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Erdogan accuse l'Europe de mettre la démocratie de côté
Accord Visas
Publié dans Le Midi Libre le 09 - 05 - 2016

Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a accusé les pays européens touchés par des attentats de mettre la démocratie et les libertés de côté, alors que Bruxelles demande à Ankara d'assouplir sa loi antiterroriste contre une exemption de visas.
Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a accusé les pays européens touchés par des attentats de mettre la démocratie et les libertés de côté, alors que Bruxelles demande à Ankara d'assouplir sa loi antiterroriste contre une exemption de visas.
Ceux "qui nous critiquent en sont venus à mettre la démocratie et les libertés de côté lorsque les bombes ont commencé à exploser sur leur sol", a déclaré samedi Erdogan lors d'un discours à Malatya (sud-est).
La veille, M. Erdogan s'était vivement opposé à une redéfinition exigée par Bruxelles de la loi antiterroriste turque, jugée trop large. "Nous irons de notre côté et vous du vôtre", avait-il répondu. Cette réforme est l'une des 72 conditions que la Turquie doit remplir pour obtenir une exemption de visas pour ses citoyens voulant se rendre dans l'espace Schengen, dont Ankara a fait une condition indispensable pour appliquer l'accord sur les migrants.
La Commission européenne a donné cette semaine son feu vert à cette mesure, à condition que la Turquie remplisse dans les délais tous les critères. "Je serai bref : au sujet des visas, que ceux qui demandent à la Turquie de modifier sa loi antiterroriste commencent par faire enlever les tentes dressées par les terroristes aux portes du Parlement européen", a insisté Erdogan samedi, vraisemblablement en référence à une action récente de militants kurdes près du Conseil de l'Europe.
Ces déclarations interviennent alors que le Premier ministre turc, Ahmet Davutoglu, artisan côté turc des négociations avec Bruxelles ayant abouti à la conclusion de l'accord sur les migrants le 18 mars, a annoncé jeudi son départ de la tête du parti au pouvoir, et donc aussi automatiquement de l'exécutif, à l'issue d'un congrès du parti au pouvoir en Turquie prévu le 22 mai.
Cette annonce a plongé dans l'expectative l'Europe, où M. Davutoglu était un interlocuteur jugé fiable. Berlin a dit vendredi espérer la poursuite d'une coopération bonne et constructive avec le prochain chef du gouvernement turc.
Les tensions sont, en revanche, récurrentes entre l'UE et le président turc, accusé par ses détracteurs de dérive autoritaire et qui a souligné vendredi la nécessité urgente de faire voter une nouvelle Constitution renforçant ses prérogatives. "Quand je défie le monde entier — lorsque c'est nécessaire — je sais que j'ai la Turquie entière derrière moi", a estimé M. Erdogan dans son discours vendredi.
Ceux "qui nous critiquent en sont venus à mettre la démocratie et les libertés de côté lorsque les bombes ont commencé à exploser sur leur sol", a déclaré samedi Erdogan lors d'un discours à Malatya (sud-est).
La veille, M. Erdogan s'était vivement opposé à une redéfinition exigée par Bruxelles de la loi antiterroriste turque, jugée trop large. "Nous irons de notre côté et vous du vôtre", avait-il répondu. Cette réforme est l'une des 72 conditions que la Turquie doit remplir pour obtenir une exemption de visas pour ses citoyens voulant se rendre dans l'espace Schengen, dont Ankara a fait une condition indispensable pour appliquer l'accord sur les migrants.
La Commission européenne a donné cette semaine son feu vert à cette mesure, à condition que la Turquie remplisse dans les délais tous les critères. "Je serai bref : au sujet des visas, que ceux qui demandent à la Turquie de modifier sa loi antiterroriste commencent par faire enlever les tentes dressées par les terroristes aux portes du Parlement européen", a insisté Erdogan samedi, vraisemblablement en référence à une action récente de militants kurdes près du Conseil de l'Europe.
Ces déclarations interviennent alors que le Premier ministre turc, Ahmet Davutoglu, artisan côté turc des négociations avec Bruxelles ayant abouti à la conclusion de l'accord sur les migrants le 18 mars, a annoncé jeudi son départ de la tête du parti au pouvoir, et donc aussi automatiquement de l'exécutif, à l'issue d'un congrès du parti au pouvoir en Turquie prévu le 22 mai.
Cette annonce a plongé dans l'expectative l'Europe, où M. Davutoglu était un interlocuteur jugé fiable. Berlin a dit vendredi espérer la poursuite d'une coopération bonne et constructive avec le prochain chef du gouvernement turc.
Les tensions sont, en revanche, récurrentes entre l'UE et le président turc, accusé par ses détracteurs de dérive autoritaire et qui a souligné vendredi la nécessité urgente de faire voter une nouvelle Constitution renforçant ses prérogatives. "Quand je défie le monde entier — lorsque c'est nécessaire — je sais que j'ai la Turquie entière derrière moi", a estimé M. Erdogan dans son discours vendredi.


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