Le secrétaire général du FLN, Amar Saâdani, réunira, dimanche 2 octobre, le bureau politique, indique le site internet du parti. Trois jours plus tard, soit le 5 octobre, il réunira également les secrétaires des mouhafadhas à l'hôtel Riad, ajoute la même source. Le secrétaire général du FLN, Amar Saâdani, réunira, dimanche 2 octobre, le bureau politique, indique le site internet du parti. Trois jours plus tard, soit le 5 octobre, il réunira également les secrétaires des mouhafadhas à l'hôtel Riad, ajoute la même source. Absent de la scène politique depuis sa charge contre le patron de Cevital, depuis Tebessa en mai dernier, Amar Saâdani a été la cible d‘attaques de la part des redresseurs mais aussi d‘un groupe de moudjahidine qui ont publié, en juillet dernier, une lettre ouverte réclamant son départ de la tête du parti. Amar Saâdani avait promis de répondre à ses détracteurs à la rentée sociale. Mais son absence depuis début septembre, notamment lors de l‘installation de la commission "études et prospectives" et la réunion de la commission "information", a alimenté plusieurs rumeurs et spéculations. Ces deux événements auxquels sont conviés les médias seront ainsi l‘occasion pour Saâdani de "répondre" aux critiques et surtout d‘expliquer à l‘opinion sa longue absence dans une conjoncture difficile à tout point de vue. Amar Saâdani aura aussi à répondre aux reproches qui lui ont été faits, notamment sur l‘absence de réaction de la direction du FLN aux propos du président de l‘Association française de victimes du terrorisme (AFVT), Guillaume Denoix de Saint Marc. Lors de son intervention à une cérémonie officielle organisée le 19 septembre aux Invalides à Paris, le président de l‘AFVT a assimilé les actes de résistances des moudjahidine durant la Révolution au terrorisme. Zohra Drif-Bitat a vivement dénoncé cette attitude dans une conférence de presse tenue le 25 septembre. Si elle s‘est attaquée à l‘Etat en tant que garant de la défense et de la protection de tout l‘héritage de notre glorieuse guerre de Libération nationale, de ses acteurs et de ses symboles, Zohra Drif-Bitat a critiqué avec véhémence l‘attitude du FLN qui "prétend continuer le combat mené par le FLN historique". Pour Zohra Drif, signataire du fameux appel des 14 moudjahidine pour "sauver le FLN, la direction actuelle du FLN a complètement rompu et divorcé avec ce pourquoi le FLN avait été créé : l‘indépendance nationale". Elle estime que jamais les membres du FLN historique et les symboles de la Révolution n‘ont été "humiliés de la sorte". Que lui répondra donc Amar Saâdani, qui a eu déjà à l‘attaquer pour avoir participé à l‘initiative relative à la demande d‘audience au président de la République pour s‘enquérir de son état de santé et de celui du pays ? Le SG du FLN doit également faire face au mouvement de contestation qui s‘élargit et prend diverses formes. L‘initiative des 14 moudjahidine continue avec la poursuite de la collecte de signatures. Selon plusieurs sources, au moins 80 personnalités historiques ont répondu à cet appel visant à redresser le FLN et le ramener à sa ligne historique. Abdelkrim Abada, qui dirige le mouvement pour l‘authenticité et le redressement du FLN, assure qu‘il ne se taira pas devant les dérives d‘Amar Saâdani qui a livré, selon lui, le FLN aux "lobbies" de l‘argent. Cet ancien responsable au bureau politique du FLN exprime la détermination du mouvement qu‘il dirige à poursuivre la lutte pour sauver le FLN de ceux qui veulent sa mort en l‘offrant "aux affairistes et autres opportunistes de toute nature". Dans des déclarations faites au quotidien arabophone El-Khabar, M. Abada accuse la direction actuelle d‘oeuvrer par tous les moyens à fermer la porte aux militants authentiques en confectionnant les listes pour les élections législatives dans l‘opacité la plus totale. Abdelkrim Abada menace dans ce sillage la direction du FLN de lancer des listes concurrentes. L‘action de Abdelkrim Abada s‘ajoute à celle menée par le groupe de Abderrahmane Belayat et d‘autres courants redresseurs notamment au sein de l‘APN et du Sénat. Ainsi, le SG du FLN revient dans un contexte explosif et miné de partout. Va-t-il pouvoir faire face à toutes ces tensions et se maintenir, malgré le vent de contestation, à la tête d‘un FLN plus que jamais divisé ? On le saura lors de sa prochaine prestation médiatique. Absent de la scène politique depuis sa charge contre le patron de Cevital, depuis Tebessa en mai dernier, Amar Saâdani a été la cible d‘attaques de la part des redresseurs mais aussi d‘un groupe de moudjahidine qui ont publié, en juillet dernier, une lettre ouverte réclamant son départ de la tête du parti. Amar Saâdani avait promis de répondre à ses détracteurs à la rentée sociale. Mais son absence depuis début septembre, notamment lors de l‘installation de la commission "études et prospectives" et la réunion de la commission "information", a alimenté plusieurs rumeurs et spéculations. Ces deux événements auxquels sont conviés les médias seront ainsi l‘occasion pour Saâdani de "répondre" aux critiques et surtout d‘expliquer à l‘opinion sa longue absence dans une conjoncture difficile à tout point de vue. Amar Saâdani aura aussi à répondre aux reproches qui lui ont été faits, notamment sur l‘absence de réaction de la direction du FLN aux propos du président de l‘Association française de victimes du terrorisme (AFVT), Guillaume Denoix de Saint Marc. Lors de son intervention à une cérémonie officielle organisée le 19 septembre aux Invalides à Paris, le président de l‘AFVT a assimilé les actes de résistances des moudjahidine durant la Révolution au terrorisme. Zohra Drif-Bitat a vivement dénoncé cette attitude dans une conférence de presse tenue le 25 septembre. Si elle s‘est attaquée à l‘Etat en tant que garant de la défense et de la protection de tout l‘héritage de notre glorieuse guerre de Libération nationale, de ses acteurs et de ses symboles, Zohra Drif-Bitat a critiqué avec véhémence l‘attitude du FLN qui "prétend continuer le combat mené par le FLN historique". Pour Zohra Drif, signataire du fameux appel des 14 moudjahidine pour "sauver le FLN, la direction actuelle du FLN a complètement rompu et divorcé avec ce pourquoi le FLN avait été créé : l‘indépendance nationale". Elle estime que jamais les membres du FLN historique et les symboles de la Révolution n‘ont été "humiliés de la sorte". Que lui répondra donc Amar Saâdani, qui a eu déjà à l‘attaquer pour avoir participé à l‘initiative relative à la demande d‘audience au président de la République pour s‘enquérir de son état de santé et de celui du pays ? Le SG du FLN doit également faire face au mouvement de contestation qui s‘élargit et prend diverses formes. L‘initiative des 14 moudjahidine continue avec la poursuite de la collecte de signatures. Selon plusieurs sources, au moins 80 personnalités historiques ont répondu à cet appel visant à redresser le FLN et le ramener à sa ligne historique. Abdelkrim Abada, qui dirige le mouvement pour l‘authenticité et le redressement du FLN, assure qu‘il ne se taira pas devant les dérives d‘Amar Saâdani qui a livré, selon lui, le FLN aux "lobbies" de l‘argent. Cet ancien responsable au bureau politique du FLN exprime la détermination du mouvement qu‘il dirige à poursuivre la lutte pour sauver le FLN de ceux qui veulent sa mort en l‘offrant "aux affairistes et autres opportunistes de toute nature". Dans des déclarations faites au quotidien arabophone El-Khabar, M. Abada accuse la direction actuelle d‘oeuvrer par tous les moyens à fermer la porte aux militants authentiques en confectionnant les listes pour les élections législatives dans l‘opacité la plus totale. Abdelkrim Abada menace dans ce sillage la direction du FLN de lancer des listes concurrentes. L‘action de Abdelkrim Abada s‘ajoute à celle menée par le groupe de Abderrahmane Belayat et d‘autres courants redresseurs notamment au sein de l‘APN et du Sénat. Ainsi, le SG du FLN revient dans un contexte explosif et miné de partout. Va-t-il pouvoir faire face à toutes ces tensions et se maintenir, malgré le vent de contestation, à la tête d‘un FLN plus que jamais divisé ? On le saura lors de sa prochaine prestation médiatique.
