Les violences sociales ont pris, ces dernières années, des proportions alarmantes, mais celle qui inquiète le plus les spécialistes est cette forme de violence communautaire qui gangrène dangereusement notre société. C'est ce qu'à expliqué, hier, le Pr. Rachid Belhadj, médecin légiste et expert au ministère de la Justice, sur les ondes de la radio Chaîne 3. Les violences sociales ont pris, ces dernières années, des proportions alarmantes, mais celle qui inquiète le plus les spécialistes est cette forme de violence communautaire qui gangrène dangereusement notre société. C'est ce qu'à expliqué, hier, le Pr. Rachid Belhadj, médecin légiste et expert au ministère de la Justice, sur les ondes de la radio Chaîne 3. « La violence est là et elle existait depuis longtemps (...), mais ce qui nous inquiète, en tant que légistes et témoins privilégiés de la violence, c'est cette violence communautaire qui ne cesse d'augmenter», a souligné le professeur Rachid Belhadj à l'émission L'Invité de la rédaction de la Chaîne 3 de la Radio Algérienne. Qu'est ce que la violence communautaire ? «C'est lorsque les gens s'organisent en bandes dans les quartiers», explique l'invité de la Chaine 3. Le professeur Rachid Belhadj constate une évolution menaçante de cette forme de violence dans la société algérienne. «Avant, c'était juste des événements sporadiques qui se produisaient lors d'un match de football et qui ne duraient pas plus d'une demie heure. Mais, les violences communautaires actuelles, sont organisées et récurrentes, les affrontements opposent plusieurs personnes et se soldent par des blessés et parfois des décès » analyse-t-il. Pour lutter contre ce phénomène, M. Belhadj insiste sur l'éducation et le suivi des enfants par l'école, les associations et surtout par les parents. Car, argumente-t-il «la violence peut commencer sous une forme verbale chez l'enfant, mais si on ne le corrige pas, il peut passer à al violence physique puis à la violence criminelle». Criminalité : 165.770 affaires enregistrées en neuf mois Le nombre total d'affaires ayant trait à la criminalité liées aux différentes atteintes notamment aux personnes et aux biens et aux diverses infractions s'élève à 165.770 durant neuf mois de l'année 2016, selon un bilan établi par la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN). Il s'agit de 61.601 affaires, soit une baisse de 5,32% concernant les atteintes aux personnes, a précisé la même source. Concernant les atteintes aux biens, il a été enregistré 60.051 affaires, soit une baisse de 3,92%, en terme d'affaires enregistrées et -0,79% en affaires résolues. S'agissant des atteintes à la famille et aux bonnes moeurs, il a été enregistré 3.301 affaires, soit une stabilité de 0.27% en termes d'affaires enregistrées et une baisse de 1,05% en affaires résolues. Pour les infractions à la législation des stupéfiants, elles ont atteint 18.032 affaires, représentant une hausse de 27,36% des affaires traitées et de 27,25% des individus impliqués. Pour les affaires liées à la criminalité économique et financière, elles sont de l'ordre de 7.918, soit une hausse de 12,54% du nombre des affaires enregistrées et de 1,93% du nombre des mis en cause. Apropos des atteintes à la chose publique, il a été enregistré 4.635 affaires, soit une hausse de 4,20% et de 1,98% des affaires résolues. Concernant l'immigration illégale et le séjour irrégulier, il s'agit de 14.867 affaires, représentant une hausse de 8,21% et une stabilité de 0,90% des affaires résolues. En terme d'infractions à la législation de stupéfiants, il a été saisi 20 tonnes, 479Kg et 76grs de cannabis, 1kg et 651grs d'héroïne, 10kg et 719grs de cocaïne et 355.020 de comprimés durant les neuf mois de 2016, alors que durant la même période en 2015 il a été procédé à la saisie de 25 tonnes, 127Kg et 225grs de cannabis, 2Kg et 535grs d'héroïne, 2Kg et 57grs cocaïne et 278.049 de comprimés. « La violence est là et elle existait depuis longtemps (...), mais ce qui nous inquiète, en tant que légistes et témoins privilégiés de la violence, c'est cette violence communautaire qui ne cesse d'augmenter», a souligné le professeur Rachid Belhadj à l'émission L'Invité de la rédaction de la Chaîne 3 de la Radio Algérienne. Qu'est ce que la violence communautaire ? «C'est lorsque les gens s'organisent en bandes dans les quartiers», explique l'invité de la Chaine 3. Le professeur Rachid Belhadj constate une évolution menaçante de cette forme de violence dans la société algérienne. «Avant, c'était juste des événements sporadiques qui se produisaient lors d'un match de football et qui ne duraient pas plus d'une demie heure. Mais, les violences communautaires actuelles, sont organisées et récurrentes, les affrontements opposent plusieurs personnes et se soldent par des blessés et parfois des décès » analyse-t-il. Pour lutter contre ce phénomène, M. Belhadj insiste sur l'éducation et le suivi des enfants par l'école, les associations et surtout par les parents. Car, argumente-t-il «la violence peut commencer sous une forme verbale chez l'enfant, mais si on ne le corrige pas, il peut passer à al violence physique puis à la violence criminelle». Criminalité : 165.770 affaires enregistrées en neuf mois Le nombre total d'affaires ayant trait à la criminalité liées aux différentes atteintes notamment aux personnes et aux biens et aux diverses infractions s'élève à 165.770 durant neuf mois de l'année 2016, selon un bilan établi par la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN). Il s'agit de 61.601 affaires, soit une baisse de 5,32% concernant les atteintes aux personnes, a précisé la même source. Concernant les atteintes aux biens, il a été enregistré 60.051 affaires, soit une baisse de 3,92%, en terme d'affaires enregistrées et -0,79% en affaires résolues. S'agissant des atteintes à la famille et aux bonnes moeurs, il a été enregistré 3.301 affaires, soit une stabilité de 0.27% en termes d'affaires enregistrées et une baisse de 1,05% en affaires résolues. Pour les infractions à la législation des stupéfiants, elles ont atteint 18.032 affaires, représentant une hausse de 27,36% des affaires traitées et de 27,25% des individus impliqués. Pour les affaires liées à la criminalité économique et financière, elles sont de l'ordre de 7.918, soit une hausse de 12,54% du nombre des affaires enregistrées et de 1,93% du nombre des mis en cause. Apropos des atteintes à la chose publique, il a été enregistré 4.635 affaires, soit une hausse de 4,20% et de 1,98% des affaires résolues. Concernant l'immigration illégale et le séjour irrégulier, il s'agit de 14.867 affaires, représentant une hausse de 8,21% et une stabilité de 0,90% des affaires résolues. En terme d'infractions à la législation de stupéfiants, il a été saisi 20 tonnes, 479Kg et 76grs de cannabis, 1kg et 651grs d'héroïne, 10kg et 719grs de cocaïne et 355.020 de comprimés durant les neuf mois de 2016, alors que durant la même période en 2015 il a été procédé à la saisie de 25 tonnes, 127Kg et 225grs de cannabis, 2Kg et 535grs d'héroïne, 2Kg et 57grs cocaïne et 278.049 de comprimés.
