Les terres agricoles doivent être protégées. La politique de la construction tous azimuts a pris dans son sac des espaces entiers de surfaces agricoles utiles. Le béton a tout dévoré. Les terres agricoles doivent être protégées. La politique de la construction tous azimuts a pris dans son sac des espaces entiers de surfaces agricoles utiles. Le béton a tout dévoré. Les terres agricoles sont devenues une ressource qui se raréfie. Le statut de les préserver dans le cadre de la loi 87-19 et la nouvelle loi sur la concession de la terre agricole sont en principe les garants de leur protection. Mais force est de constater que des terres cultivables sont convoitées et carrément détournées pour des espaces de construction où s'érigent des bâtis à perte de vue. Selon des indices recueillis durant cette année, plusieurs hectares ont été sacrifiés pour le programme de logements publics. Rien qu'à Alger, près de 150 hectares ont été déclassés pour des espaces de construction. Et partout des centaines d'hectares de terres agricoles classées en surfaces agricoles utiles ont été balisées sur instruction du gouvernement comme des surfaces de bâti. Selon le SG de l'UNPA (Union nationale des paysans algériens) « les statistiques que nous avons établies depuis des années révèlent que chaque jour 7 hectares sont avalés par le béton dans toutes les wilayas». Ce représentant des fellahs parle de «résistance contre certains lobbies qui sont des hommes d'affaires ». Ces derniers sont accusés de mettre à leur profit des terres agricoles rentables pour être utilisées à des fins de construction ou autre. Le plus indiqué ce sont des surfaces dont l'Algérie a besoin actuellement pour étendre son programme de développement agricole. Des fellahs ont été témoins dernièrement d'une « campagne d'arrachages d'arbres fruitiers et d'oliviers » à l'ouest du pays sous le prétexte de projets d'utilité publique (passage routier, habitat). Les acquéreurs de ces surfaces ont été contraints d'être compensés sous forme d'indemnisation. Mais vu la situation qui prend une tournure inquiétante, l'UNPA et certaines exploitations collectives agricoles ont adressé une requête au président de la République lui demandant d'intervenir pour stopper cette hémorragie. On dénote à cet effet que la réaction des officiels à propos de ce dossier épineux est en demi-teinte. Le Premier ministre a soulevé cette problématique au cours d'une visite d'inspection dans une wilaya des Hauts-Plateaux où il a déclaré que « les terres agricoles qui ont été classées en tant que telles ne seront pas touchées». Est-ce un gage d'assurance ? Pour les propriétaires et fellahs qui souhaitent que l'Etat puisse mieux encadrer juridiquement leurs terres, il va de soi que les garanties contre le bradage du foncier agricole doivent être clairement mentionnées. L'UNPA propose que les statistiques sur les terres détournées de leur vocation initiale soient publiées et que l'affairisme longtemps prospère sur le dos de ces terres agricoles soit dénoncé. Les terres agricoles sont devenues une ressource qui se raréfie. Le statut de les préserver dans le cadre de la loi 87-19 et la nouvelle loi sur la concession de la terre agricole sont en principe les garants de leur protection. Mais force est de constater que des terres cultivables sont convoitées et carrément détournées pour des espaces de construction où s'érigent des bâtis à perte de vue. Selon des indices recueillis durant cette année, plusieurs hectares ont été sacrifiés pour le programme de logements publics. Rien qu'à Alger, près de 150 hectares ont été déclassés pour des espaces de construction. Et partout des centaines d'hectares de terres agricoles classées en surfaces agricoles utiles ont été balisées sur instruction du gouvernement comme des surfaces de bâti. Selon le SG de l'UNPA (Union nationale des paysans algériens) « les statistiques que nous avons établies depuis des années révèlent que chaque jour 7 hectares sont avalés par le béton dans toutes les wilayas». Ce représentant des fellahs parle de «résistance contre certains lobbies qui sont des hommes d'affaires ». Ces derniers sont accusés de mettre à leur profit des terres agricoles rentables pour être utilisées à des fins de construction ou autre. Le plus indiqué ce sont des surfaces dont l'Algérie a besoin actuellement pour étendre son programme de développement agricole. Des fellahs ont été témoins dernièrement d'une « campagne d'arrachages d'arbres fruitiers et d'oliviers » à l'ouest du pays sous le prétexte de projets d'utilité publique (passage routier, habitat). Les acquéreurs de ces surfaces ont été contraints d'être compensés sous forme d'indemnisation. Mais vu la situation qui prend une tournure inquiétante, l'UNPA et certaines exploitations collectives agricoles ont adressé une requête au président de la République lui demandant d'intervenir pour stopper cette hémorragie. On dénote à cet effet que la réaction des officiels à propos de ce dossier épineux est en demi-teinte. Le Premier ministre a soulevé cette problématique au cours d'une visite d'inspection dans une wilaya des Hauts-Plateaux où il a déclaré que « les terres agricoles qui ont été classées en tant que telles ne seront pas touchées». Est-ce un gage d'assurance ? Pour les propriétaires et fellahs qui souhaitent que l'Etat puisse mieux encadrer juridiquement leurs terres, il va de soi que les garanties contre le bradage du foncier agricole doivent être clairement mentionnées. L'UNPA propose que les statistiques sur les terres détournées de leur vocation initiale soient publiées et que l'affairisme longtemps prospère sur le dos de ces terres agricoles soit dénoncé.