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Fillon et Juppé au 2e tour, Sarkozy éliminé
Primaire de la droite en France
Publié dans Le Midi Libre le 22 - 11 - 2016

C'est une surprise : François Fillon est loin devant les autres candidats au premier tour de la primaire de droite pour la présidentielle français de 2017.
C'est une surprise : François Fillon est loin devant les autres candidats au premier tour de la primaire de droite pour la présidentielle français de 2017.
L'ancien Premier ministre a obtenu 43,7 % des suffrages, selon les premières totalisations partielles des résultats à 21h45 rapportées par la presse française.
En deuxième position, les deux favoris des sondages, Alain Juppé et Nicolas Sarkozy, obtiennent respectivement 27,8 % et 21,7 % des suffrages. L'ancien président a reconnu sa défaite et appelé ses partisans à voter pour François Fillon.
La participation au vote a été forte et le nombre de votants est estimé provisoirement à 4 millions, rapporte le Figaro. Ancien Premier ministre sous Sarkozy, François Fillon a affiché des positions moins virulentes à l'égard de l'Islam et de l'immigration que l'ex-président. Favorable à une loi interdisant le burkini, son programme n'a cependant pas mis un accent aussi fort que Sarkozy sur les questions du voile ou de l'Islam en France.
Le candidat a toutefois publié fin septembre un ouvrage, Vaincre le totalitarisme islamique, dans lequel il affirme qu'il y a en France un "problème lié à l'Islam", et que "l'invasion sanglante de l'islamisme dans notre vie quotidienne pourrait annoncer une troisième guerre mondiale", ajoutant :
"Il y a une montée de l'intégrisme musulman dans la société française. Mais c'est au commanditaire qu'il faut s'attaquer". Dans un entretien au Figaro fin septembre, François Fillon a affirmé qu'il fallait "contraindre les musulmans à entrer dans un dialogue républicain".
Mais le candidat, qui affiche ses convictions catholiques, ajoute qu'il "refuse une France où l'on ne pourrait plus porter une croix dans la rue, un tshirt à l'effigie du pape, une kippa, un turban ou un voile." Concernant les étrangers qui menacent la sécurité de la France, le candidat souhaite leur expulsion. S'il est élu, les Français partis combattre en Syrie ou en Irak ne pourraient revenir sur le territoire français et seraient déchus de leur nationalité, selon
Le Monde. Concernant la question de l'immigration, Fillon est en faveur d'une modification de la Constitution pour y ajouter un passage selon lequel "l'immigration dépend de la capacité d'accueil et d'intégration de la France", et pour la mise en place de quotas d'accueil des étrangers. En termes de politique étrangère, l'ex-Premier ministre souhaite une coopération avec la Russie en Syrie et un renforcement du dialogue avec l'Iran.
Alain Juppé, deuxième aux suffrages, propose un prolongement de l'état d'urgence et une augmentation du recours à la déchéance de nationalité pour les binationaux auteurs d'actes terroristes - mesure dont il avait pourtant dit à Alger au début de l'année qu'elle était "purement symbolique et d'une efficacité zéro".
Egalement à son programme, la création d'un délit de consultation habituelle de sites djihadistes sur Internet, l'assignation à résidence des fichés jugés dangereux, le renforcement de la surveillance des mosquées, la fermeture des mosquées radicales et le renforcement des contrôles aux frontières extérieures et intérieures de l'Union européenne.
Sans envisager d'interdire le burkini ni les signes religieux dans l'espace public, le candidat propose de créer un code de la laïcité et un délit d'entrave à la laïcité dans les services publics. Le maire de Bordeaux envisage aussi la création d'un conseil national des cultes pour favoriser le dialogue entre les différentes religions et l'Etat, ainsi que la définition de règles relatives au recrutement des imams et à la transparence du financement des lieux de culte. Les imams faisant l'apologie de la violence seraient expulsés.
Chaque année, des plafonds d'immigration seraient votés par le Parlement. Alain Juppé avait affirmé à Alger vouloir une coopération élargie entre l'Algérie et la France, dans les domaines sécuritaire, économique et humain.
Le candidat et ex-président Nicolas Sarkozy envisage pour sa part l'interdiction du burkini dont il estime qu'il "porte atteinte à la dignité de la femme", mais aussi l'interdiction des signes religieux à l'université, dans l'administration et dans les entreprises, la suspension des aides sociales aux femmes en burqa "récidivistes" (le terme "burqa" faisant référence au voile intégral), l'interdiction des menus de substitution dans les cantines publiques, la fermeture des lieux de cultes salafistes et l'expulsion de leurs imams, et la fermeture des écoles hors contrats "incompatibles avec les valeurs de la République".
Nicolas Sarkozy entend mettre en place un débat annuel au Parlement sur l'immigration, fixer des quotas, et suspendre le regroupement familial en attendant une renégociation souhaitée de l'accord de Schengen et durcir les conditions de naturalisation des étrangers. Sarkozy a affiché des positions hostiles vis-à-vis de l'Algérie.
En mai dernier, il a affirmé que la France avait "toujours été pour la marocanité du Sahara occidental". Il avait soulevé des critiques en déclarant : "Dès qu'on dit un mot [sur l'Algérie], ça devient une polémique".
L'ancien Premier ministre a obtenu 43,7 % des suffrages, selon les premières totalisations partielles des résultats à 21h45 rapportées par la presse française.
En deuxième position, les deux favoris des sondages, Alain Juppé et Nicolas Sarkozy, obtiennent respectivement 27,8 % et 21,7 % des suffrages. L'ancien président a reconnu sa défaite et appelé ses partisans à voter pour François Fillon.
La participation au vote a été forte et le nombre de votants est estimé provisoirement à 4 millions, rapporte le Figaro. Ancien Premier ministre sous Sarkozy, François Fillon a affiché des positions moins virulentes à l'égard de l'Islam et de l'immigration que l'ex-président. Favorable à une loi interdisant le burkini, son programme n'a cependant pas mis un accent aussi fort que Sarkozy sur les questions du voile ou de l'Islam en France.
Le candidat a toutefois publié fin septembre un ouvrage, Vaincre le totalitarisme islamique, dans lequel il affirme qu'il y a en France un "problème lié à l'Islam", et que "l'invasion sanglante de l'islamisme dans notre vie quotidienne pourrait annoncer une troisième guerre mondiale", ajoutant :
"Il y a une montée de l'intégrisme musulman dans la société française. Mais c'est au commanditaire qu'il faut s'attaquer". Dans un entretien au Figaro fin septembre, François Fillon a affirmé qu'il fallait "contraindre les musulmans à entrer dans un dialogue républicain".
Mais le candidat, qui affiche ses convictions catholiques, ajoute qu'il "refuse une France où l'on ne pourrait plus porter une croix dans la rue, un tshirt à l'effigie du pape, une kippa, un turban ou un voile." Concernant les étrangers qui menacent la sécurité de la France, le candidat souhaite leur expulsion. S'il est élu, les Français partis combattre en Syrie ou en Irak ne pourraient revenir sur le territoire français et seraient déchus de leur nationalité, selon
Le Monde. Concernant la question de l'immigration, Fillon est en faveur d'une modification de la Constitution pour y ajouter un passage selon lequel "l'immigration dépend de la capacité d'accueil et d'intégration de la France", et pour la mise en place de quotas d'accueil des étrangers. En termes de politique étrangère, l'ex-Premier ministre souhaite une coopération avec la Russie en Syrie et un renforcement du dialogue avec l'Iran.
Alain Juppé, deuxième aux suffrages, propose un prolongement de l'état d'urgence et une augmentation du recours à la déchéance de nationalité pour les binationaux auteurs d'actes terroristes - mesure dont il avait pourtant dit à Alger au début de l'année qu'elle était "purement symbolique et d'une efficacité zéro".
Egalement à son programme, la création d'un délit de consultation habituelle de sites djihadistes sur Internet, l'assignation à résidence des fichés jugés dangereux, le renforcement de la surveillance des mosquées, la fermeture des mosquées radicales et le renforcement des contrôles aux frontières extérieures et intérieures de l'Union européenne.
Sans envisager d'interdire le burkini ni les signes religieux dans l'espace public, le candidat propose de créer un code de la laïcité et un délit d'entrave à la laïcité dans les services publics. Le maire de Bordeaux envisage aussi la création d'un conseil national des cultes pour favoriser le dialogue entre les différentes religions et l'Etat, ainsi que la définition de règles relatives au recrutement des imams et à la transparence du financement des lieux de culte. Les imams faisant l'apologie de la violence seraient expulsés.
Chaque année, des plafonds d'immigration seraient votés par le Parlement. Alain Juppé avait affirmé à Alger vouloir une coopération élargie entre l'Algérie et la France, dans les domaines sécuritaire, économique et humain.
Le candidat et ex-président Nicolas Sarkozy envisage pour sa part l'interdiction du burkini dont il estime qu'il "porte atteinte à la dignité de la femme", mais aussi l'interdiction des signes religieux à l'université, dans l'administration et dans les entreprises, la suspension des aides sociales aux femmes en burqa "récidivistes" (le terme "burqa" faisant référence au voile intégral), l'interdiction des menus de substitution dans les cantines publiques, la fermeture des lieux de cultes salafistes et l'expulsion de leurs imams, et la fermeture des écoles hors contrats "incompatibles avec les valeurs de la République".
Nicolas Sarkozy entend mettre en place un débat annuel au Parlement sur l'immigration, fixer des quotas, et suspendre le regroupement familial en attendant une renégociation souhaitée de l'accord de Schengen et durcir les conditions de naturalisation des étrangers. Sarkozy a affiché des positions hostiles vis-à-vis de l'Algérie.
En mai dernier, il a affirmé que la France avait "toujours été pour la marocanité du Sahara occidental". Il avait soulevé des critiques en déclarant : "Dès qu'on dit un mot [sur l'Algérie], ça devient une polémique".


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