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"Plus de 150" islamistes shebab tués par les Etats-Unis
Somalie
Publié dans Le Midi Libre le 09 - 03 - 2016

Les Etats-Unis ont tué samedi dans des bombardements aériens par avions et drones "plus de 150" combattants islamistes shebab qui préparaient une attaque "de grande ampleur" depuis un camp situé à quelque 200 kilomètres au nord de Mogadiscio, a annoncé, lundi, le Pentagone.
Les Etats-Unis ont tué samedi dans des bombardements aériens par avions et drones "plus de 150" combattants islamistes shebab qui préparaient une attaque "de grande ampleur" depuis un camp situé à quelque 200 kilomètres au nord de Mogadiscio, a annoncé, lundi, le Pentagone.
Les militaires américains mènent régulièrement des opérations en Somalie contre les shebab liés à Al- Qaïda, dans le cadre de leur lutte antiterroriste. Mais le bilan de cette dernière opération apparaît exceptionnel, selon les données compilées par la Fondation New America, un cercle de réflexion de Washington.
Selon ces données, il dépasse, à lui seul, le nombre total des islamistes tués jusqu'alors dans ces opérations antiterroristes américaines en Somalie, qui ont commencé en 2003 (113 à 136, selon la Fondation). "Les combattants (shebab) s'entraînaient pour une attaque de grande ampleur. Ils étaient sur le point de quitter le camp et représentaient une menace imminente pour les Etats- Unis et les forces" de l'Union africaine, a justifié un porte-parole du Pentagone, Jeff Davis. Selon un responsable de la Défense, les Etats-Unis comptent en ce moment une cinquantaine de soldats en Somalie, qui ont des missions de conseil et d'assistance.
Les shebab, insurgés affiliés à Al-Qaïda, ont multiplié les attaques de grande ampleur depuis le début de l'année en Somalie. Les combattants visés par Washington se préparaient à conduire des "opérations offensives", a ajouté M. Davis, sans en préciser la nature.
"Leur élimination va réduire la capacité des shebab à atteindre leurs objectifs en Somalie, comme recruter de nouveaux membres, établir de nouvelles bases et programmer des attaques contre les forces américaines et l'Amison (African Union Mission to Somalia)", la force de l'Union africaine en Somalie, a estimé le représentant du ministère américain de la Défense. Ce camp d'entraînement était surveillé depuis un certain temps. "On avait le sentiment que la phase opérationnelle était sur le point d'être mise en oeuvre", selon M. Davis.
Le responsable de la presse au Pentagone, Peter Cook, a précisé, de son côté, que les bombardements avaient été menés en "auto-défense", mais sans donner de détails sur le type de menace posée par les shebab. Après avoir été chassés de Mogadiscio en août 2011, les shebab avaient connu un recul. Ils avaient perdu l'essentiel de leurs bastions, même s'ils conservaient le contrôle de vastes zones rurales.
La capitale somalienne jouissait d'un calme relatif et commençait à émerger du chaos. Mais selon des experts, ces derniers mois les shebab ont montré leur capacité de résilience et d'adaptation, en profitant de l'apathie de l'Amisom et de la fragilité du gouvernement central somalien.
En janvier, ils ont attaqué un camp du contingent kényan de l'Amisom à El-Adde, dans le sud somalien et revendiqué la mort de plus de 100 soldats kényans. La semaine dernière, ils ont tué au moins 14 personnes en faisant exploser deux véhicules piégés devant un hôtel et un jardin public de Mogadiscio.
Moins de 48 heures plus tard, une voiture piégée explosait devant un restaurant populaire de Baidoa (Sud-ouest), avant qu'un kamikaze ne se fasse exploser. Au moins 30 personnes ont péri. L'administration du président Barack Obama a annoncé, lundi, qu'elle publierait dans quelques semaines un bilan des frappes anti-terroristes qu'elle a menées à travers le monde depuis son entrée en fonction en 2009, mentionnant le nombre d'extrémistes tués et le nombre de victimes civiles.
Ces bombardements, menés souvent par des drones, dans des pays comme la Somalie, le Pakistan ou le Yémen, où les Etats-Unis ne sont pas officiellement en guerre, ont été très critiqués par les organisations de défense des droits de l'Homme pour leur opacité. L'administration Obama a promis plus de transparence sur le sujet, sans grand succès jusqu'à présent.
Les militaires américains mènent régulièrement des opérations en Somalie contre les shebab liés à Al- Qaïda, dans le cadre de leur lutte antiterroriste. Mais le bilan de cette dernière opération apparaît exceptionnel, selon les données compilées par la Fondation New America, un cercle de réflexion de Washington.
Selon ces données, il dépasse, à lui seul, le nombre total des islamistes tués jusqu'alors dans ces opérations antiterroristes américaines en Somalie, qui ont commencé en 2003 (113 à 136, selon la Fondation). "Les combattants (shebab) s'entraînaient pour une attaque de grande ampleur. Ils étaient sur le point de quitter le camp et représentaient une menace imminente pour les Etats- Unis et les forces" de l'Union africaine, a justifié un porte-parole du Pentagone, Jeff Davis. Selon un responsable de la Défense, les Etats-Unis comptent en ce moment une cinquantaine de soldats en Somalie, qui ont des missions de conseil et d'assistance.
Les shebab, insurgés affiliés à Al-Qaïda, ont multiplié les attaques de grande ampleur depuis le début de l'année en Somalie. Les combattants visés par Washington se préparaient à conduire des "opérations offensives", a ajouté M. Davis, sans en préciser la nature.
"Leur élimination va réduire la capacité des shebab à atteindre leurs objectifs en Somalie, comme recruter de nouveaux membres, établir de nouvelles bases et programmer des attaques contre les forces américaines et l'Amison (African Union Mission to Somalia)", la force de l'Union africaine en Somalie, a estimé le représentant du ministère américain de la Défense. Ce camp d'entraînement était surveillé depuis un certain temps. "On avait le sentiment que la phase opérationnelle était sur le point d'être mise en oeuvre", selon M. Davis.
Le responsable de la presse au Pentagone, Peter Cook, a précisé, de son côté, que les bombardements avaient été menés en "auto-défense", mais sans donner de détails sur le type de menace posée par les shebab. Après avoir été chassés de Mogadiscio en août 2011, les shebab avaient connu un recul. Ils avaient perdu l'essentiel de leurs bastions, même s'ils conservaient le contrôle de vastes zones rurales.
La capitale somalienne jouissait d'un calme relatif et commençait à émerger du chaos. Mais selon des experts, ces derniers mois les shebab ont montré leur capacité de résilience et d'adaptation, en profitant de l'apathie de l'Amisom et de la fragilité du gouvernement central somalien.
En janvier, ils ont attaqué un camp du contingent kényan de l'Amisom à El-Adde, dans le sud somalien et revendiqué la mort de plus de 100 soldats kényans. La semaine dernière, ils ont tué au moins 14 personnes en faisant exploser deux véhicules piégés devant un hôtel et un jardin public de Mogadiscio.
Moins de 48 heures plus tard, une voiture piégée explosait devant un restaurant populaire de Baidoa (Sud-ouest), avant qu'un kamikaze ne se fasse exploser. Au moins 30 personnes ont péri. L'administration du président Barack Obama a annoncé, lundi, qu'elle publierait dans quelques semaines un bilan des frappes anti-terroristes qu'elle a menées à travers le monde depuis son entrée en fonction en 2009, mentionnant le nombre d'extrémistes tués et le nombre de victimes civiles.
Ces bombardements, menés souvent par des drones, dans des pays comme la Somalie, le Pakistan ou le Yémen, où les Etats-Unis ne sont pas officiellement en guerre, ont été très critiqués par les organisations de défense des droits de l'Homme pour leur opacité. L'administration Obama a promis plus de transparence sur le sujet, sans grand succès jusqu'à présent.


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