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Grave dérapage de Me Ksentini
Propos aux relents racistes contre les migrants Africains
Publié dans Le Midi Libre le 07 - 12 - 2016

Apparemment les migrants africains ne sont pas les bienvenus en Algérie. Vivant dans des conditions extrêmement difficiles ces migrants, qui séjournent de manière illégale en Algérie, sont quelquefois l'objet d'actes qui flirtent dangereusement avec le racisme.
Apparemment les migrants africains ne sont pas les bienvenus en Algérie. Vivant dans des conditions extrêmement difficiles ces migrants, qui séjournent de manière illégale en Algérie, sont quelquefois l'objet d'actes qui flirtent dangereusement avec le racisme.
Le comble c'est que ces actes ne sont pas l'apanage de simples citoyens, mais sont aussi l'oeuvre de personnes ayant pour principale vocation la défense des droits de l'Homme. C'est ainsi le cas du président de la Commission nationale consultative de promotion et de protection des droits de l'Homme (CNCPPDH) Me Farouk Ksentini.
Ce dernier s'est en effet rendu coupable de propos extrêmement insupportables et choquants envers ces migrants, dont la plupart sont d'origine subsaharienne et viennent donc du Mali et du Niger. Me Farouk Ksentini ne s'est encombré d'aucune considération d'ordre éthique et humaine qui devrait normalement cadrer sa conduite et n'a pas mis de gants pour parler de ces migrants qu'il accuse de tous les maux.
Avec une extraordinaire désinvolture le monsieur Droits de l'homme en Algérie accuse, ainsi, les migrants de propager toutes sortes de maladies. "Nous les Algériens sommes exposés au risque de la propagation du sida ainsi que d'autres maladies sexuellement transmissibles à cause de la présence de ces migrants" a-t-il déclaré à un journal arabophone. Une déclaration pour le moins choquante, mais cet avocat ne s'est pas arrêté à ce stade puisqu'il est encore allé plus loin dans ces accusations.
"Ces maladies sont considérées comme quelque chose d'habituel et de normal par cette communauté. Je pense qu'ils sont responsables de la propagation de ces maladies en Algérie" a-t-il encore précisé abjectement sans sourciller.
Le comble c'est que Me Ksentini a persisté et à signé puisque, contacté par d'autres medias qui croyaient sans doute que ces propos ont été peut-être déformés ou mal interprétés, il a maintenu la même ligne de conduite. "J'ai dit la vérité, ces migrants ont été porteurs de beaucoup de maladies en Algérie" a-t-il soutenu en ajoutant que ces migrants "se livrent à la mendicité, un délit puni d'un emprisonnement ou d'une amende dans la législation algérienne".
Avec tous ces propos, pourtant d'une extrême limpidité il trouve le moyen de dire qu'il "n'est pas raciste". Or ces propos sont teintés de racisme et cela est incontestable quand bien même ce célèbre avocat s'en défend. Cette position, qui discrédite cet avocat, est susceptible d'encourager encore davantage la stigmatisation des migrants africains qui font déjà face à des attaques épisodiques comme cela s'est produit tout récemment à Dely Brahim, à Alger. Sous d'autres cieux ces déclarations auraient soulevé un tollé général.
Toutes les organisations et associations de défense des droits de l'Homme seraient montés au créneau pour dénoncer avec force ce grave dérapage. Mais malheureusement ces déclarations n'ont, à tout le moins pour l'instant, suscité aucune réaction à la mesure de cette grave intolérance. Est-ce à dire que les Algériens, qui semblent s'accommoder parfaitement avec ce discours qui prêche la haine, sont des racistes en puissance ?
Le comble c'est que ces actes ne sont pas l'apanage de simples citoyens, mais sont aussi l'oeuvre de personnes ayant pour principale vocation la défense des droits de l'Homme. C'est ainsi le cas du président de la Commission nationale consultative de promotion et de protection des droits de l'Homme (CNCPPDH) Me Farouk Ksentini.
Ce dernier s'est en effet rendu coupable de propos extrêmement insupportables et choquants envers ces migrants, dont la plupart sont d'origine subsaharienne et viennent donc du Mali et du Niger. Me Farouk Ksentini ne s'est encombré d'aucune considération d'ordre éthique et humaine qui devrait normalement cadrer sa conduite et n'a pas mis de gants pour parler de ces migrants qu'il accuse de tous les maux.
Avec une extraordinaire désinvolture le monsieur Droits de l'homme en Algérie accuse, ainsi, les migrants de propager toutes sortes de maladies. "Nous les Algériens sommes exposés au risque de la propagation du sida ainsi que d'autres maladies sexuellement transmissibles à cause de la présence de ces migrants" a-t-il déclaré à un journal arabophone. Une déclaration pour le moins choquante, mais cet avocat ne s'est pas arrêté à ce stade puisqu'il est encore allé plus loin dans ces accusations.
"Ces maladies sont considérées comme quelque chose d'habituel et de normal par cette communauté. Je pense qu'ils sont responsables de la propagation de ces maladies en Algérie" a-t-il encore précisé abjectement sans sourciller.
Le comble c'est que Me Ksentini a persisté et à signé puisque, contacté par d'autres medias qui croyaient sans doute que ces propos ont été peut-être déformés ou mal interprétés, il a maintenu la même ligne de conduite. "J'ai dit la vérité, ces migrants ont été porteurs de beaucoup de maladies en Algérie" a-t-il soutenu en ajoutant que ces migrants "se livrent à la mendicité, un délit puni d'un emprisonnement ou d'une amende dans la législation algérienne".
Avec tous ces propos, pourtant d'une extrême limpidité il trouve le moyen de dire qu'il "n'est pas raciste". Or ces propos sont teintés de racisme et cela est incontestable quand bien même ce célèbre avocat s'en défend. Cette position, qui discrédite cet avocat, est susceptible d'encourager encore davantage la stigmatisation des migrants africains qui font déjà face à des attaques épisodiques comme cela s'est produit tout récemment à Dely Brahim, à Alger. Sous d'autres cieux ces déclarations auraient soulevé un tollé général.
Toutes les organisations et associations de défense des droits de l'Homme seraient montés au créneau pour dénoncer avec force ce grave dérapage. Mais malheureusement ces déclarations n'ont, à tout le moins pour l'instant, suscité aucune réaction à la mesure de cette grave intolérance. Est-ce à dire que les Algériens, qui semblent s'accommoder parfaitement avec ce discours qui prêche la haine, sont des racistes en puissance ?


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