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Seul contre... tous
FIOFA, projection d'eddalil d'Amor Hakkar
Publié dans Le Midi Libre le 09 - 06 - 2015

Dans toutes les sociétés patriarcales, l'infertilité est perçue comme un problème attribué à une minorité de personns, or la réalité est tout autre.
Dans toutes les sociétés patriarcales, l'infertilité est perçue comme un problème attribué à une minorité de personns, or la réalité est tout autre.
En effet, la possibilité de devoir affronter une situation d'infertilité,et encore plus, accepter un don d'ovocytes, est souvent considérée comme très improbable.
Néanmoins, la vie est un parcours à découvrir, qui peut nous mener à des situations inattendues. Ainsi, parfois on doit faire face à des situations difficiles, et prendre des décisions compliquées. Si on a de la chance, on peut trouver un soutien dans notre entourage, mais parfois on se retrouve seul face à cette réalité, car l'infertilité reste un tabou dans notre société. De ce fait, les personnes affectées se replient souvent sur elles-mêmes et souffrent en silence.
Pour bien décrire cette situation, le réalisateur Amor Hakkar, également co-auteur du scénario avec Florence Bouteloup, ont décidé d'écrire leur projet sous la forme d'un récit fictif racontant l'histoire d'un patient qui souffre d'infertilité. Intitulé Eddalil, le fim a été dimanche à l'affiche de la salle Maghreb d'Oran dans le cadre des visionnages des longs-métrages en compétition au 8e Festival international d'Oran du film arabe (FIOFA).
Magistralement interprété par Nabil Asli (Ali), Anya Louanchi (Houria), Zineb Ahmidou (Fatima) aux côtés de Ritage Saouli, Hichem Berdouk et Toufik Mezaache, Eddalil relate l'histoire d'Ali, un chauffeur de taxi et de sa femme, Houria, qui n'arrivent pas à avoir d'enfant. Parti dans une autre ville pour tester sa fertilité, Ali se voit accusé par Fatima, une femme enceinte, d'être le père du bébé qui va naître... La stérilité masculine constitue la problématique centrale de l'oeuvre qui aborde également les thématiques d'ordre social comme l'amour, la fidélité et la famille.
Salué par la critique depuis sa sortie officielle, Amor Hakkar a vu son oeuvre nominée dans plusieurs festivals cinématographiques, dont celui de Dubaï. Eddalil fait suite à trois premiers longsmétrages du même cinéaste, intitulés Sale temps pour un voyou (1992, sélection officielle aux festivals de Carthage, Tétouan et Paris), La maison jaune (2007, festival de Locarno, Suisse) et Quelques jours de répit (2010, festival de Sundance, Etatsunis). Sa filmographie comprend aussi des courts-métrages, dont Apprends-moi à compter jusqu'à l'infini (1990), et un documentaire intitulé Timgad, la vie au coeur des Aurès qui lui valut en 2003 une récompense au Festival "Vues d'Afrique" de Montréal.
Amor Hakkar est né en 1958 à Khenchela. Arrivé en France avec ses parents à l'âge de six mois, il passe sa jeunesse à Besançon, où il suit des études scientifiques. De cette enfance, il tire La cité des fausses notes, roman publié et primé en 2001. Eddalil est le deuxième et dernier long-métrage représentant l'Algérie à la nouvelle édition du FIOFA qui a déjà vu la projection de Rani Meyet de Yacine Benhadj. Au total, douze longsmétrages en compétition seront départagés par le jury présidé par le critique cinéma libanais Ibrahim El-Aris.
Dans un autre contexte, à la veille, le colloque scientifique de la huitième édition du Festival d'Oran du film arabe s'est clôturé, tard dans la soirée, à l'hôtel Sheraton d'Oran avec la participation de plusieurs écrivains algériens et arabes. Ayant comme thématique «Le roman et le cinéma », les intervenants ont débattu, durant trois jours, des relations et influences entre la littérature et son adaptation au grand écran. Les participants à cet évènement scientifique ont appelé à élargir le thème du colloque international "Roman et cinéma" aux autres arts lors de la prochaine édition.
Ils ont également recommandé le prolongement des journées du colloque à l'avenir, afin de donner le temps nécessaire à l'examen de tous les aspects de la problématique proposée au débat. D'autre part, ils ont insisté sur un recueil des communications données lors de cette édition. Le colloque a permis aux académiciens, cinéastes, scénaristes et critiques de débattre des relations entre le roman et le cinéma et de l'adaptation à l'écran de grandes oeuvres littéraires arabes et universelles, notamment algériennes. De leur côté, le commissariat du FIOFA entend mettre en place de nouvelles traditions rehaussant le fait culturel.
En plus de son côté scientifique, le colloque "Cinéma et roman" a, pour objectif, de "mieux vendre l'image d'Oran", non seulement comme capitale du cinéma arabe, mais aussi celle de la littérature arabe et universelle. Pour rappel, l'écrivain et essayiste algérien Rachid Boudjedra a été honoré par le commissariat du FIOFA pour ses 50 ans d'écriture et son apport à la cinématographie nationale. Un ouvrage collectif rassemblant 50 textes dédiés à l'oeuvre et aux thématiques de Rachid Boudjedra a été élaboré par des universitaires et auteurs algériens et arabes. Le ministre de la Culture, Azzedine Mihoubi, a appelé, à l'ouverture de ce colloque, les cinéastes à se pencher sur les romans algériens pour les adapter à l'écran.
En effet, la possibilité de devoir affronter une situation d'infertilité,et encore plus, accepter un don d'ovocytes, est souvent considérée comme très improbable.
Néanmoins, la vie est un parcours à découvrir, qui peut nous mener à des situations inattendues. Ainsi, parfois on doit faire face à des situations difficiles, et prendre des décisions compliquées. Si on a de la chance, on peut trouver un soutien dans notre entourage, mais parfois on se retrouve seul face à cette réalité, car l'infertilité reste un tabou dans notre société. De ce fait, les personnes affectées se replient souvent sur elles-mêmes et souffrent en silence.
Pour bien décrire cette situation, le réalisateur Amor Hakkar, également co-auteur du scénario avec Florence Bouteloup, ont décidé d'écrire leur projet sous la forme d'un récit fictif racontant l'histoire d'un patient qui souffre d'infertilité. Intitulé Eddalil, le fim a été dimanche à l'affiche de la salle Maghreb d'Oran dans le cadre des visionnages des longs-métrages en compétition au 8e Festival international d'Oran du film arabe (FIOFA).
Magistralement interprété par Nabil Asli (Ali), Anya Louanchi (Houria), Zineb Ahmidou (Fatima) aux côtés de Ritage Saouli, Hichem Berdouk et Toufik Mezaache, Eddalil relate l'histoire d'Ali, un chauffeur de taxi et de sa femme, Houria, qui n'arrivent pas à avoir d'enfant. Parti dans une autre ville pour tester sa fertilité, Ali se voit accusé par Fatima, une femme enceinte, d'être le père du bébé qui va naître... La stérilité masculine constitue la problématique centrale de l'oeuvre qui aborde également les thématiques d'ordre social comme l'amour, la fidélité et la famille.
Salué par la critique depuis sa sortie officielle, Amor Hakkar a vu son oeuvre nominée dans plusieurs festivals cinématographiques, dont celui de Dubaï. Eddalil fait suite à trois premiers longsmétrages du même cinéaste, intitulés Sale temps pour un voyou (1992, sélection officielle aux festivals de Carthage, Tétouan et Paris), La maison jaune (2007, festival de Locarno, Suisse) et Quelques jours de répit (2010, festival de Sundance, Etatsunis). Sa filmographie comprend aussi des courts-métrages, dont Apprends-moi à compter jusqu'à l'infini (1990), et un documentaire intitulé Timgad, la vie au coeur des Aurès qui lui valut en 2003 une récompense au Festival "Vues d'Afrique" de Montréal.
Amor Hakkar est né en 1958 à Khenchela. Arrivé en France avec ses parents à l'âge de six mois, il passe sa jeunesse à Besançon, où il suit des études scientifiques. De cette enfance, il tire La cité des fausses notes, roman publié et primé en 2001. Eddalil est le deuxième et dernier long-métrage représentant l'Algérie à la nouvelle édition du FIOFA qui a déjà vu la projection de Rani Meyet de Yacine Benhadj. Au total, douze longsmétrages en compétition seront départagés par le jury présidé par le critique cinéma libanais Ibrahim El-Aris.
Dans un autre contexte, à la veille, le colloque scientifique de la huitième édition du Festival d'Oran du film arabe s'est clôturé, tard dans la soirée, à l'hôtel Sheraton d'Oran avec la participation de plusieurs écrivains algériens et arabes. Ayant comme thématique «Le roman et le cinéma », les intervenants ont débattu, durant trois jours, des relations et influences entre la littérature et son adaptation au grand écran. Les participants à cet évènement scientifique ont appelé à élargir le thème du colloque international "Roman et cinéma" aux autres arts lors de la prochaine édition.
Ils ont également recommandé le prolongement des journées du colloque à l'avenir, afin de donner le temps nécessaire à l'examen de tous les aspects de la problématique proposée au débat. D'autre part, ils ont insisté sur un recueil des communications données lors de cette édition. Le colloque a permis aux académiciens, cinéastes, scénaristes et critiques de débattre des relations entre le roman et le cinéma et de l'adaptation à l'écran de grandes oeuvres littéraires arabes et universelles, notamment algériennes. De leur côté, le commissariat du FIOFA entend mettre en place de nouvelles traditions rehaussant le fait culturel.
En plus de son côté scientifique, le colloque "Cinéma et roman" a, pour objectif, de "mieux vendre l'image d'Oran", non seulement comme capitale du cinéma arabe, mais aussi celle de la littérature arabe et universelle. Pour rappel, l'écrivain et essayiste algérien Rachid Boudjedra a été honoré par le commissariat du FIOFA pour ses 50 ans d'écriture et son apport à la cinématographie nationale. Un ouvrage collectif rassemblant 50 textes dédiés à l'oeuvre et aux thématiques de Rachid Boudjedra a été élaboré par des universitaires et auteurs algériens et arabes. Le ministre de la Culture, Azzedine Mihoubi, a appelé, à l'ouverture de ce colloque, les cinéastes à se pencher sur les romans algériens pour les adapter à l'écran.


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