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Deux conférences seront abritées par l'Algérie
Lutte contre le terrorisme
Publié dans Le Midi Libre le 17 - 11 - 2015

L'Algérie abritera, en 2016, deux conférences sur la lutte contre le terrorisme et la déradicalisation, a annoncé hier à Alger le ministre des Affaires maghrébines, de l'Union africaine et de la Ligue arabe, Abdelkader Messahel.
L'Algérie abritera, en 2016, deux conférences sur la lutte contre le terrorisme et la déradicalisation, a annoncé hier à Alger le ministre des Affaires maghrébines, de l'Union africaine et de la Ligue arabe, Abdelkader Messahel.
La première conférence, qui aura lieu au cours du premier trimestre 2016, sera consacrée à la place de la démocratie dans la déradicalisation et la seconde sera dédiée à la cybercriminalité, l'utilisation d'Internet et des réseaux sociaux par les groupes terroristes, a précisé Messahel sur les ondes de la Radio nationale.
Les rencontres, qui réuniront des experts et spécialistes de haut niveau dans le domaine, sont prévues dans le cadre de la vulgarisation de l'expérience de l'Algérie sur la déradicalisation, et la lutte antiterroriste, dans le cadre du Forum global de lutte contre le terrorisme.
L'Algérie est membre fondateur et initiateur de ce forum et elle copréside avec le Canada le comité sur le Sahel. L'objectif des conférences est de lutter contre l'usage des réseaux sociaux "à des fins de propagande et d'enrôlement au terrorisme", a-t-il expliqué. Pour Messahel, la communauté internationale et les Nations unis "doivent s'organiser pour gérer au mieux ces réseaux sociaux qui doivent être au service de la paix, de l'humanité et non pas un vecteur de destruction massive de la population".
Il a encore insisté qu'il revenait à la communauté internationale de "prendre des mesures et de codifier les règles d'utilisation des moyens des technologies de l'information afin d'en contrôler l'utilisation", soulignant la nécessité de "trouver le moyen de concilier le sécuritaire avec les libertés".
Par ailleurs, le ministre a plaidé encore une fois pour une stratégie globale des Nations unis pour lutter contre le terrorisme, qui "ne devrait pas se baser sur l'action militaire, mais sur d'autres facteurs" tel que l'assèchement des sources de financement du terrorisme. A ce propos, il a rappelé que l'Algérie a proposé lors du sommet du Conseil de paix et sécurité de Union africaine (UA) à Nairobi, de réunir une conférence africaine en 2016 sur le financement du terrorisme.
L'objectif de cette conférence "est d'aller vers les Nations unis et négocier un protocole additionnel à la convention de lutte contre le terrorisme qui prend en charge la question du financement de ce fléau", a-t-il expliqué. "Il va falloir prendre des mesures internationales pour sanctionner ceux qui payent les rançons, il s'agit aussi de la question du trafic de drogue et du crime organisé", a souligné Messahel.
Le ministre a mentionné des rapports de l'Onu qui relèvent que le trafic de drogue à lui seul rapporte plus d'un milliard de dollars aux groupes terroristes et aux narcotrafiquants dans la région du Sahel. Outre les rançons et le trafic de drogue, le terrorisme se finance également par des "sources occultes" que sont les paradis fiscaux, et certaines sociétés caritatives, a encore relevé le ministre.
Il a insisté sur l'impératif de la tenue d'une conférence internationale sur cette question et la mise en place d'un protocole additionnel onusien qui "prendra en charge cette question et faire en sorte que ça soit criminalisé".
"Le terrorisme est devenu une menace globale contre la paix et la sécurité, et il nécessite une riposte globale", a-t-il encore dit, rappelant que l'Algérie est "fortement impliquée depuis de longues années dans la mobilisation internationale pour faire face à ce phénomène" nourri également par "le discours radical qui est prôné un peu partout". Revenant sur l'expérience de l'Algérie en matière de lutte contre ce fléau, le ministre a longuement évoqué les efforts consentis à travers la politique de déradicalisation.
"La déradicalisation, c'est la loi sur la concorde civile, la réconciliation nationale, les projets de développement, la prise en charge des jeunes et les grandes réformes qui font qu'aujourd'hui l'Algérie est devenue une référence en la matière", a-t-il expliqué, en insistant également sur la réhabilitation de l'islam traditionnel, et sur le rôle que peuvent jouer la mosquée, l'école, et les médias dans ce sens.
"La démocratisation est le fondement même de la lutte contre la radicalisation", a souligné le ministre, relevant que l'Algérie est le pays qui "donne le moins de djihadistes au terrorisme et à Daech". Messahel a d'autre part, souligné que le terrorisme a connu une mutation dans le mode opératoire, "passant d'opérations ciblées, à l'occupation et au contrôle de vastes territoires" comme c'est le cas en Irak.
Le ministre a enfin met l'accent sur la préservation d'un "front intérieur stable et très solide", dont la responsabilité incombe "à tout le monde". "L'Algérie est aujourd'hui l'un des rares pays stables de la région. Nous devons garantir notre stabilité en restant vigilent parce que la menace est immense et elle est encore là", a conclu le ministre.
La première conférence, qui aura lieu au cours du premier trimestre 2016, sera consacrée à la place de la démocratie dans la déradicalisation et la seconde sera dédiée à la cybercriminalité, l'utilisation d'Internet et des réseaux sociaux par les groupes terroristes, a précisé Messahel sur les ondes de la Radio nationale.
Les rencontres, qui réuniront des experts et spécialistes de haut niveau dans le domaine, sont prévues dans le cadre de la vulgarisation de l'expérience de l'Algérie sur la déradicalisation, et la lutte antiterroriste, dans le cadre du Forum global de lutte contre le terrorisme.
L'Algérie est membre fondateur et initiateur de ce forum et elle copréside avec le Canada le comité sur le Sahel. L'objectif des conférences est de lutter contre l'usage des réseaux sociaux "à des fins de propagande et d'enrôlement au terrorisme", a-t-il expliqué. Pour Messahel, la communauté internationale et les Nations unis "doivent s'organiser pour gérer au mieux ces réseaux sociaux qui doivent être au service de la paix, de l'humanité et non pas un vecteur de destruction massive de la population".
Il a encore insisté qu'il revenait à la communauté internationale de "prendre des mesures et de codifier les règles d'utilisation des moyens des technologies de l'information afin d'en contrôler l'utilisation", soulignant la nécessité de "trouver le moyen de concilier le sécuritaire avec les libertés".
Par ailleurs, le ministre a plaidé encore une fois pour une stratégie globale des Nations unis pour lutter contre le terrorisme, qui "ne devrait pas se baser sur l'action militaire, mais sur d'autres facteurs" tel que l'assèchement des sources de financement du terrorisme. A ce propos, il a rappelé que l'Algérie a proposé lors du sommet du Conseil de paix et sécurité de Union africaine (UA) à Nairobi, de réunir une conférence africaine en 2016 sur le financement du terrorisme.
L'objectif de cette conférence "est d'aller vers les Nations unis et négocier un protocole additionnel à la convention de lutte contre le terrorisme qui prend en charge la question du financement de ce fléau", a-t-il expliqué. "Il va falloir prendre des mesures internationales pour sanctionner ceux qui payent les rançons, il s'agit aussi de la question du trafic de drogue et du crime organisé", a souligné Messahel.
Le ministre a mentionné des rapports de l'Onu qui relèvent que le trafic de drogue à lui seul rapporte plus d'un milliard de dollars aux groupes terroristes et aux narcotrafiquants dans la région du Sahel. Outre les rançons et le trafic de drogue, le terrorisme se finance également par des "sources occultes" que sont les paradis fiscaux, et certaines sociétés caritatives, a encore relevé le ministre.
Il a insisté sur l'impératif de la tenue d'une conférence internationale sur cette question et la mise en place d'un protocole additionnel onusien qui "prendra en charge cette question et faire en sorte que ça soit criminalisé".
"Le terrorisme est devenu une menace globale contre la paix et la sécurité, et il nécessite une riposte globale", a-t-il encore dit, rappelant que l'Algérie est "fortement impliquée depuis de longues années dans la mobilisation internationale pour faire face à ce phénomène" nourri également par "le discours radical qui est prôné un peu partout". Revenant sur l'expérience de l'Algérie en matière de lutte contre ce fléau, le ministre a longuement évoqué les efforts consentis à travers la politique de déradicalisation.
"La déradicalisation, c'est la loi sur la concorde civile, la réconciliation nationale, les projets de développement, la prise en charge des jeunes et les grandes réformes qui font qu'aujourd'hui l'Algérie est devenue une référence en la matière", a-t-il expliqué, en insistant également sur la réhabilitation de l'islam traditionnel, et sur le rôle que peuvent jouer la mosquée, l'école, et les médias dans ce sens.
"La démocratisation est le fondement même de la lutte contre la radicalisation", a souligné le ministre, relevant que l'Algérie est le pays qui "donne le moins de djihadistes au terrorisme et à Daech". Messahel a d'autre part, souligné que le terrorisme a connu une mutation dans le mode opératoire, "passant d'opérations ciblées, à l'occupation et au contrôle de vastes territoires" comme c'est le cas en Irak.
Le ministre a enfin met l'accent sur la préservation d'un "front intérieur stable et très solide", dont la responsabilité incombe "à tout le monde". "L'Algérie est aujourd'hui l'un des rares pays stables de la région. Nous devons garantir notre stabilité en restant vigilent parce que la menace est immense et elle est encore là", a conclu le ministre.


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