dérouler sans intervenir».


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