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Le libéralisme et la privatisation dénoncés
La loi de finances suscite encore des remous
Publié dans Le Midi Libre le 06 - 12 - 2015

Des députés continuent de dénoncer la loi de finances 2016. A leurs yeux, cette loi consacre le libéralisme à outrance et veut introduire la privatisation pour brader les entreprises publiques.
Des députés continuent de dénoncer la loi de finances 2016. A leurs yeux, cette loi consacre le libéralisme à outrance et veut introduire la privatisation pour brader les entreprises publiques.
Jamais auparavant une telle loi avait suscité autant de contestations. Des députés du PT, l'AAV et certaines personnalités politiques crient au danger qui guette l'Algérie à travers l'ouverture du secteur public au bradage et la remise en cause de certains acquis sociaux. Selon la députée Nadia Chouiter du PT "il y a une contradiction entre le discours et la volonté du président de la République et certains ministres du gouvernement qui veulent précipiter l'Algérie au précipice de la privatisation et de l'ouverture du secteur public à une faune d'opportunistes du privé parasitaire".
Les mots sont assez durs pour qualifier la situation de "dangereuse" que les députés de l'Algérie verte (tendance islamiste) et certains indépendants qui n'hésitent pas à diagnostiquer les points noirs de cette loi. Le député et porte-parole du parti Voix du peuple, Lamine Osmani, s'interroge sur "le devenir de cette loi qui a été votée difficilement par la Chambre basse". Selon d'autres contestataires, c'est l'article 66 qui a mis la poudre au feu car "il y a une volonté de saper le secteur public en le bradant au privé".
Cet article en effet consacre une ouverture du capital du secteur public où il reste minoritaire à hauteur de 34 % des actions. De plus, selon la députée du PT, les zones industrielles seront contrôlées par des sociétés privées, ce qui pointe l'interrogation si l'Etat veut se débarrasser de son industrie publique, un acquis depuis l'indépendance pour les travailleurs algériens. Loin de tout populisme, les députés récalcitrants ont critiqué "une certaine oligarchie qui règne sur le patronat et qui est loin de refléter le véritable secteur privé dont l'Algérie a besoin".
Pour eux, ce qui se passe actuellement au niveau de la sphère économique comme évasion fiscale, trafic de devises et octroi illicites de marché n'est pas loin de ce qu'a vécue l'Algérie lors des premières années de l'ouverture économique à l'international.
Dénonçant ainsi le retour à la privatisation que le chef de l'Etat avait pourtant gelé depuis des années, les contestataires au niveau de la Chambre basse ont exigé un discours du Président plus clair à ce sujet. En outre, l'autre inquiétude est celle du ministre des Finances Abdrahmane Benkhalfa qui a déclaré récemment que le "système des subventions sera revu" en remettant en cause des sommes importantes accordées pour la subvention des produits de base tels que le lait, sucre et pain.
Cette nouvelle tendance est perçue également comme une façon de "nuire aux couches défavorisées des citoyens" d'autant que les signes précurseurs de cette politique sont visibles dans le discours du gouvernement. Les députés espèrent ainsi que la loi de finances sera bloquée au niveau du Sénat. Mais selon les analystes, il y a un mince espoir de la voir reportée ou ajournée.
Jamais auparavant une telle loi avait suscité autant de contestations. Des députés du PT, l'AAV et certaines personnalités politiques crient au danger qui guette l'Algérie à travers l'ouverture du secteur public au bradage et la remise en cause de certains acquis sociaux. Selon la députée Nadia Chouiter du PT "il y a une contradiction entre le discours et la volonté du président de la République et certains ministres du gouvernement qui veulent précipiter l'Algérie au précipice de la privatisation et de l'ouverture du secteur public à une faune d'opportunistes du privé parasitaire".
Les mots sont assez durs pour qualifier la situation de "dangereuse" que les députés de l'Algérie verte (tendance islamiste) et certains indépendants qui n'hésitent pas à diagnostiquer les points noirs de cette loi. Le député et porte-parole du parti Voix du peuple, Lamine Osmani, s'interroge sur "le devenir de cette loi qui a été votée difficilement par la Chambre basse". Selon d'autres contestataires, c'est l'article 66 qui a mis la poudre au feu car "il y a une volonté de saper le secteur public en le bradant au privé".
Cet article en effet consacre une ouverture du capital du secteur public où il reste minoritaire à hauteur de 34 % des actions. De plus, selon la députée du PT, les zones industrielles seront contrôlées par des sociétés privées, ce qui pointe l'interrogation si l'Etat veut se débarrasser de son industrie publique, un acquis depuis l'indépendance pour les travailleurs algériens. Loin de tout populisme, les députés récalcitrants ont critiqué "une certaine oligarchie qui règne sur le patronat et qui est loin de refléter le véritable secteur privé dont l'Algérie a besoin".
Pour eux, ce qui se passe actuellement au niveau de la sphère économique comme évasion fiscale, trafic de devises et octroi illicites de marché n'est pas loin de ce qu'a vécue l'Algérie lors des premières années de l'ouverture économique à l'international.
Dénonçant ainsi le retour à la privatisation que le chef de l'Etat avait pourtant gelé depuis des années, les contestataires au niveau de la Chambre basse ont exigé un discours du Président plus clair à ce sujet. En outre, l'autre inquiétude est celle du ministre des Finances Abdrahmane Benkhalfa qui a déclaré récemment que le "système des subventions sera revu" en remettant en cause des sommes importantes accordées pour la subvention des produits de base tels que le lait, sucre et pain.
Cette nouvelle tendance est perçue également comme une façon de "nuire aux couches défavorisées des citoyens" d'autant que les signes précurseurs de cette politique sont visibles dans le discours du gouvernement. Les députés espèrent ainsi que la loi de finances sera bloquée au niveau du Sénat. Mais selon les analystes, il y a un mince espoir de la voir reportée ou ajournée.


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