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Lamamra réitère l'engagement de l'Algérie
Résolution du conflit sahraoui, lutte antiterroriste, paix en Afrique...
Publié dans Le Midi Libre le 18 - 12 - 2016

Le ministre d'Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra, a affirmé hier à Oran que l'Algérie a toujours oeuvré pour que la paix dans le continent africain soit un axe essentiel de sa politique extérieure.
Le ministre d'Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra, a affirmé hier à Oran que l'Algérie a toujours oeuvré pour que la paix dans le continent africain soit un axe essentiel de sa politique extérieure.
L'Algérie, "sous l'impulsion du président Abdelaziz Bouteflika et son engagement constant en faveur de la paix dans notre continent, a fait de ce principe un axe essentiel de sa politique extérieure", a souligné Lamamra, dans son allocution à l'ouverture du 4e Séminaire de haut niveau sur la paix et la sécurité en Afrique.
A ce titre, le ministre a rappelé que "l'Algérie a mené plusieurs médiations, à titre national ou dans le cadre de l'Union Africaine, à l'instar du conflit entre l'Ethiopie et l'Erythrée ou encore la médiation plus récente, menée depuis 2014, pour le règlement de la crise malienne".
"C'est cette même approche que l'Algérie vise à promouvoir en Libye, en soutenant le processus de médiation conduit par les Nations unies et à travers l'initiative des pays voisins de la Libye que l'Algérie a lancée en 2014", at- il soutenu. Lamamra a ajouté que l'Algérie n'a cessé, dans ce contexte, d'encourager les parties libyennes à favoriser le dialogue sans exclusive, loin de toute interférence ou intervention étrangère.
Le chef de la diplomatie algérienne a appelé, à ce titre, à consolider et soutenir de plus en plus les actions menées par l'Union Africaine visant la stabilité du continent ainsi que la paix dans ses pays, notamment en consolidant la position de ses instances en tant que partie prenante à l'Onu.
"L'UA, qui est le porte-voix des peuples africains et de leurs aspirations, est aujourd'hui un partenaire fiable et crédible de la communauté internationale, c'est en grande partie, grâce à la cohésion et à l'unité de ses membres", a estimé Lamamra, tout en déplorant la "tentative de division de ses rangs", lors du récent sommet afro-arabe de Malabo.
"Cette tentative renseigne à la fois sur les menaces qui guettent l'UA jusque dans son intégrité et sur la forte détermination des Etats membres à préserver la cohésion de cette organisation continentale", a-t-il souligné, estimant que le prochain sommet de l'UA sera une occasion idoine pour réaffirmer l'unité et l'intégrité cette organisation.
Placée sous le thème principal "Assister les membres africains entrant au Conseil de Sécurité de l'Onu à se préparer à l'examen des questions de paix et de sécurité dans le continent africain", cette rencontre de trois jours est marquée par la participation de nombreux ministres des Affaires étrangères de l'Afrique et des experts et représentants de l'Onu, de l'UA ainsi que de la Ligue arabe et d'autres.
La résolution du conflit au Sahara occidental évoqué
Le ministre d'Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra, a exhorté l'Union africaine (UA) à "s'associer pleinement" à l'effort pour la résolution du conflit au Sahara occidental.
S'exprimant à l'ouverture du 4e Séminaire de haut niveau sur la paix et la sécurité en Afrique, Lamamra a estimé que "l'UA, dont la position et l'action inlassables en faveur du respect des droits légitimes du peuple sahraoui honorent ses Etats membres, devrait être pleinement associée à cet effort et à l'ensemble du processus de résolution de ce conflit".
Lamamra a jugé "incompréhensible que l'Onu, qui coordonne avec l'UA sur toutes les questions de paix et de sécurité en Afrique, n'ai pas été exigeante pour le bénéfice de la plus-value politique de l'UA sur la question du parachèvement de la décolonisation du Sahara occidental".
"Le processus du règlement de ce conflit est de nouveau dans l'impasse depuis près d'une dizaine d'années, alors que le peuple sahraoui attend, depuis des décennies, sous l'occupation et dans les tentes de l'exil, pour exercer son droit à l'autodétermination.
Il est face à une véritable politique du fait accompli, menée par la puissance occupante dans ce territoire", a-t-il ajouté.
Par ailleurs, le chef de la diplomatie algérienne a déploré le fait que "les efforts de règlements des conflits multiples se heurtent, souvent, à la volonté de certaines parties désireuses d'imposer leur point de vue et leurs intérêts propres au détriment d'une approche équilibrée, tenant compte du nécessaire respect du droit international et des intérêts bien compris de l'ensemble des parties prenantes".
Travailler davantage pour que le groupe africain "A3"
De son côté le ministre angolais des Affaires étrangères a souligné la nécessité pour les pays africains membres non permanents du Conseil de sécurité de l'Onu (A3) d'oeuvrer davantage afin que leur apport au sein de cette organisation soit efficace pour défendre les positions et décisions essentielles concernant l'Afrique.
S'exprimant à l'ouverture des travaux du 4e Séminaire de haut niveau sur la paix et la sécurité en Afrique, George Chikoti a estimé que "si l'on cherche à être présents au Conseil de sécurité de l'Onu, il est essentiel pour les pays membres non permanents de mettre à l'avant l'agenda du Conseil de paix et de sécurité de l'Union africaine (UA) au sein du Conseil de sécurité onusien".
Le ministre angolais dont le pays est en fin de mandat au Conseil de sécurité de l'Onu, a jugé qu'"il est important de dresser, lors de cette rencontre d'Oran, le bilan de la participation de l'Afrique au Conseil de sécurité de l'Onu en vue de l'améliorer".
"De ce fait, il est nécessaire d'avoir une meilleure coordination entre le Conseil de paix et de sécurité et la représentation de l'UA au sein du Conseil de sécurité et les pays africains membres non permanents au même Conseil pour consolider les positions politique essentielles de l'UA", a-t-il ajouté.
Saluant la méthode de travail engagée sur l'ensemble des questions africaines au sein des Nations unies, le chef de la diplomatie angolaise a indiqué que son pays, en tant que membre non-permanent au Conseil de sécurité mais également représentant de la Conférence internationale de la région des Grands-Lacs, était "naturellement très engagée sur l'agenda de l'UA mais aussi en coordination avec les Nations unies (Onu) dans le cadre de l'accord-cadre, signé en 2013 entre les pays de la région afin d'améliorer les conditions de sécurité dans la République démocratique du Congo (RDC) et les autres pays de la région".
"Cet effort a été important parce qu'il nous a permis d'organiser une série de conférences au sein du continent africain notamment au Rwanda et en RDC, consacrées à l'engagement économique des pays de la région", a-til indiqué, citant la dernière rencontre en date tenue le 26 octobre dernier à Luanda (Angola), qui a permis, a-t-il dit, de dégager une position générale sur la situation des conflits dans la région des Grands Lacs.
Lutte contre le terrorisme en Afrique en question
Le président du Conseil exécutif de l'Union africaine, Moussa Faki Mahamat, a estimé que l'action militaire dans la lutte contre le terrorisme dans les Etats africains doit être accompagnée par des mesures politiques et socio-économiques.
"La réponse militaire au terrorisme est nécessaire, mais elle doit être accompagnée de mesures politiques et socioéconomiques de long terme visant à minimiser la prétendue attractivité de l'engagement extrémiste", a souligné M. Mahamat, à l'ouverture des travaux du 4e Séminaire de haut niveau sur la paix et la sécurité en Afrique.
M. Mahamat, également ministre des Affaires étrangères du Tchad, a indiqué que "la résilience des groupes terroristes provient de leur capacité à tirer partie des faiblesses structurelles de certains de nos Etats", citant l'absence de contrôle sur le territoire, la gouvernance politique et économique, l'ancrage d'une économie illicite tel que le trafic de tous genres, la circulation illicite et la prolifération d'armes.
Dans ce registre, le chef de la diplomatie tchadienne a souligné l'ampleur du changement de mode opératoire des mouvements terroristes, leur autofinancement, leur capacité de mobilisation et de recrutement, qui constituent, selon lui, des défis majeurs dans la lutte contre le terrorisme. Il a mis en relief, dans son allocution, "l'évolution des risques sécuritaires et l'ampleur des menaces terroristes et de la radicalisation, de même que celle des migrations", qui, a-t-il soutenu, ont connu, ces derniers temps, beaucoup de développements notables.
Le même responsable a plaidé pour une action régionale, en plus de celle à l'échelle des Etats africains, dans le cadre de la lutte contre ces fléaux, "devenus aujourd'hui une menace transnationale", a-t-il estimé.
L'Algérie, "sous l'impulsion du président Abdelaziz Bouteflika et son engagement constant en faveur de la paix dans notre continent, a fait de ce principe un axe essentiel de sa politique extérieure", a souligné Lamamra, dans son allocution à l'ouverture du 4e Séminaire de haut niveau sur la paix et la sécurité en Afrique.
A ce titre, le ministre a rappelé que "l'Algérie a mené plusieurs médiations, à titre national ou dans le cadre de l'Union Africaine, à l'instar du conflit entre l'Ethiopie et l'Erythrée ou encore la médiation plus récente, menée depuis 2014, pour le règlement de la crise malienne".
"C'est cette même approche que l'Algérie vise à promouvoir en Libye, en soutenant le processus de médiation conduit par les Nations unies et à travers l'initiative des pays voisins de la Libye que l'Algérie a lancée en 2014", at- il soutenu. Lamamra a ajouté que l'Algérie n'a cessé, dans ce contexte, d'encourager les parties libyennes à favoriser le dialogue sans exclusive, loin de toute interférence ou intervention étrangère.
Le chef de la diplomatie algérienne a appelé, à ce titre, à consolider et soutenir de plus en plus les actions menées par l'Union Africaine visant la stabilité du continent ainsi que la paix dans ses pays, notamment en consolidant la position de ses instances en tant que partie prenante à l'Onu.
"L'UA, qui est le porte-voix des peuples africains et de leurs aspirations, est aujourd'hui un partenaire fiable et crédible de la communauté internationale, c'est en grande partie, grâce à la cohésion et à l'unité de ses membres", a estimé Lamamra, tout en déplorant la "tentative de division de ses rangs", lors du récent sommet afro-arabe de Malabo.
"Cette tentative renseigne à la fois sur les menaces qui guettent l'UA jusque dans son intégrité et sur la forte détermination des Etats membres à préserver la cohésion de cette organisation continentale", a-t-il souligné, estimant que le prochain sommet de l'UA sera une occasion idoine pour réaffirmer l'unité et l'intégrité cette organisation.
Placée sous le thème principal "Assister les membres africains entrant au Conseil de Sécurité de l'Onu à se préparer à l'examen des questions de paix et de sécurité dans le continent africain", cette rencontre de trois jours est marquée par la participation de nombreux ministres des Affaires étrangères de l'Afrique et des experts et représentants de l'Onu, de l'UA ainsi que de la Ligue arabe et d'autres.
La résolution du conflit au Sahara occidental évoqué
Le ministre d'Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra, a exhorté l'Union africaine (UA) à "s'associer pleinement" à l'effort pour la résolution du conflit au Sahara occidental.
S'exprimant à l'ouverture du 4e Séminaire de haut niveau sur la paix et la sécurité en Afrique, Lamamra a estimé que "l'UA, dont la position et l'action inlassables en faveur du respect des droits légitimes du peuple sahraoui honorent ses Etats membres, devrait être pleinement associée à cet effort et à l'ensemble du processus de résolution de ce conflit".
Lamamra a jugé "incompréhensible que l'Onu, qui coordonne avec l'UA sur toutes les questions de paix et de sécurité en Afrique, n'ai pas été exigeante pour le bénéfice de la plus-value politique de l'UA sur la question du parachèvement de la décolonisation du Sahara occidental".
"Le processus du règlement de ce conflit est de nouveau dans l'impasse depuis près d'une dizaine d'années, alors que le peuple sahraoui attend, depuis des décennies, sous l'occupation et dans les tentes de l'exil, pour exercer son droit à l'autodétermination.
Il est face à une véritable politique du fait accompli, menée par la puissance occupante dans ce territoire", a-t-il ajouté.
Par ailleurs, le chef de la diplomatie algérienne a déploré le fait que "les efforts de règlements des conflits multiples se heurtent, souvent, à la volonté de certaines parties désireuses d'imposer leur point de vue et leurs intérêts propres au détriment d'une approche équilibrée, tenant compte du nécessaire respect du droit international et des intérêts bien compris de l'ensemble des parties prenantes".
Travailler davantage pour que le groupe africain "A3"
De son côté le ministre angolais des Affaires étrangères a souligné la nécessité pour les pays africains membres non permanents du Conseil de sécurité de l'Onu (A3) d'oeuvrer davantage afin que leur apport au sein de cette organisation soit efficace pour défendre les positions et décisions essentielles concernant l'Afrique.
S'exprimant à l'ouverture des travaux du 4e Séminaire de haut niveau sur la paix et la sécurité en Afrique, George Chikoti a estimé que "si l'on cherche à être présents au Conseil de sécurité de l'Onu, il est essentiel pour les pays membres non permanents de mettre à l'avant l'agenda du Conseil de paix et de sécurité de l'Union africaine (UA) au sein du Conseil de sécurité onusien".
Le ministre angolais dont le pays est en fin de mandat au Conseil de sécurité de l'Onu, a jugé qu'"il est important de dresser, lors de cette rencontre d'Oran, le bilan de la participation de l'Afrique au Conseil de sécurité de l'Onu en vue de l'améliorer".
"De ce fait, il est nécessaire d'avoir une meilleure coordination entre le Conseil de paix et de sécurité et la représentation de l'UA au sein du Conseil de sécurité et les pays africains membres non permanents au même Conseil pour consolider les positions politique essentielles de l'UA", a-t-il ajouté.
Saluant la méthode de travail engagée sur l'ensemble des questions africaines au sein des Nations unies, le chef de la diplomatie angolaise a indiqué que son pays, en tant que membre non-permanent au Conseil de sécurité mais également représentant de la Conférence internationale de la région des Grands-Lacs, était "naturellement très engagée sur l'agenda de l'UA mais aussi en coordination avec les Nations unies (Onu) dans le cadre de l'accord-cadre, signé en 2013 entre les pays de la région afin d'améliorer les conditions de sécurité dans la République démocratique du Congo (RDC) et les autres pays de la région".
"Cet effort a été important parce qu'il nous a permis d'organiser une série de conférences au sein du continent africain notamment au Rwanda et en RDC, consacrées à l'engagement économique des pays de la région", a-til indiqué, citant la dernière rencontre en date tenue le 26 octobre dernier à Luanda (Angola), qui a permis, a-t-il dit, de dégager une position générale sur la situation des conflits dans la région des Grands Lacs.
Lutte contre le terrorisme en Afrique en question
Le président du Conseil exécutif de l'Union africaine, Moussa Faki Mahamat, a estimé que l'action militaire dans la lutte contre le terrorisme dans les Etats africains doit être accompagnée par des mesures politiques et socio-économiques.
"La réponse militaire au terrorisme est nécessaire, mais elle doit être accompagnée de mesures politiques et socioéconomiques de long terme visant à minimiser la prétendue attractivité de l'engagement extrémiste", a souligné M. Mahamat, à l'ouverture des travaux du 4e Séminaire de haut niveau sur la paix et la sécurité en Afrique.
M. Mahamat, également ministre des Affaires étrangères du Tchad, a indiqué que "la résilience des groupes terroristes provient de leur capacité à tirer partie des faiblesses structurelles de certains de nos Etats", citant l'absence de contrôle sur le territoire, la gouvernance politique et économique, l'ancrage d'une économie illicite tel que le trafic de tous genres, la circulation illicite et la prolifération d'armes.
Dans ce registre, le chef de la diplomatie tchadienne a souligné l'ampleur du changement de mode opératoire des mouvements terroristes, leur autofinancement, leur capacité de mobilisation et de recrutement, qui constituent, selon lui, des défis majeurs dans la lutte contre le terrorisme. Il a mis en relief, dans son allocution, "l'évolution des risques sécuritaires et l'ampleur des menaces terroristes et de la radicalisation, de même que celle des migrations", qui, a-t-il soutenu, ont connu, ces derniers temps, beaucoup de développements notables.
Le même responsable a plaidé pour une action régionale, en plus de celle à l'échelle des Etats africains, dans le cadre de la lutte contre ces fléaux, "devenus aujourd'hui une menace transnationale", a-t-il estimé.


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