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Début de la fin pour l'Icso
Huit membres dénoncent la participation de leurs alliés aux législatives
Publié dans Le Midi Libre le 16 - 02 - 2017

Créée pour fédérer l'opposition, l'Instance de coordination et de suivi de l'opposition (Icso) meurt à petit feu. C'est du moins ce que laisse entrevoir une déclaration rendue publique hier par un groupe de personnalités lors d'une conférence de presse à Alger.
Créée pour fédérer l'opposition, l'Instance de coordination et de suivi de l'opposition (Icso) meurt à petit feu. C'est du moins ce que laisse entrevoir une déclaration rendue publique hier par un groupe de personnalités lors d'une conférence de presse à Alger.
C‘est apparemment le début de la fin pour l‘ICSO. Lors de la réunion d‘hier et qui a été suivie d‘une déclaration portant les signatures de Soufiane Djilali (Jil Jadid), Karim Tabou (UDS), Ali Benouari (Nida El Watan), Farid Mokhtari (Force Algérie), Salah Debouz (LADDH), Mohamed Arezki Ferad, Ammar Khababa,Salim Salhi, Saâd Bouokba, Messaoud Adhimi, Mohad Gasmi et Samir Benarbi, huit membres se réclamant de la plateforme politique de Mazafran dénoncent leurs alliés au sein de l‘Icso qui ont fait faux bond en annonçant leur participation aux législatives.
"Nous nous ne laisserons pas entraîner derrière les illusions et des élections hasardeuses pour l‘avenir du pays", écrivent-ils en jugeant que le fait de "participer à ces élections, organisées par le pouvoir dans les conditions actuelles, est en totale contradiction avec le sens et l‘esprit de la plate-forme de Mazafran".
Dans un premier temps, "les fidèles" à la plateforme de Mazafran dressent un constat sans appel de la situation politique. "Notre pays traverse l‘une des périodes les plus difficiles de son histoire, le désaveu populaire envers les institutions du pays, fait que la crise politique frôle le seuil de la menace sur la stabilité et la cohésion nationales.
Les difficultés économiques et sociales que subissent de larges couches de la population risquent d‘enfoncer davantage le pays dans l‘incertitude et l‘instabilité", soulignent les huit signataires dans ladite déclaration.
En faisant ainsi allusion à leurs camarades du MRN, MSP, RCD et Nahda, ils affirment et rappellent que "les objectifs de l‘opposition, tels qu‘énoncés par la plateforme de Mazafran ne peuvent en aucun cas être temporaires ou tactiques. Ils s‘inscrivent dans la continuité et la rigueur et ne peuvent être sujets à marchandage."
Mais les alliances se font et se défont surtout en politique et les membres de la désormais défunte Icso se prononcent en faveur d‘une autre alternative politique que les élections, en l‘occurrence "des réformes politiques réelles et profondes, à la mesure des attentes des Algériens".
Les signataires, dans un flashback, rappellent aussi que "malgré l‘autisme du pouvoir, l‘opposition nationale s‘est attelée durant les trois dernières années, sous l‘égide de l‘instance de consultation et de suivi de l‘opposition (Icso), à promouvoir la plate-forme politique des libertés et de la transition démocratique, en agissant avec un grand sens du devoir et de la responsabilité, pour débattre d‘une transition démocratique pacifique avec la participation de tous et pour l‘édification d‘un Etat de droit".
Il est à rappeler que l‘Icso a été fondée en 2014 pour servir de trait d‘union entre la CLTD (Coordination nationale pour les libertés et une transition démocratique) et le groupe des Forces de changement, constitué autour de Ali Benflis. Or, nombre de formations politiques ont décidé de participer aux élections législatives.
Une démarche contraire aux principes de la déclaration de Mazafran, signée en juin 2014. Ce document décrète notamment que toutes les démarches de l‘opposition doivent s‘inscrire en dehors de l‘agenda du pouvoir.
C‘est apparemment le début de la fin pour l‘ICSO. Lors de la réunion d‘hier et qui a été suivie d‘une déclaration portant les signatures de Soufiane Djilali (Jil Jadid), Karim Tabou (UDS), Ali Benouari (Nida El Watan), Farid Mokhtari (Force Algérie), Salah Debouz (LADDH), Mohamed Arezki Ferad, Ammar Khababa,Salim Salhi, Saâd Bouokba, Messaoud Adhimi, Mohad Gasmi et Samir Benarbi, huit membres se réclamant de la plateforme politique de Mazafran dénoncent leurs alliés au sein de l‘Icso qui ont fait faux bond en annonçant leur participation aux législatives.
"Nous nous ne laisserons pas entraîner derrière les illusions et des élections hasardeuses pour l‘avenir du pays", écrivent-ils en jugeant que le fait de "participer à ces élections, organisées par le pouvoir dans les conditions actuelles, est en totale contradiction avec le sens et l‘esprit de la plate-forme de Mazafran".
Dans un premier temps, "les fidèles" à la plateforme de Mazafran dressent un constat sans appel de la situation politique. "Notre pays traverse l‘une des périodes les plus difficiles de son histoire, le désaveu populaire envers les institutions du pays, fait que la crise politique frôle le seuil de la menace sur la stabilité et la cohésion nationales.
Les difficultés économiques et sociales que subissent de larges couches de la population risquent d‘enfoncer davantage le pays dans l‘incertitude et l‘instabilité", soulignent les huit signataires dans ladite déclaration.
En faisant ainsi allusion à leurs camarades du MRN, MSP, RCD et Nahda, ils affirment et rappellent que "les objectifs de l‘opposition, tels qu‘énoncés par la plateforme de Mazafran ne peuvent en aucun cas être temporaires ou tactiques. Ils s‘inscrivent dans la continuité et la rigueur et ne peuvent être sujets à marchandage."
Mais les alliances se font et se défont surtout en politique et les membres de la désormais défunte Icso se prononcent en faveur d‘une autre alternative politique que les élections, en l‘occurrence "des réformes politiques réelles et profondes, à la mesure des attentes des Algériens".
Les signataires, dans un flashback, rappellent aussi que "malgré l‘autisme du pouvoir, l‘opposition nationale s‘est attelée durant les trois dernières années, sous l‘égide de l‘instance de consultation et de suivi de l‘opposition (Icso), à promouvoir la plate-forme politique des libertés et de la transition démocratique, en agissant avec un grand sens du devoir et de la responsabilité, pour débattre d‘une transition démocratique pacifique avec la participation de tous et pour l‘édification d‘un Etat de droit".
Il est à rappeler que l‘Icso a été fondée en 2014 pour servir de trait d‘union entre la CLTD (Coordination nationale pour les libertés et une transition démocratique) et le groupe des Forces de changement, constitué autour de Ali Benflis. Or, nombre de formations politiques ont décidé de participer aux élections législatives.
Une démarche contraire aux principes de la déclaration de Mazafran, signée en juin 2014. Ce document décrète notamment que toutes les démarches de l‘opposition doivent s‘inscrire en dehors de l‘agenda du pouvoir.


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