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Déficit au Nord, excédent à l'intérieur du pays
Prévisions hivernales "Pluviométriques"
Publié dans Le Midi Libre le 29 - 11 - 2015

La saison hivernale sera marquée par un "déficit" en termes de pluviométrie pour certaines régions du nord du pays, et un "excédent" des précipitations pour celles de l'intérieur, selon les prévisions de l'Office nationale de la météorologie (ONM).
La saison hivernale sera marquée par un "déficit" en termes de pluviométrie pour certaines régions du nord du pays, et un "excédent" des précipitations pour celles de l'intérieur, selon les prévisions de l'Office nationale de la météorologie (ONM).
Dans ses prévisions pour les deux prochains mois, l'ONM prévoit que durant le mois de décembre, la région nord située entre Alger et Jijel devrait connaître un "grand déficit" en terme de pluviométrie, sans donner plus de détails. Les régions situées à l'est de Jijel seront, quant à elles, "légèrement déficitaires", alors que partout ailleurs les pluies seront "proches de la normale", ainsi que pour les températures.
Pour janvier 2016, les estimations portent sur un "excédent des précipitations" sur les régions intérieures, de l'ouest et du centre, un "léger déficit" pour les régions nord situées entre Alger et Jijel, et "proche de la normale" partout ailleurs. Les températures seront saisonnières. Il est à rappeler, que l'Algérie est un pays de la zone subtropicale du Nord africain. Son climat est très différent entre les régions.
Les précipitations y sont caractérisées par une variabilité spatio-temporelle très marquante. Ainsi, la tranche de pluie annuelle décroît à mesure que l'on avance vers le sud et tombe à moins de 100 mm au sud de l'atlas saharien, cette valeur étant habituellement considérée comme marquant le début du désert. A la décroissance des pluies du Nord au Sud se superpose une décroissance de l'Est à l'Ouest.
Les bordures Nord-Centre et Est reçoivent en moyenne des quantités annuelles de précipitations variant entre 600 et 1.150 mm. Elles sont de ce fait plus arrosées que le reste du pays. Les bordures Nord-Ouest par exemple enregistrent des totaux annuels moyens de l'ordre de 250 à 500 mm. Atitre comparatif, l'ONM a noté que l'année 2014 avait été marquée par des évènements climatiques "assez exceptionnels, présentant, parfois, un caractère de sévérité extrême", entraînant des intempéries et des dégâts importants.
Les événements les plus intenses ont été enregistrés, en particulier, durant la période automnale (novembre/décembre) et ont touché tant les wilayas du Nord que celles du Sud. Ainsi, l'office a fait observer que la période hivernale 2014 a été marquée par un "fait rare", à savoir des chutes de neige sur les massifs de l'Assekrêm (Hoggar), enregistrées successivement fin janvier et fin février, du jamais vu depuis, au moins depuis 1945, date d'ouverture de la station météorologique.
Des pluies diluviennes ont également touché le Sahara oriental, fin février, provoquant intempéries et crues d'oueds au niveau de la wilaya d'Illizi. Pour les régions du Nord, cette période hivernale n'a pas connu de situations particulières, excepté un épisode neigeux, enregistré fin janvier, touchant principalement les massifs de l'intérieur et de l'Atlas saharien.
Durant la période automnale, l'office a relevé qu'après une persistance de la chaleur, un développement d'importantes perturbations a eu lieu, provoquant des intempéries et des inondations de grande ampleur, notamment durant l'épisode du 5 au 7 novembre, avec un cumul maximal de 181 mm enregistré à Jijel, et fin novembre, sur la Saoura et régions steppiques où l'on avait cumulé à Béchar 160 mm.
La fin de l'année a été, aussi, marquée par une vague de froid sur le nord du pays, accompagnée d'importantes chutes de pluie et de neige touchant particulièrement les régions de l'Est et du Centre. Sur le plan hydrologique, ces apports de précipitations enregistrées durant la période automnale (novembre/décembre) ont "énormément"
contribué à la reconstitution des nappes phréatiques et un remplissage des barrages en exploitation, qui a atteint au niveau national, un taux de 72,38 %, alors que vers les régions de l'Ouest, qui ont le plus bénéficié de ces perturbations, un taux exceptionnel de remplissage 87 % a été atteint, a souligné l'ONM.
2015 : l'année la plus chaude jamais enregistrée dans le monde
Par ailleurs, l'Organisation météorologique mondiale (OMM) vient de rendre public un rapport selon lequel 2015 pourrait être l'année la plus chaude jamais enregistrée et la température moyenne en surface pourrait passer le seuil symbolique des 1°C de réchauffement depuis l'ère préindustrielle (1880-1899).
"La tendance qui se dessine pour 2015 laisse supposer que cette année sera très probablement la plus chaude jamais constatée", estime l'organisation. "Les années 2011 à 2015 représentent la période de cinq ans la plus chaude jamais enregistrée, de nombreux phénomènes météorologiques extrêmes - en particulier les vagues de chaleur - étant influencés par le changement climatique", relève l'ONM dans son rapport.
Le Secrétaire général de l'organisation, Michel Jarraud, a mis l'accent, à cet égard, sur l'existence actuellement d'un puissant épisode El Nino, un courant équatorial chaud du Pacifique, qui ne cesse de gagner en intensité. Il a expliqué que "ce phénomène influe sur les régimes météorologiques dans de nombreuses régions du monde, et explique la chaleur exceptionnelle que nous avons connue en octobre. Il devrait continuer de réchauffer la planète jusqu'en 2016", a-t-il estimé.
Dans ses prévisions pour les deux prochains mois, l'ONM prévoit que durant le mois de décembre, la région nord située entre Alger et Jijel devrait connaître un "grand déficit" en terme de pluviométrie, sans donner plus de détails. Les régions situées à l'est de Jijel seront, quant à elles, "légèrement déficitaires", alors que partout ailleurs les pluies seront "proches de la normale", ainsi que pour les températures.
Pour janvier 2016, les estimations portent sur un "excédent des précipitations" sur les régions intérieures, de l'ouest et du centre, un "léger déficit" pour les régions nord situées entre Alger et Jijel, et "proche de la normale" partout ailleurs. Les températures seront saisonnières. Il est à rappeler, que l'Algérie est un pays de la zone subtropicale du Nord africain. Son climat est très différent entre les régions.
Les précipitations y sont caractérisées par une variabilité spatio-temporelle très marquante. Ainsi, la tranche de pluie annuelle décroît à mesure que l'on avance vers le sud et tombe à moins de 100 mm au sud de l'atlas saharien, cette valeur étant habituellement considérée comme marquant le début du désert. A la décroissance des pluies du Nord au Sud se superpose une décroissance de l'Est à l'Ouest.
Les bordures Nord-Centre et Est reçoivent en moyenne des quantités annuelles de précipitations variant entre 600 et 1.150 mm. Elles sont de ce fait plus arrosées que le reste du pays. Les bordures Nord-Ouest par exemple enregistrent des totaux annuels moyens de l'ordre de 250 à 500 mm. Atitre comparatif, l'ONM a noté que l'année 2014 avait été marquée par des évènements climatiques "assez exceptionnels, présentant, parfois, un caractère de sévérité extrême", entraînant des intempéries et des dégâts importants.
Les événements les plus intenses ont été enregistrés, en particulier, durant la période automnale (novembre/décembre) et ont touché tant les wilayas du Nord que celles du Sud. Ainsi, l'office a fait observer que la période hivernale 2014 a été marquée par un "fait rare", à savoir des chutes de neige sur les massifs de l'Assekrêm (Hoggar), enregistrées successivement fin janvier et fin février, du jamais vu depuis, au moins depuis 1945, date d'ouverture de la station météorologique.
Des pluies diluviennes ont également touché le Sahara oriental, fin février, provoquant intempéries et crues d'oueds au niveau de la wilaya d'Illizi. Pour les régions du Nord, cette période hivernale n'a pas connu de situations particulières, excepté un épisode neigeux, enregistré fin janvier, touchant principalement les massifs de l'intérieur et de l'Atlas saharien.
Durant la période automnale, l'office a relevé qu'après une persistance de la chaleur, un développement d'importantes perturbations a eu lieu, provoquant des intempéries et des inondations de grande ampleur, notamment durant l'épisode du 5 au 7 novembre, avec un cumul maximal de 181 mm enregistré à Jijel, et fin novembre, sur la Saoura et régions steppiques où l'on avait cumulé à Béchar 160 mm.
La fin de l'année a été, aussi, marquée par une vague de froid sur le nord du pays, accompagnée d'importantes chutes de pluie et de neige touchant particulièrement les régions de l'Est et du Centre. Sur le plan hydrologique, ces apports de précipitations enregistrées durant la période automnale (novembre/décembre) ont "énormément"
contribué à la reconstitution des nappes phréatiques et un remplissage des barrages en exploitation, qui a atteint au niveau national, un taux de 72,38 %, alors que vers les régions de l'Ouest, qui ont le plus bénéficié de ces perturbations, un taux exceptionnel de remplissage 87 % a été atteint, a souligné l'ONM.
2015 : l'année la plus chaude jamais enregistrée dans le monde
Par ailleurs, l'Organisation météorologique mondiale (OMM) vient de rendre public un rapport selon lequel 2015 pourrait être l'année la plus chaude jamais enregistrée et la température moyenne en surface pourrait passer le seuil symbolique des 1°C de réchauffement depuis l'ère préindustrielle (1880-1899).
"La tendance qui se dessine pour 2015 laisse supposer que cette année sera très probablement la plus chaude jamais constatée", estime l'organisation. "Les années 2011 à 2015 représentent la période de cinq ans la plus chaude jamais enregistrée, de nombreux phénomènes météorologiques extrêmes - en particulier les vagues de chaleur - étant influencés par le changement climatique", relève l'ONM dans son rapport.
Le Secrétaire général de l'organisation, Michel Jarraud, a mis l'accent, à cet égard, sur l'existence actuellement d'un puissant épisode El Nino, un courant équatorial chaud du Pacifique, qui ne cesse de gagner en intensité. Il a expliqué que "ce phénomène influe sur les régimes météorologiques dans de nombreuses régions du monde, et explique la chaleur exceptionnelle que nous avons connue en octobre. Il devrait continuer de réchauffer la planète jusqu'en 2016", a-t-il estimé.


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