En Somalie au moins 10 personnes ont été tuées vendredi 27 mars au cours d'une attaque des islamistes chabab contre un hôtel de la capitale, Mogadiscio. "Il y a au moins 10 morts, dont l'ambassadeur somalien en Suisse qui se trouvait à l'intérieur", selon une source sécuritaire, ajoutant que les forces spéciales somaliennes avaient pu pénétrer dans le bâtiment pour le sécuriser. En Somalie au moins 10 personnes ont été tuées vendredi 27 mars au cours d'une attaque des islamistes chabab contre un hôtel de la capitale, Mogadiscio. "Il y a au moins 10 morts, dont l'ambassadeur somalien en Suisse qui se trouvait à l'intérieur", selon une source sécuritaire, ajoutant que les forces spéciales somaliennes avaient pu pénétrer dans le bâtiment pour le sécuriser. L'hôtel, largement fréquenté par la classe politique et les hommes d'affaires du pays, aurait d'abord été visé par une voiture piégée avant qu'un commando ne s'introduise à l'intérieur. "Tous les assaillants ont été tués et la situation est désormais sous contrôle", a déclaré un autre responsable. Il a précisé avoir vu neuf cadavres et que les autorités établissaient encore le bilan définitif. "L'un d'eux était armé d'une mitrailleuse, la plupart des morts sont des gardes de sécurité qui ont combattu les assaillants", a-t-il ajouté. Le porte-parole des Chabab, Abdulaziz Abu Musab, a confirmé que le mouvement, proche d'Al-Qaïda, avait perpétré l'attentat. Le groupe terroriste, en difficulté, a essuyé depuis août 2011 une série ininterrompue de revers militaires, perdant un à un ses fiefs dans le centre et le Sud somalien. Délaissant les opérations militaires dans lesquelles ils sont largement surpassés par la force de l'Union africaine (Amisom) chargée d'épauler les autorités somaliennes, les Chabab multiplient les actions de guérilla et les attentats, notamment à Mogadiscio, où ils visent régulièrement des sites officiels. Cette semaine encore, les Etats-Unis ont mis en garde contre un risque imminent d'attaque par les Chabab en Ouganda, largement contributeur, comme le Kenya, à l'Amisom. Les Chabab ont juré la perte des autorités somaliennes, soutenues à bout de bras par la communauté internationale. L'hôtel, largement fréquenté par la classe politique et les hommes d'affaires du pays, aurait d'abord été visé par une voiture piégée avant qu'un commando ne s'introduise à l'intérieur. "Tous les assaillants ont été tués et la situation est désormais sous contrôle", a déclaré un autre responsable. Il a précisé avoir vu neuf cadavres et que les autorités établissaient encore le bilan définitif. "L'un d'eux était armé d'une mitrailleuse, la plupart des morts sont des gardes de sécurité qui ont combattu les assaillants", a-t-il ajouté. Le porte-parole des Chabab, Abdulaziz Abu Musab, a confirmé que le mouvement, proche d'Al-Qaïda, avait perpétré l'attentat. Le groupe terroriste, en difficulté, a essuyé depuis août 2011 une série ininterrompue de revers militaires, perdant un à un ses fiefs dans le centre et le Sud somalien. Délaissant les opérations militaires dans lesquelles ils sont largement surpassés par la force de l'Union africaine (Amisom) chargée d'épauler les autorités somaliennes, les Chabab multiplient les actions de guérilla et les attentats, notamment à Mogadiscio, où ils visent régulièrement des sites officiels. Cette semaine encore, les Etats-Unis ont mis en garde contre un risque imminent d'attaque par les Chabab en Ouganda, largement contributeur, comme le Kenya, à l'Amisom. Les Chabab ont juré la perte des autorités somaliennes, soutenues à bout de bras par la communauté internationale.
