Depuis quelques mois, le citoyen subit de plein fouet une flambée quasi générale des prix des produits de première nécessité. Chaque jour est une épreuve pour les consommateurs. Depuis quelques mois, le citoyen subit de plein fouet une flambée quasi générale des prix des produits de première nécessité. Chaque jour est une épreuve pour les consommateurs. La flambée spectaculaire des prix des fruits et légumes s'ajoute à celle des produits de première nécessité tels que les légumes secs, l'huile..., et le lait pour achever le consommateur algérien. Tous les ingrédients sont réunis comme par enchantement pour une crise sociale sans précédent. Un retour à la case départ, quoi ! En effet, le lait pasteurisé, devrait connaître une forte hausse se situant de 5 à 8 dinars à partir de mars prochain, après la décision de remplacer le sachet en plastique par des briques en carton, a déclaré avant hier Mahmoud Benchakour, président du Comité national interprofessionnel du lait (CNIL) sur les ondes de la Radio chaîne III. Ainsi les ménages, dont les bourses sont déjà bien éprouvées, vont supporter ces augmentations, en dépit d'une facture salée des importations et des budgets colossaux dépensés pour la subvention de la filière du lait. Le président de l'ONIL a reconnu, néanmoins, qu'il sera difficile de faire admettre aux Algériens l'idée d'une augmentation du coût du litre de lait en soutenant que "beaucoup de gens restent attachés à celui auquel il est cédé actuellement". Mahmoud Benchakour a également pointé du doigt le déficit important de la production locale, comblé par l'importation de lait en poudre. En 2016, la facture d'importation était de 849,2 millions de dollars, a-t-il précisé. Il a indiqué qu'il est urgent de renforcer la stratégie nationale pour renverser la tendance. Car, dit-il, les besoins actuels sont de 4,5 à 5 milliards de litres/an alors que la production locale tourne autour de 600 à 800 millions de litres/an, soit un déficit de près de 4 milliards de litres/an qui est comblé par les importations, a-t-il précisé. De telles situations sont pesantes. Trop pesantes même car l'avenir très proche n'est pas porteur d'espoir. Ces flambées des prix n'ont de sens que celui de dévoiler la fragilité de la production et du commerce national, dépendant du marché international. Au sein de l'opinion, l'accent est mis sur l'urgence d'aligner les salaires sur la réalité du marché. Pou eux, le soutien des prix ne profite pas aux faibles salaires seulement et n'apporte pas du tout les réponses attendues. On en est encore loin, regrette-t-on lorsqu'on constate les mesures prises, qualifiées souvent de frileuses. La flambée spectaculaire des prix des fruits et légumes s'ajoute à celle des produits de première nécessité tels que les légumes secs, l'huile..., et le lait pour achever le consommateur algérien. Tous les ingrédients sont réunis comme par enchantement pour une crise sociale sans précédent. Un retour à la case départ, quoi ! En effet, le lait pasteurisé, devrait connaître une forte hausse se situant de 5 à 8 dinars à partir de mars prochain, après la décision de remplacer le sachet en plastique par des briques en carton, a déclaré avant hier Mahmoud Benchakour, président du Comité national interprofessionnel du lait (CNIL) sur les ondes de la Radio chaîne III. Ainsi les ménages, dont les bourses sont déjà bien éprouvées, vont supporter ces augmentations, en dépit d'une facture salée des importations et des budgets colossaux dépensés pour la subvention de la filière du lait. Le président de l'ONIL a reconnu, néanmoins, qu'il sera difficile de faire admettre aux Algériens l'idée d'une augmentation du coût du litre de lait en soutenant que "beaucoup de gens restent attachés à celui auquel il est cédé actuellement". Mahmoud Benchakour a également pointé du doigt le déficit important de la production locale, comblé par l'importation de lait en poudre. En 2016, la facture d'importation était de 849,2 millions de dollars, a-t-il précisé. Il a indiqué qu'il est urgent de renforcer la stratégie nationale pour renverser la tendance. Car, dit-il, les besoins actuels sont de 4,5 à 5 milliards de litres/an alors que la production locale tourne autour de 600 à 800 millions de litres/an, soit un déficit de près de 4 milliards de litres/an qui est comblé par les importations, a-t-il précisé. De telles situations sont pesantes. Trop pesantes même car l'avenir très proche n'est pas porteur d'espoir. Ces flambées des prix n'ont de sens que celui de dévoiler la fragilité de la production et du commerce national, dépendant du marché international. Au sein de l'opinion, l'accent est mis sur l'urgence d'aligner les salaires sur la réalité du marché. Pou eux, le soutien des prix ne profite pas aux faibles salaires seulement et n'apporte pas du tout les réponses attendues. On en est encore loin, regrette-t-on lorsqu'on constate les mesures prises, qualifiées souvent de frileuses.