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RSF exige la libération "immédiate et inconditionnelle" du journaliste Mathias Depardon
Turquie
Publié dans Le Midi Libre le 13 - 05 - 2017

Trois jours après l'interpellation en Turquie du journaliste français Mathias Depardon, alors qu'il effectuait un reportage dans le sud-est du pays, Reporters sans frontières (RSF) appelle à sa libération "immédiate et inconditionnelle".
Trois jours après l'interpellation en Turquie du journaliste français Mathias Depardon, alors qu'il effectuait un reportage dans le sud-est du pays, Reporters sans frontières (RSF) appelle à sa libération "immédiate et inconditionnelle".
Dans un communiqué diffusé mercredi 10 mai, l'ONG Reporters sans frontières (RSF) condamne la détention "injustifiée" du journaliste français Mathias Depardon, arrêté lundi 8 mai en Turquie, et exige sa libération "immédiate et inconditionnelle". Mathias Depardon, 37 ans, installé depuis plusieurs années dans le pays, réalisait un reportage sur le Tigre et l'Euphrate pour le magazine National Geographic à Hasankeyf, dans la province de Batman (Sud-est), lorsqu'il a été interpellé.
La police de Hasankeyf le soupçonne de "faire la propagande d'une organisation terroriste", indique RSF dans son communiqué. L'accusation semble se fonder sur des photos de militantes du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), organisation interdite par les autorités, publiées dans le passé par des médias français. Les policiers en auraient retrouvé la trace en examinant les comptes de Mathias Depardon sur les réseaux sociaux pendant sa garde à vue.
"Les accusations absurdes portées contre lui semblent uniquement destinées à justifier a posteriori son interpellation arbitraire", déplore le représentant de RSF en Turquie, Erol Önderoğlu, qui a pu lui parler mardi après-midi. Après plus de 30 heures de garde à vue, le journaliste français a été remis mardi à la Direction des affaires migratoires, liée au ministère de l'Intérieur, à Gaziantep, dans une autre province du Sud-est. L'avocate du journaliste, Emine Şeker, a annoncé qu'elle ferait appel dès que tomberait la décision de cette Direction, à Ankara.
"On ne peut rien faire sans décision. Il se peut qu'ils décident de l'expulser, ou qu'ils le maintiennent en détention administrative à Gaziantep", a-t-elle précisé à RSF. Emine Şeker cherche également à obtenir la restitution des deux appareils photos et des clichés confisqués à Mathias Depardon. Les conditions de travail se sont dégradées ces derniers mois pour les journalistes étrangers en Turquie, selon des défenseurs de la liberté de la presse qui font état d'arrestations, d'expulsions et de difficultés administratives.
En novembre, c'est Olivier Bertrand, un journaliste français travaillant pour Les Jours, qui a été arrêté pendant un reportage dans la province de Gaziantep, frontalière de la Syrie, avant d'être expulsé vers la France. En avril, un journaliste italien, Gabriele Del Grande, a été arrêté en Turquie pendant qu'il faisait un reportage sur les réfugiés à la frontière syrienne.
Après deux semaines de détention, il a été expulsé. Le journaliste germano-turc Deniz Yücel, correspondant de Die Welt, est lui détenu depuis fin février et accusé de "propagande pour une organisation terroriste" et "incitation à la sédition". La Turquie occupe la 155e place sur 180 au Classement mondial 2017 de la liberté de la presse de RSF.
Dans un communiqué diffusé mercredi 10 mai, l'ONG Reporters sans frontières (RSF) condamne la détention "injustifiée" du journaliste français Mathias Depardon, arrêté lundi 8 mai en Turquie, et exige sa libération "immédiate et inconditionnelle". Mathias Depardon, 37 ans, installé depuis plusieurs années dans le pays, réalisait un reportage sur le Tigre et l'Euphrate pour le magazine National Geographic à Hasankeyf, dans la province de Batman (Sud-est), lorsqu'il a été interpellé.
La police de Hasankeyf le soupçonne de "faire la propagande d'une organisation terroriste", indique RSF dans son communiqué. L'accusation semble se fonder sur des photos de militantes du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), organisation interdite par les autorités, publiées dans le passé par des médias français. Les policiers en auraient retrouvé la trace en examinant les comptes de Mathias Depardon sur les réseaux sociaux pendant sa garde à vue.
"Les accusations absurdes portées contre lui semblent uniquement destinées à justifier a posteriori son interpellation arbitraire", déplore le représentant de RSF en Turquie, Erol Önderoğlu, qui a pu lui parler mardi après-midi. Après plus de 30 heures de garde à vue, le journaliste français a été remis mardi à la Direction des affaires migratoires, liée au ministère de l'Intérieur, à Gaziantep, dans une autre province du Sud-est. L'avocate du journaliste, Emine Şeker, a annoncé qu'elle ferait appel dès que tomberait la décision de cette Direction, à Ankara.
"On ne peut rien faire sans décision. Il se peut qu'ils décident de l'expulser, ou qu'ils le maintiennent en détention administrative à Gaziantep", a-t-elle précisé à RSF. Emine Şeker cherche également à obtenir la restitution des deux appareils photos et des clichés confisqués à Mathias Depardon. Les conditions de travail se sont dégradées ces derniers mois pour les journalistes étrangers en Turquie, selon des défenseurs de la liberté de la presse qui font état d'arrestations, d'expulsions et de difficultés administratives.
En novembre, c'est Olivier Bertrand, un journaliste français travaillant pour Les Jours, qui a été arrêté pendant un reportage dans la province de Gaziantep, frontalière de la Syrie, avant d'être expulsé vers la France. En avril, un journaliste italien, Gabriele Del Grande, a été arrêté en Turquie pendant qu'il faisait un reportage sur les réfugiés à la frontière syrienne.
Après deux semaines de détention, il a été expulsé. Le journaliste germano-turc Deniz Yücel, correspondant de Die Welt, est lui détenu depuis fin février et accusé de "propagande pour une organisation terroriste" et "incitation à la sédition". La Turquie occupe la 155e place sur 180 au Classement mondial 2017 de la liberté de la presse de RSF.


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