Amar Saâdani, SG du FLN, n'hésite plus à tirer à boulets rouges sur Louisa Hanoune. La guerre des mots a dépassé le stade des convenances pour s'inscrire dans un langage "ordurier" où l'insulte et l'invective deviennent usuelles et courantes chez le numéro 1 du FLN. Amar Saâdani, SG du FLN, n'hésite plus à tirer à boulets rouges sur Louisa Hanoune. La guerre des mots a dépassé le stade des convenances pour s'inscrire dans un langage "ordurier" où l'insulte et l'invective deviennent usuelles et courantes chez le numéro 1 du FLN. Amar Saâdani a cette fois franchi le rubicon. Lors de la réunion du BP du FLN mardi dernier, le SG de ce parti a surpris l'assistance par des tirs répétés à l'endroit du leader du PT, Louisa Hanoune. Ce ne sont pas de simples reproches, Amar Saâdani a utilisé des qualificatifs dangereux et malséants pour une personnalité politique de premier ordre. Il a écorché la vie privée de sa concurrente politique en déclarant "qu'elle est atteinte de dépression nerveuse depuis qu'elle a perdu son parrain" faisant allusion au général Médiène dit Toufik qui lui donnerait des ordres. Il l'a aussi qualifiée de "trotskyste hystérique". Mais cela ne s'arrête pas là, puisque le chef du parti du FLN connu pour son agitation depuis son installation à la tête du FLN, ne ménage aucun respect. Il l'a traitée "d'une poule qui ne pond pas d'oeuf" et il en remet une couche sur une plaie déjà ouverte en accusant Hanoune "d'être l'instigatrice des incidents qui ont émaillé la séance de vote de lundi" autour du projet de loi de finances qui a suscité la colère des autres députés y compris quelques uns de la vieille formation politique du pays. Pire, l'autre accusation est celle qui lui a fait dire que la patronne du PT "a dépassé les limites, maintenant on a compris, elle veut déstabiliser les institutions du pays, mais nous ne la laisserons pas faire". Dans cette frénésie des insultes à l'endroit d'une chef d'un parti d'opposition, la réaction du PT a été plutôt incisive et pleine de calembours. Le député Ramdane Taâzibt a déclaré dans un communiqué que le patron du FLN "est complètement déstabilisé" en ajoutant qu'il "terrorise les députés de son parti pour les obliger à voter la loi de finances 2016". Mais plus loin, le député le plus remarqué du PT ne prend pas de gants de velours pour accuser Amar Saâdani "d'utiliser son poste pour s'enrichir en dinars, euros et dollars avec des biens ici et ailleurs". "À défaut de s'illustrer par les idées, il excelle dans l'invective, l'insulte, le mensonge toujours plus gros pour avoir une chance de passer", déplore-t-il. Une déclaration qui s'ajoute à celle d'une autre plus agressive "comment peut-il expliquer qu'il est devenu milliardaire alors qu'il était un simple employé de Naftal". Sans le ménager, le député Taâzibt a lâché ses mots où Amar Saâdani est selon lui "un danger permanent pour l'Etat, pour l'unité de ses institutions, pour sa diplomatie, pour sa crédibilité". Et de poursuivre que le SG du FLN a "réduit le parti FLN en instrument politique entre les mains de l'oligarchie". Mais au-delà ces réactions et accusations mutuelles, il apparaît symptomatique depuis ces derniers temps que la classe politique ne sait plus communiquer avec les normes et canons établies à ce niveau. Le chef du FLN s'en prend à tous mais son "fiel" à l'endroit d'une personnalité politique comme Louisa Hanoune est insurmontable et ne trouve pas d'excuses lorsqu'il s'agit d'écorcher publiquement une femme et de s'étaler sur sa vie privée et ses relations politiques. C'est la caractéristique de l'indécence et du nonrespect que déploie Amar Saâdani à l'égard d'une femme politique qui, elle n'a jamais emprunté la même voie que lui. Amar Saâdani a cette fois franchi le rubicon. Lors de la réunion du BP du FLN mardi dernier, le SG de ce parti a surpris l'assistance par des tirs répétés à l'endroit du leader du PT, Louisa Hanoune. Ce ne sont pas de simples reproches, Amar Saâdani a utilisé des qualificatifs dangereux et malséants pour une personnalité politique de premier ordre. Il a écorché la vie privée de sa concurrente politique en déclarant "qu'elle est atteinte de dépression nerveuse depuis qu'elle a perdu son parrain" faisant allusion au général Médiène dit Toufik qui lui donnerait des ordres. Il l'a aussi qualifiée de "trotskyste hystérique". Mais cela ne s'arrête pas là, puisque le chef du parti du FLN connu pour son agitation depuis son installation à la tête du FLN, ne ménage aucun respect. Il l'a traitée "d'une poule qui ne pond pas d'oeuf" et il en remet une couche sur une plaie déjà ouverte en accusant Hanoune "d'être l'instigatrice des incidents qui ont émaillé la séance de vote de lundi" autour du projet de loi de finances qui a suscité la colère des autres députés y compris quelques uns de la vieille formation politique du pays. Pire, l'autre accusation est celle qui lui a fait dire que la patronne du PT "a dépassé les limites, maintenant on a compris, elle veut déstabiliser les institutions du pays, mais nous ne la laisserons pas faire". Dans cette frénésie des insultes à l'endroit d'une chef d'un parti d'opposition, la réaction du PT a été plutôt incisive et pleine de calembours. Le député Ramdane Taâzibt a déclaré dans un communiqué que le patron du FLN "est complètement déstabilisé" en ajoutant qu'il "terrorise les députés de son parti pour les obliger à voter la loi de finances 2016". Mais plus loin, le député le plus remarqué du PT ne prend pas de gants de velours pour accuser Amar Saâdani "d'utiliser son poste pour s'enrichir en dinars, euros et dollars avec des biens ici et ailleurs". "À défaut de s'illustrer par les idées, il excelle dans l'invective, l'insulte, le mensonge toujours plus gros pour avoir une chance de passer", déplore-t-il. Une déclaration qui s'ajoute à celle d'une autre plus agressive "comment peut-il expliquer qu'il est devenu milliardaire alors qu'il était un simple employé de Naftal". Sans le ménager, le député Taâzibt a lâché ses mots où Amar Saâdani est selon lui "un danger permanent pour l'Etat, pour l'unité de ses institutions, pour sa diplomatie, pour sa crédibilité". Et de poursuivre que le SG du FLN a "réduit le parti FLN en instrument politique entre les mains de l'oligarchie". Mais au-delà ces réactions et accusations mutuelles, il apparaît symptomatique depuis ces derniers temps que la classe politique ne sait plus communiquer avec les normes et canons établies à ce niveau. Le chef du FLN s'en prend à tous mais son "fiel" à l'endroit d'une personnalité politique comme Louisa Hanoune est insurmontable et ne trouve pas d'excuses lorsqu'il s'agit d'écorcher publiquement une femme et de s'étaler sur sa vie privée et ses relations politiques. C'est la caractéristique de l'indécence et du nonrespect que déploie Amar Saâdani à l'égard d'une femme politique qui, elle n'a jamais emprunté la même voie que lui.
