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41,3 millions d'Algériens
La croissance démographique repart à la hausse
Publié dans Le Midi Libre le 06 - 07 - 2017

Notre pays semble avoir repris sa vitesse de croisière en matière de croissance démographique qui était lasienne durant les années 80. En effet, la populationrésidente totale en Algérie aatteint 41,3 millions d'habitants au 1er janvier 2017 (contre 40,4 millions au 1er janvier 2016), selon lesderniers chiffres de l`Office national des statistiques (ONS).
Notre pays semble avoir repris sa vitesse de croisière en matière de croissance démographique qui était lasienne durant les années 80. En effet, la populationrésidente totale en Algérie aatteint 41,3 millions d'habitants au 1er janvier 2017 (contre 40,4 millions au 1er janvier 2016), selon lesderniers chiffres de l`Office national des statistiques (ONS).
L'Algérie enregistre en effet un accroissement naturel de 900.000 personnes entre le 1er janvier 2016 et le 1er janvier 2017, correspondant à une hausse démographique de 2,2%. L'office souligne en outre qu'au 1er juillet 2016, la population était à 40,836 millions de personnes, soit un accroissement de 886.000 personnes par rapport à juillet 2015, correspondant à un taux d'accroissement naturel de 2,17%. Qu'est ce qui explique cette poussée démographique qui rappelle le baby-boom des années 80 ? Pour l'office national des statistiques cette augmentation s'explique dans une large mesure à une combinaison de la hausse des naissances et d'une diminution du nombre des décès.
En clair, c'est une bonne nouvelle pour le pays en ce sens que ces chiffres prouvent l'amélioration substantielle dans la prise en charge de la santé publique. Aussi, la profusion des naissances est un signe évident que les conditions de vies des algériens sont bien meilleures qu'avant. L'office signale d'ailleurs dans ses projections que, sous l'hypothèse que le rythme de croissance de l'année 2016 se maintiendrait pour l'année 2017, la population résidente totale atteindrait 42,2 millions au 1er janvier 2018.
Il n'est pas sûr cependant d'obtenir cetaux dans ce contexte de crise financière aigue qui va forcément impacté les planningsfamiliaux. Faisant face à une augmentation folle des prix des produits de large consommation mais aussi des soinsmédicaux et de l'immobilier, l'âge du mariage risque d'être encore repoussé. Ceci d'autant plus que le marché de l'emploiqui booste les mariages commence déjà à décliner.On se marie moins et on divorce moins aussi en Algérie Le recul des mariages est l'une des principalesconclusions de l'enquête de l'Officenationale des statistiques (ONS) sur ladémographie Algérienne pour l'année 2015 diffusée hier sur son site. En effet,les chiffres sont formels : la baisse du volumedes mariages enregistrée entre 2013et 2014 s'est poursuivi également en 2015avec toutefois avec un rythme plus soutenu; c'est-à-dire qu'il y a de moinsen moins d'unions en Algérie.
Selon les chiffres de l'office, les bureaux de l'état civil ont recensé une diminution du nombre des mariages enregistrés parrapport à 2014 puisque 369 074 unions ont été contractées en 2015, contre 386422 l'année auparavant, soit une baisse relative de 4,5 %. Ces données ont faitbaisser le taux brut de nuptialité de 9,88‰à 9,24 % ntre 2014 et 2015. Et si les Algériens se marient de moins en moins, ils divorcent aussi de moins enmoins. En effet, l'effectif des divorcesenregistrés par les services du ministèrede la Justice font ressortir un volume de 59.909 ruptures d'unions prononcées aucours de l'année 2015, soit une baisse relative de 1,5 % par rapport à l'année 2014.Le taux brut de divortialité, défini comme étant le rapport entre le nombre dedivorces et la population moyenne de l'année a atteint ainsi 1,50 % au cours dela même période connaissant une légère baisse par rapport à 2014 où il avait atteint1.56 %.
En revanche, le taux de divorceexprimé entre l'effectif des divorces et celui des mariages contractés a connu une hausse cours de la même période puisqu'il est passé de 15.75 % à 16.23 % entre 2014et 2015. En revanche, au chapitre de la natalité etde la mortalité, l'enquête de l'ONS, fait ressortir une augmentation du volume des décès atteignant 183.000, soit un accroissement relatif de 5,2 % par rapport à l'année 2014. Ces chiffres se traduisent par la hausse dutaux brut de mortalité qui est passé de 4,44 % à 4,57 % durant cette période.
L'office souligne que cette augmentation a eu un impact sur l'espérance de vie à lanaissance qui a enregistré un recul d'un dixième de point par rapport à l'année 2014 atteignant ainsi 77,1 ans. Il y est souligné l'accroissement de la mortalitéinfantile puisque le volume des décès de moins d'un an a atteint 23.150 en 2015, correspondant à une augmentation relativede 3,9 % par rapport à l'année précédente.L'officie estime que cette hausse peut être imputée aussi bien à l'augmentation du volume des naissances vivantesenregistrée au cours de l'année, mais aussià une augmentation relativement significative du niveau de la mortalité infantile.
L'Algérie enregistre en effet un accroissement naturel de 900.000 personnes entre le 1er janvier 2016 et le 1er janvier 2017, correspondant à une hausse démographique de 2,2%. L'office souligne en outre qu'au 1er juillet 2016, la population était à 40,836 millions de personnes, soit un accroissement de 886.000 personnes par rapport à juillet 2015, correspondant à un taux d'accroissement naturel de 2,17%. Qu'est ce qui explique cette poussée démographique qui rappelle le baby-boom des années 80 ? Pour l'office national des statistiques cette augmentation s'explique dans une large mesure à une combinaison de la hausse des naissances et d'une diminution du nombre des décès.
En clair, c'est une bonne nouvelle pour le pays en ce sens que ces chiffres prouvent l'amélioration substantielle dans la prise en charge de la santé publique. Aussi, la profusion des naissances est un signe évident que les conditions de vies des algériens sont bien meilleures qu'avant. L'office signale d'ailleurs dans ses projections que, sous l'hypothèse que le rythme de croissance de l'année 2016 se maintiendrait pour l'année 2017, la population résidente totale atteindrait 42,2 millions au 1er janvier 2018.
Il n'est pas sûr cependant d'obtenir cetaux dans ce contexte de crise financière aigue qui va forcément impacté les planningsfamiliaux. Faisant face à une augmentation folle des prix des produits de large consommation mais aussi des soinsmédicaux et de l'immobilier, l'âge du mariage risque d'être encore repoussé. Ceci d'autant plus que le marché de l'emploiqui booste les mariages commence déjà à décliner.On se marie moins et on divorce moins aussi en Algérie Le recul des mariages est l'une des principalesconclusions de l'enquête de l'Officenationale des statistiques (ONS) sur ladémographie Algérienne pour l'année 2015 diffusée hier sur son site. En effet,les chiffres sont formels : la baisse du volumedes mariages enregistrée entre 2013et 2014 s'est poursuivi également en 2015avec toutefois avec un rythme plus soutenu; c'est-à-dire qu'il y a de moinsen moins d'unions en Algérie.
Selon les chiffres de l'office, les bureaux de l'état civil ont recensé une diminution du nombre des mariages enregistrés parrapport à 2014 puisque 369 074 unions ont été contractées en 2015, contre 386422 l'année auparavant, soit une baisse relative de 4,5 %. Ces données ont faitbaisser le taux brut de nuptialité de 9,88‰à 9,24 % ntre 2014 et 2015. Et si les Algériens se marient de moins en moins, ils divorcent aussi de moins enmoins. En effet, l'effectif des divorcesenregistrés par les services du ministèrede la Justice font ressortir un volume de 59.909 ruptures d'unions prononcées aucours de l'année 2015, soit une baisse relative de 1,5 % par rapport à l'année 2014.Le taux brut de divortialité, défini comme étant le rapport entre le nombre dedivorces et la population moyenne de l'année a atteint ainsi 1,50 % au cours dela même période connaissant une légère baisse par rapport à 2014 où il avait atteint1.56 %.
En revanche, le taux de divorceexprimé entre l'effectif des divorces et celui des mariages contractés a connu une hausse cours de la même période puisqu'il est passé de 15.75 % à 16.23 % entre 2014et 2015. En revanche, au chapitre de la natalité etde la mortalité, l'enquête de l'ONS, fait ressortir une augmentation du volume des décès atteignant 183.000, soit un accroissement relatif de 5,2 % par rapport à l'année 2014. Ces chiffres se traduisent par la hausse dutaux brut de mortalité qui est passé de 4,44 % à 4,57 % durant cette période.
L'office souligne que cette augmentation a eu un impact sur l'espérance de vie à lanaissance qui a enregistré un recul d'un dixième de point par rapport à l'année 2014 atteignant ainsi 77,1 ans. Il y est souligné l'accroissement de la mortalitéinfantile puisque le volume des décès de moins d'un an a atteint 23.150 en 2015, correspondant à une augmentation relativede 3,9 % par rapport à l'année précédente.L'officie estime que cette hausse peut être imputée aussi bien à l'augmentation du volume des naissances vivantesenregistrée au cours de l'année, mais aussià une augmentation relativement significative du niveau de la mortalité infantile.


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