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De jeunes ballerines à Alger
7e festival culturel international de danse contemporaine
Publié dans Le Midi Libre le 20 - 12 - 2015

Le 7e Festival culturel international de danse contemporaine s'est ouvert jeudi à Alger avec des prestations conduites par de jeunes ballerines et danseurs algériens, italiens et turcs, dans des chorégraphies aux thèmes existentiels, marqués par la finesse du geste et la grâce du mouvement.
Le 7e Festival culturel international de danse contemporaine s'est ouvert jeudi à Alger avec des prestations conduites par de jeunes ballerines et danseurs algériens, italiens et turcs, dans des chorégraphies aux thèmes existentiels, marqués par la finesse du geste et la grâce du mouvement.
Le public nombreux de la salle Mustapha-Kateb du Théâtre national Mahieddine-Bachtarzi (TNA) a apprécié le rendu des quatre troupes de danse, dont deux d'Algérie, au programme de cette soirée inaugurale du festival qui accueille la Turquie en invité d'honneur. La coopérative Arabesques est intervenue à deux reprises pour présenter
"La danse des étoiles" sur le fond musical de la grande oeuvre Sonate au clair de lune de Ludwig Van Beethoven (1770-1827) et Wahran Wahran sur la chanson éponyme de Cheb Khaled.
Six ballerines aux corps élancés, vêtues de dentelles bleues pour une première prestation d'un quart-d'heure de l'ensemble Arabesques, ont rendu dans la finesse une chorégraphie légère inscrite dans le registre de la danse classique, rappelant ainsi quelques principes académiques régissant le mouvement du corps, sur le fond d'une projection figée d'un ciel étoilé. Plus contemporaine, la deuxième danse présentée par la même coopérative a mis en scène une douzaine de danseurs, dont six ballerines, exécutant dans des accoutrements de "burnous", aux couleurs contrastées entre le blanc et le noir, une chorégraphie de groupe, montrant de belles figures esthétiques.
Entre les deux danses, le Ballet national est intervenu avec le danseur vedette Sofiane Drici pour présenter un extrait du spectacle "Algérie, ma liberté" (2013), création écrite et dirigée par Fatma-Zohra Senouci Namous. Mandala Dance Company d'Italie a présenté "Mille grues", un spectacle conduit par trois ballerines et un danseur, qui ont gracieusement rendu l'histoire d'un petit enfant d'Hiroshima (Japon) en quête de construire avec du papier, une "Mandala" (figure en spirales à valeur rituelle, représentant le cosmos) avec mille grues (grand oiseau migrateur à l'instinct grégaire développé).
Dans une fresque littéraire soutenue par la mélancolie des instruments à cordes soumis à plusieurs variations rythmiques, les Italiens ont gracieusement transcendé le corps et porté sur les planches la réponse poétique du petit enfant, au bombardement atomique d'Hiroshima, perpétré par les Américains en 1945. La Turquie, invité d'honneur du festival, présente avec la Compagnie Modern Dance Theatre d'Istanbul, a choisi de se pencher sur le thème du "voyage", suggérant de percevoir "le départ" comme une quête vers une destination inconnue et "l'arrivée" comme une incertitude qui mène vers l'errance et la déperdition.
Dans une série de tableaux figés telles des photographies, rendues dans la grâce du mouvement et la beauté du geste, les quatorze danseurs turcs, dont six ballerines, ont proposé au public recueilli du Tna, un voyage à la recherche de soi, un exil de l'âme en quête de valeurs, à travers une chorégraphie où la valise, comme accessoire, a pris une dimension dramaturgique. L'ensemble des prestations de cette soirée inaugurale du 7e Festival international de danse contemporaine d'Alger s'est aidé de projections sur un grand écran occupant le fond de la scène.
L'assistance a apprécié de belles poésies en mouvement, scrutant chaque instant pour en tirer les enseignements et savourant chaque moment dans l'allégresse et la volupté. Auparavant, le secrétaire général du ministère de la Culture,. Smaïl Oulebsir, a donné lecture au nom du ministre de la Culture, Azeddine Mihoubi, à l'allocution d'ouverture du festival. Outre les troupes algériennes au nombre de huit, quatorze pays prennent part au 7e Festival culturel international de la danse contemporaine d'Alger qui se poursuit jusqu'au 22 décembre, avec au programme de la journée de vendredi l'Algérie, la Tunisie, l'Espagne et la Russie.
Le public nombreux de la salle Mustapha-Kateb du Théâtre national Mahieddine-Bachtarzi (TNA) a apprécié le rendu des quatre troupes de danse, dont deux d'Algérie, au programme de cette soirée inaugurale du festival qui accueille la Turquie en invité d'honneur. La coopérative Arabesques est intervenue à deux reprises pour présenter
"La danse des étoiles" sur le fond musical de la grande oeuvre Sonate au clair de lune de Ludwig Van Beethoven (1770-1827) et Wahran Wahran sur la chanson éponyme de Cheb Khaled.
Six ballerines aux corps élancés, vêtues de dentelles bleues pour une première prestation d'un quart-d'heure de l'ensemble Arabesques, ont rendu dans la finesse une chorégraphie légère inscrite dans le registre de la danse classique, rappelant ainsi quelques principes académiques régissant le mouvement du corps, sur le fond d'une projection figée d'un ciel étoilé. Plus contemporaine, la deuxième danse présentée par la même coopérative a mis en scène une douzaine de danseurs, dont six ballerines, exécutant dans des accoutrements de "burnous", aux couleurs contrastées entre le blanc et le noir, une chorégraphie de groupe, montrant de belles figures esthétiques.
Entre les deux danses, le Ballet national est intervenu avec le danseur vedette Sofiane Drici pour présenter un extrait du spectacle "Algérie, ma liberté" (2013), création écrite et dirigée par Fatma-Zohra Senouci Namous. Mandala Dance Company d'Italie a présenté "Mille grues", un spectacle conduit par trois ballerines et un danseur, qui ont gracieusement rendu l'histoire d'un petit enfant d'Hiroshima (Japon) en quête de construire avec du papier, une "Mandala" (figure en spirales à valeur rituelle, représentant le cosmos) avec mille grues (grand oiseau migrateur à l'instinct grégaire développé).
Dans une fresque littéraire soutenue par la mélancolie des instruments à cordes soumis à plusieurs variations rythmiques, les Italiens ont gracieusement transcendé le corps et porté sur les planches la réponse poétique du petit enfant, au bombardement atomique d'Hiroshima, perpétré par les Américains en 1945. La Turquie, invité d'honneur du festival, présente avec la Compagnie Modern Dance Theatre d'Istanbul, a choisi de se pencher sur le thème du "voyage", suggérant de percevoir "le départ" comme une quête vers une destination inconnue et "l'arrivée" comme une incertitude qui mène vers l'errance et la déperdition.
Dans une série de tableaux figés telles des photographies, rendues dans la grâce du mouvement et la beauté du geste, les quatorze danseurs turcs, dont six ballerines, ont proposé au public recueilli du Tna, un voyage à la recherche de soi, un exil de l'âme en quête de valeurs, à travers une chorégraphie où la valise, comme accessoire, a pris une dimension dramaturgique. L'ensemble des prestations de cette soirée inaugurale du 7e Festival international de danse contemporaine d'Alger s'est aidé de projections sur un grand écran occupant le fond de la scène.
L'assistance a apprécié de belles poésies en mouvement, scrutant chaque instant pour en tirer les enseignements et savourant chaque moment dans l'allégresse et la volupté. Auparavant, le secrétaire général du ministère de la Culture,. Smaïl Oulebsir, a donné lecture au nom du ministre de la Culture, Azeddine Mihoubi, à l'allocution d'ouverture du festival. Outre les troupes algériennes au nombre de huit, quatorze pays prennent part au 7e Festival culturel international de la danse contemporaine d'Alger qui se poursuit jusqu'au 22 décembre, avec au programme de la journée de vendredi l'Algérie, la Tunisie, l'Espagne et la Russie.


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