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Les Algériens anticipent la crise
Stockage des denrées alimentaires
Publié dans Le Midi Libre le 10 - 01 - 2016

Avec l'envolée des prix de principales denrées alimentaires, les Algériens seront appelés à stocker les produits nécessaires à la consommation. C'est une manière de prévoir et d'anticiper les crises et pénuries.
Avec l'envolée des prix de principales denrées alimentaires, les Algériens seront appelés à stocker les produits nécessaires à la consommation. C'est une manière de prévoir et d'anticiper les crises et pénuries.
Avec ce début d'année qui annonce une difficile perspective pour la consommation, les ménages n'ont d'autres choix que de consacrer leurs achats pour stocker les produits de première nécessité et d'anticiper une éventuelle hausse de prix sur d'autres produits. Il est admis certes que les produits comme la semoule, la farine, le lait et le pain continuent à être subventionnés.
De là donc, leurs prix sont règlementés et ne seront pas concernés par une augmentation de leurs prix. Mais le problème des pénuries se pose actuellement avec acuité. Le sachet de lait qui reste mal distribué et dont les quantités approvisionnées ne suffisent pas, fait que les ménages sont obligés de se rabattre sur les autres marques du privé avec des prix variant entre 90 et 110 DA.
Pour ce qui est des autres denrées comme les légumes secs, ceux-ci sont soumis aux prix libres et donc à une hausse qui peut être prévue à n'importe quel moment. Le kilo de lentilles et d'haricots ne se vend pas en dessous des 200 DA. Dans des superettes de luxe, ils sont proposés parfois à 250 DA.
Le sucre non plus n'est pas subventionné par l'Etat, ce qui fait que malgré les grosses quantités disponibles sur le marché, les consommateurs achètent parfois en quantité pour le stock hivernal. Pour les huiles alimentaires, c'est le privé qui domine le marché avec des prix plus ou moins stables durant ces années.
Les opérateurs dans secteur font des annonces publiques lorsqu'il s'agit de réajustement des prix. Mais à l'envers du décor, ce sont d'autres produits alimentaires dont les légumes et les fruits qui subissent continuellement le renchérissement des prix et comme il est impossible de les stocker, les ménages recourent habituellement à des achats mesurés avec toute la prudence budgétaire qui est de mise. Les consommateurs se rabattent en ces temps de vaches maigres sur des subterfuges en épiant les soldes et les promotions dans certains supermarchés.
Et là encore pas d'achats inutiles ni de shoppings dispendieux. Les rayons d'alimentations, de fromages produits localement et les viandes blanches voient un rush de consommateurs de tous âges pour acheter au maximum à bas prix comparativement aux magasins du centre-ville où les prix restent quand même élevés et hors de portée pour les petites bourses.
Au lieu de se déplacer dans les marchés de légumes et fruits habituels, les consommateurs les plus avertis se rendent dans les hypermarchés qui regorgent de tous les produits frais et parfois avec un prix inférieur.
C'est le cas de la pomme de terre, tomate, oignon, carottes dont les prix affichés (entre 50 et 70 DA) séduisent la masse des acheteurs. De plus, l'avantage des discounts fait le bonheur de ces citoyens salariés qui saisissent ces occasions pour faire le plein. C'est de quoi s'assurer pendant des semaines une alimentation assez variée mais qui est réduite au strict minimum pour les catégories sociales vulnérables.
D'autres préfèrent le choix de la culture alimentaire domestique où les confitures, compotes, plats de résistance et confiseries sont concoctés avec moins de dépense. Histoire d'éviter fast-food et restaurants qui de nos jours sont plus coûteux.
Avec ce début d'année qui annonce une difficile perspective pour la consommation, les ménages n'ont d'autres choix que de consacrer leurs achats pour stocker les produits de première nécessité et d'anticiper une éventuelle hausse de prix sur d'autres produits. Il est admis certes que les produits comme la semoule, la farine, le lait et le pain continuent à être subventionnés.
De là donc, leurs prix sont règlementés et ne seront pas concernés par une augmentation de leurs prix. Mais le problème des pénuries se pose actuellement avec acuité. Le sachet de lait qui reste mal distribué et dont les quantités approvisionnées ne suffisent pas, fait que les ménages sont obligés de se rabattre sur les autres marques du privé avec des prix variant entre 90 et 110 DA.
Pour ce qui est des autres denrées comme les légumes secs, ceux-ci sont soumis aux prix libres et donc à une hausse qui peut être prévue à n'importe quel moment. Le kilo de lentilles et d'haricots ne se vend pas en dessous des 200 DA. Dans des superettes de luxe, ils sont proposés parfois à 250 DA.
Le sucre non plus n'est pas subventionné par l'Etat, ce qui fait que malgré les grosses quantités disponibles sur le marché, les consommateurs achètent parfois en quantité pour le stock hivernal. Pour les huiles alimentaires, c'est le privé qui domine le marché avec des prix plus ou moins stables durant ces années.
Les opérateurs dans secteur font des annonces publiques lorsqu'il s'agit de réajustement des prix. Mais à l'envers du décor, ce sont d'autres produits alimentaires dont les légumes et les fruits qui subissent continuellement le renchérissement des prix et comme il est impossible de les stocker, les ménages recourent habituellement à des achats mesurés avec toute la prudence budgétaire qui est de mise. Les consommateurs se rabattent en ces temps de vaches maigres sur des subterfuges en épiant les soldes et les promotions dans certains supermarchés.
Et là encore pas d'achats inutiles ni de shoppings dispendieux. Les rayons d'alimentations, de fromages produits localement et les viandes blanches voient un rush de consommateurs de tous âges pour acheter au maximum à bas prix comparativement aux magasins du centre-ville où les prix restent quand même élevés et hors de portée pour les petites bourses.
Au lieu de se déplacer dans les marchés de légumes et fruits habituels, les consommateurs les plus avertis se rendent dans les hypermarchés qui regorgent de tous les produits frais et parfois avec un prix inférieur.
C'est le cas de la pomme de terre, tomate, oignon, carottes dont les prix affichés (entre 50 et 70 DA) séduisent la masse des acheteurs. De plus, l'avantage des discounts fait le bonheur de ces citoyens salariés qui saisissent ces occasions pour faire le plein. C'est de quoi s'assurer pendant des semaines une alimentation assez variée mais qui est réduite au strict minimum pour les catégories sociales vulnérables.
D'autres préfèrent le choix de la culture alimentaire domestique où les confitures, compotes, plats de résistance et confiseries sont concoctés avec moins de dépense. Histoire d'éviter fast-food et restaurants qui de nos jours sont plus coûteux.


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