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Le maréchal Khalifa Haftar prêt à s'allier avec Trump et Poutine contre le terrorisme
Libye
Publié dans Le Midi Libre le 07 - 02 - 2017

Le chef autoproclamé de l'Armée nationale libyenne (ANL) épingle au passage l'émissaire de l'Onu en Libye, l'Allemand Martin Kobler, qui tente depuis un an d'asseoir l'autorité du gouvernement d'union nationale (GNA) de Fayez al-Sarraj à Tripoli.
Le chef autoproclamé de l'Armée nationale libyenne (ANL) épingle au passage l'émissaire de l'Onu en Libye, l'Allemand Martin Kobler, qui tente depuis un an d'asseoir l'autorité du gouvernement d'union nationale (GNA) de Fayez al-Sarraj à Tripoli.
"Les Libyens n'aiment pas Kobler. Ils l'appellent le diable", affirme le maréchal Haftar. "La communauté internationale ne comprend pas la réalité de la situation.
Elle dispose d'informations erronées et s'appuie dessus pour prendre des décisions inapplicables, mauvaises", ajoute-t-il. Khalifa Haftar se dit prêt à rencontrer son rival, le Premier ministre Fayez al-Sarraj, seul reconnu par la communauté internationale, à "une condition, que sa tripotée de courtisans n'ait rien à dire".
"Ceux qui soutiennent le gouvernement d'union nationale sont très peu nombreux et ne sont intéressés que par l'argent", d'après lui. Fayez al-Sarraj a fait état fin janvier d'une prochaine rencontre au Caire avec Khalifa Haftar, qui est soutenu par l'Egypte. Le maréchal, qui s'est rapproché de la Russie (il a effectué une visite très remarquée en janvier sur le porte-avions russe Amiral Kouznetsov ) se dit prêt à s'allier aussi avec la nouvelle administration américaine dans la lutte contre le jihadisme.
"Si la Russie et les Etats-Unis se rapprochent dans le but d'éradiquer le terrorisme, cela peut nous aider. Nous allons serrer la main aux deux. Nous nous allierons à eux", a-t-il assuré. Quant à la France, qui soutient M. Sarraj mais a déployé une poignée de militaires aux côtés du maréchal Haftar et dont des avions de reconnaissance survolent régulièrement le pays, Khalifa Haftar lui demande surtout du renseignement.
"La France soutient politiquement des acteurs qui n'ont aucun pouvoir. Mais ça nous ira si nous recevons de l'aide en termes d'information et de renseignement", souligne-t-il dans le JDD. Ancien dignitaire du régime Kadhafi, le maréchal Khalifa Haftar est accusé par ses rivaux, en particulier les puissantes milices de Misrata, de vouloir instaurer un régime militaire en Libye. Il a déclaré la guerre aux groupes islamistes et radicaux qui sévissaient dans l'est libyen, en particulier à Benghazi, deuxième ville du pays à 1000 kilomètres à l'est de Tripoli.
L'Armée nationale libyenne a repris depuis une grande partie de Benghazi au terme de combats sanglants, mais ne parvient toujours pas à imposer son contrôle sur toute la ville, où des groupes jihadistes lui résistent toujours.
"Les Libyens n'aiment pas Kobler. Ils l'appellent le diable", affirme le maréchal Haftar. "La communauté internationale ne comprend pas la réalité de la situation.
Elle dispose d'informations erronées et s'appuie dessus pour prendre des décisions inapplicables, mauvaises", ajoute-t-il. Khalifa Haftar se dit prêt à rencontrer son rival, le Premier ministre Fayez al-Sarraj, seul reconnu par la communauté internationale, à "une condition, que sa tripotée de courtisans n'ait rien à dire".
"Ceux qui soutiennent le gouvernement d'union nationale sont très peu nombreux et ne sont intéressés que par l'argent", d'après lui. Fayez al-Sarraj a fait état fin janvier d'une prochaine rencontre au Caire avec Khalifa Haftar, qui est soutenu par l'Egypte. Le maréchal, qui s'est rapproché de la Russie (il a effectué une visite très remarquée en janvier sur le porte-avions russe Amiral Kouznetsov ) se dit prêt à s'allier aussi avec la nouvelle administration américaine dans la lutte contre le jihadisme.
"Si la Russie et les Etats-Unis se rapprochent dans le but d'éradiquer le terrorisme, cela peut nous aider. Nous allons serrer la main aux deux. Nous nous allierons à eux", a-t-il assuré. Quant à la France, qui soutient M. Sarraj mais a déployé une poignée de militaires aux côtés du maréchal Haftar et dont des avions de reconnaissance survolent régulièrement le pays, Khalifa Haftar lui demande surtout du renseignement.
"La France soutient politiquement des acteurs qui n'ont aucun pouvoir. Mais ça nous ira si nous recevons de l'aide en termes d'information et de renseignement", souligne-t-il dans le JDD. Ancien dignitaire du régime Kadhafi, le maréchal Khalifa Haftar est accusé par ses rivaux, en particulier les puissantes milices de Misrata, de vouloir instaurer un régime militaire en Libye. Il a déclaré la guerre aux groupes islamistes et radicaux qui sévissaient dans l'est libyen, en particulier à Benghazi, deuxième ville du pays à 1000 kilomètres à l'est de Tripoli.
L'Armée nationale libyenne a repris depuis une grande partie de Benghazi au terme de combats sanglants, mais ne parvient toujours pas à imposer son contrôle sur toute la ville, où des groupes jihadistes lui résistent toujours.


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