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Triplé italien en course pour la Palme d'or
Festival de Cannes, une première depuis 20 ans
Publié dans Le Midi Libre le 11 - 05 - 2015

L'Italie aura cette année trois films en lice pour la Palme d'or à Cannes, une première depuis 1994, mais cette vitalité d'un cinéma de qualité qui s'exporte ne doit pas faire oublier la morosité du secteur dans la péninsule.
L'Italie aura cette année trois films en lice pour la Palme d'or à Cannes, une première depuis 1994, mais cette vitalité d'un cinéma de qualité qui s'exporte ne doit pas faire oublier la morosité du secteur dans la péninsule.
"Ma mère" de Nanni Moretti, sur les doutes d'une cinéaste en pleine crise créative et personnelle face à la maladie de sa mère, "Youth" ("La Giovinezza") de Paolo Sorrentino, ou l'histoire de deux vieux amis, et "The Tale of Tales" ("Il Racconto dei racconti") de Matteo Garrone, libre adaptation de contes du XVIIe siècle de l'auteur napolitain Giambattista Basile, seront projetés sur la Croisette. Trois films, mais deux visions différentes :
si le "patriarche" Moretti, 61 ans, a tourné dans la langue de Dante et avec des acteurs transalpins — à l'exception de l'irrésistible John Turturro en "vedette américaine" —, les quadragénaires Garrone et Sorrentino ont choisi l'anglais et un casting de stars internationales (Harvey Keitel, Michael Caine, Salma Hayek, Vincent Cassel, Rachel Weisz...).
Dans un communiqué commun, les trois réalisateurs, qui se sont dits "heureux et fiers", ont conscience qu'il s'agit là "d'une grande occasion pour (eux) et pour tout le cinéma italien", et que leur présence à Cannes agira comme "un stimulant pour tant d'autres réalisateurs italiens en quête de voies moins évidentes et conventionnelles". Habitués de la Croisette — Moretti, président du jury en 2012, s'y présentera pour la 11e fois ! —, ces trois cinéastes s'inscrivent dans
"l'extraordinaire tradition du cinéma italien, celui qui a fait notre pays, qui l'a raconté", selon le président de la Cineteca de Bologne, Gian Luca Farinelli. Au box-office italien, ce cinéma d'auteur fait peu recette : "Habemus papam" de Moretti n'est arrivé qu'à la 30e place des entrées en 2011, "La Grande Bellezza", 21e (7e des films italiens) en 2013... Seule "Gomorra" a fait mieux avec une modeste 10e place en 2008, selon des chiffres du ministère.
Car les Italiens préfèrent bien souvent des comédies formatées, aux budgets réduits (de l'ordre de 800.000 euros) et non exportables, qui sortent notamment à Noël (les "cinepanettone"), constate amèrement le critique du Fatto Quotidiano, Augusto Sainati, pour qui l'Italie reste "un pays à deux vitesses". Pour le délégué général du Festival de Cannes, Thierry Frémaux, une chose est pourtant sûre : "Même s'il y a les télévisions, s'il y a des désengagements divers et variés de l'Etat, le cinéma italien ne mourra pas", car "ça
"Ma mère" de Nanni Moretti, sur les doutes d'une cinéaste en pleine crise créative et personnelle face à la maladie de sa mère, "Youth" ("La Giovinezza") de Paolo Sorrentino, ou l'histoire de deux vieux amis, et "The Tale of Tales" ("Il Racconto dei racconti") de Matteo Garrone, libre adaptation de contes du XVIIe siècle de l'auteur napolitain Giambattista Basile, seront projetés sur la Croisette. Trois films, mais deux visions différentes :
si le "patriarche" Moretti, 61 ans, a tourné dans la langue de Dante et avec des acteurs transalpins — à l'exception de l'irrésistible John Turturro en "vedette américaine" —, les quadragénaires Garrone et Sorrentino ont choisi l'anglais et un casting de stars internationales (Harvey Keitel, Michael Caine, Salma Hayek, Vincent Cassel, Rachel Weisz...).
Dans un communiqué commun, les trois réalisateurs, qui se sont dits "heureux et fiers", ont conscience qu'il s'agit là "d'une grande occasion pour (eux) et pour tout le cinéma italien", et que leur présence à Cannes agira comme "un stimulant pour tant d'autres réalisateurs italiens en quête de voies moins évidentes et conventionnelles". Habitués de la Croisette — Moretti, président du jury en 2012, s'y présentera pour la 11e fois ! —, ces trois cinéastes s'inscrivent dans
"l'extraordinaire tradition du cinéma italien, celui qui a fait notre pays, qui l'a raconté", selon le président de la Cineteca de Bologne, Gian Luca Farinelli. Au box-office italien, ce cinéma d'auteur fait peu recette : "Habemus papam" de Moretti n'est arrivé qu'à la 30e place des entrées en 2011, "La Grande Bellezza", 21e (7e des films italiens) en 2013... Seule "Gomorra" a fait mieux avec une modeste 10e place en 2008, selon des chiffres du ministère.
Car les Italiens préfèrent bien souvent des comédies formatées, aux budgets réduits (de l'ordre de 800.000 euros) et non exportables, qui sortent notamment à Noël (les "cinepanettone"), constate amèrement le critique du Fatto Quotidiano, Augusto Sainati, pour qui l'Italie reste "un pays à deux vitesses". Pour le délégué général du Festival de Cannes, Thierry Frémaux, une chose est pourtant sûre : "Même s'il y a les télévisions, s'il y a des désengagements divers et variés de l'Etat, le cinéma italien ne mourra pas", car "ça


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