Refonte pédagogique, objectifs planifiés et professionnalisation du métier d'enseignant sont parmi les solutions mises en chantier pour aider l'Ecole algérienne à sortir du marasme dans lequel elle a végétée des années durant. Refonte pédagogique, objectifs planifiés et professionnalisation du métier d'enseignant sont parmi les solutions mises en chantier pour aider l'Ecole algérienne à sortir du marasme dans lequel elle a végétée des années durant. Reçu, hier, à l'émission l'Invité de la rédaction de la chaîne 3 de la Radio algérienne, le professeur Farid Benramdane, conseiller auprès du ministère de l'Education nationale, a été amené à commenter la Charte de stabilité conclue avec les syndicats d'enseignants. Il considère que telle qu'elle a été pensée, discutées et "difficilement négociée", celle-ci est un préalable "non un objectif" offrant, enfin, au secteur de l'Education l'opportunité de pouvoir fonctionner correctement. Il rappelle que la démarche entreprise en ce sens par la ministre de l'Education nationale, Nouria Benghebrit, a contribué à faire ressortir au grand jour qu'à la base "des actions revendicatrices des enseignants il y a comme préalable l'honnêteté intellectuelle". "Quels que soient les reproches que l'on puisse faire à l'équipe actuellement en charge de l'éducation, ajoute-t-il, force est de constater que le diagnostic qui a été dressé quant au contenu du système d'enseignement dispensé durant de longues années, c'est qu'il est est objectif et sans concession". Relevant que les experts nationaux et internationaux ont été unanimes à reconnaître que l'Ecole algérienne "a permis au plus grand nombre d'enfants d'être scolarisés", l'intervenant estime que le défi, désormais, "est de permettre à celle-ci de d'inaugurer un système d'enseignement de qualité". Nous investissons, rappelle-t-il, "presque 16 % du budget national dans le secteur de l'Education, alors les taux de réussite aux examens sont très insuffisants par rapport aux efforts financiers consentis". "Il est anormal, relève-t-il, que sur les 100 élèves entrant en 1re année primaire, seuls 4 obtiennent leur baccalauréat sans redoubler" et 32 % parmi les autres abandonnent l'école avant l'âge de 16 ans. Parmi les leviers d'amélioration de l'enseignement, M. Benramdane cite la "refonte pédagogique", en concentrant, les efforts sur les pratiques de classes, mais aussi sur ce qu'il appelle "la gouvernance", ou comment manager le fonctionnement de l'école par le biais d'objectifs planifiés et enfin la professionnalisation du métier d'enseignant par la formation. Reçu, hier, à l'émission l'Invité de la rédaction de la chaîne 3 de la Radio algérienne, le professeur Farid Benramdane, conseiller auprès du ministère de l'Education nationale, a été amené à commenter la Charte de stabilité conclue avec les syndicats d'enseignants. Il considère que telle qu'elle a été pensée, discutées et "difficilement négociée", celle-ci est un préalable "non un objectif" offrant, enfin, au secteur de l'Education l'opportunité de pouvoir fonctionner correctement. Il rappelle que la démarche entreprise en ce sens par la ministre de l'Education nationale, Nouria Benghebrit, a contribué à faire ressortir au grand jour qu'à la base "des actions revendicatrices des enseignants il y a comme préalable l'honnêteté intellectuelle". "Quels que soient les reproches que l'on puisse faire à l'équipe actuellement en charge de l'éducation, ajoute-t-il, force est de constater que le diagnostic qui a été dressé quant au contenu du système d'enseignement dispensé durant de longues années, c'est qu'il est est objectif et sans concession". Relevant que les experts nationaux et internationaux ont été unanimes à reconnaître que l'Ecole algérienne "a permis au plus grand nombre d'enfants d'être scolarisés", l'intervenant estime que le défi, désormais, "est de permettre à celle-ci de d'inaugurer un système d'enseignement de qualité". Nous investissons, rappelle-t-il, "presque 16 % du budget national dans le secteur de l'Education, alors les taux de réussite aux examens sont très insuffisants par rapport aux efforts financiers consentis". "Il est anormal, relève-t-il, que sur les 100 élèves entrant en 1re année primaire, seuls 4 obtiennent leur baccalauréat sans redoubler" et 32 % parmi les autres abandonnent l'école avant l'âge de 16 ans. Parmi les leviers d'amélioration de l'enseignement, M. Benramdane cite la "refonte pédagogique", en concentrant, les efforts sur les pratiques de classes, mais aussi sur ce qu'il appelle "la gouvernance", ou comment manager le fonctionnement de l'école par le biais d'objectifs planifiés et enfin la professionnalisation du métier d'enseignant par la formation.