Les prix du poisson ont connu des baisses sensibles durant les mois de juillet et d'août, au détriment, cependant, des ressources halieutiques des eaux côtières algériennes, a indiqué le président du Comité national des marins pêcheurs et des poissonniers (CNMPP), Hocine Bellout. Les prix du poisson ont connu des baisses sensibles durant les mois de juillet et d'août, au détriment, cependant, des ressources halieutiques des eaux côtières algériennes, a indiqué le président du Comité national des marins pêcheurs et des poissonniers (CNMPP), Hocine Bellout. Pour exemple, le responsable a indiqué que le prix de la sardine a chuté par rapport à ceux enregistrés au printemps dernier qui étaient de 700 à 800 DA le kilogramme, pour atteindre des prix avoisinant les 200 DA actuellement, et ce, à travers différentes poissonneries côtières. Cette tendance baissière des prix depuis plus de deux mois, est observée pour différentes espèces poissonnières vendues sur le marché. M. Bellout explique que cette baisse des prix des poissons au profit du consommateur découle, cependant, d'un non-respect des normes et lois en vigueur de la part des pêcheurs, à la faveur d'un déficit de contrôle de la part des services concernés. Selon lui, les prix des poissons vendus ont baissé en raison de la petite taille du poisson pêché, atteignant parfois 5 cm la pièce seulement, les pêcheurs se rabattant sur des spécimens jeunes vu l'amoindrissement général des poissons dans les eaux côtières. Les "poissons s'amenuisent en Méditerranée à cause d'une pêche intensive et inconsciente, de la pollution des eaux, en plus des flux migratoires vers d'autres mers", a-t-il expliqué. Les "pêcheurs bravent plusieurs interdits dans leur activité", a signalé M. Bellout, citant le "nonrespect des périodes de repos biologique, la recrudescence de la pêche à la dynamite, la pêche utilisant des filets interdits et le non-respect des tailles marchandes". Pour ce qui est du non-respect des tailles marchandes, celui-ci représente également une menace directe puisque les poissons des différentes espèces sont empêchés d'atteindre la maturité nécessaire et propice à la reproduction."Le décret exécutif du 18 mars 2004 fixant lestailles minimales marchandes des ressources biologiques interdit formellement de pêcher, entreautres, des sardines dont la taille n'atteint pas les11 cm", a indiqué M. Bellout.Or, des sardines ne dépassant pas les 4 cm sevendent actuellement sur le marché, a-t-il poursuiviajoutant que l'espèce est pourtant "en voied'extinction". Ces jours-ci, des poissons de différentescatégories atteignant seulement 5 à 6 cm sont pêchés et ramenés en grande quantité. Le texte du décret exécutif fixe les tailles éligibles àla pêche pour les poissons, certes, mais égalementpour les mollusques et les crustacés.Par ailleurs, notre interlocuteur a évoqué l'action "destructrice" de la pollution des eaux méditerranéennessur la flore et la faune marines commeraison additionnelle au manque de poissons detailles appréciables sur le marché. "La pollution est en train de faire un ravage au sein de l'écosystème marin", a déploré M. Belloutmentionnant le cas de l'oued du Cibao, qui, recueillant et cumulant des détritus et produits polluantsur le long de ses 240 km, les déverse enmer.La "salubrité et la toxicité des mers exterminentles espèces, ou les poussent à migrer tel dans lecas de la sardine, très sensible à la pollution et quia migré en grand nombre vers d'autres eaux", a-tilestimé. Aujourd'hui, bien des espèces n'existent plus dans les eaux côtières algériennes à cause de la pollution.Outre la pollution des déversements en mers desoueds et des déchets générés enAlgérie, le responsableévoque ceux des 12.500 bateaux qui transitentchaque année par la bassin méditerranéen."Les ballastages de navires en rades, leursdéchets, en plus des oueds et des pollutionscôtières, dégradent la flore marine. A cette allure, d'ici à 50 ans la Méditerranée sera une mermorte", a-t-il ajouté en rappelant que la merméditerranéenne est une mer quasi-fermée, n'ayant pour ouverture sur les océans que les 14 km du détroit de Gibraltar. Pour exemple, le responsable a indiqué que le prix de la sardine a chuté par rapport à ceux enregistrés au printemps dernier qui étaient de 700 à 800 DA le kilogramme, pour atteindre des prix avoisinant les 200 DA actuellement, et ce, à travers différentes poissonneries côtières. Cette tendance baissière des prix depuis plus de deux mois, est observée pour différentes espèces poissonnières vendues sur le marché. M. Bellout explique que cette baisse des prix des poissons au profit du consommateur découle, cependant, d'un non-respect des normes et lois en vigueur de la part des pêcheurs, à la faveur d'un déficit de contrôle de la part des services concernés. Selon lui, les prix des poissons vendus ont baissé en raison de la petite taille du poisson pêché, atteignant parfois 5 cm la pièce seulement, les pêcheurs se rabattant sur des spécimens jeunes vu l'amoindrissement général des poissons dans les eaux côtières. Les "poissons s'amenuisent en Méditerranée à cause d'une pêche intensive et inconsciente, de la pollution des eaux, en plus des flux migratoires vers d'autres mers", a-t-il expliqué. Les "pêcheurs bravent plusieurs interdits dans leur activité", a signalé M. Bellout, citant le "nonrespect des périodes de repos biologique, la recrudescence de la pêche à la dynamite, la pêche utilisant des filets interdits et le non-respect des tailles marchandes". Pour ce qui est du non-respect des tailles marchandes, celui-ci représente également une menace directe puisque les poissons des différentes espèces sont empêchés d'atteindre la maturité nécessaire et propice à la reproduction."Le décret exécutif du 18 mars 2004 fixant lestailles minimales marchandes des ressources biologiques interdit formellement de pêcher, entreautres, des sardines dont la taille n'atteint pas les11 cm", a indiqué M. Bellout.Or, des sardines ne dépassant pas les 4 cm sevendent actuellement sur le marché, a-t-il poursuiviajoutant que l'espèce est pourtant "en voied'extinction". Ces jours-ci, des poissons de différentescatégories atteignant seulement 5 à 6 cm sont pêchés et ramenés en grande quantité. Le texte du décret exécutif fixe les tailles éligibles àla pêche pour les poissons, certes, mais égalementpour les mollusques et les crustacés.Par ailleurs, notre interlocuteur a évoqué l'action "destructrice" de la pollution des eaux méditerranéennessur la flore et la faune marines commeraison additionnelle au manque de poissons detailles appréciables sur le marché. "La pollution est en train de faire un ravage au sein de l'écosystème marin", a déploré M. Belloutmentionnant le cas de l'oued du Cibao, qui, recueillant et cumulant des détritus et produits polluantsur le long de ses 240 km, les déverse enmer.La "salubrité et la toxicité des mers exterminentles espèces, ou les poussent à migrer tel dans lecas de la sardine, très sensible à la pollution et quia migré en grand nombre vers d'autres eaux", a-tilestimé. Aujourd'hui, bien des espèces n'existent plus dans les eaux côtières algériennes à cause de la pollution.Outre la pollution des déversements en mers desoueds et des déchets générés enAlgérie, le responsableévoque ceux des 12.500 bateaux qui transitentchaque année par la bassin méditerranéen."Les ballastages de navires en rades, leursdéchets, en plus des oueds et des pollutionscôtières, dégradent la flore marine. A cette allure, d'ici à 50 ans la Méditerranée sera une mermorte", a-t-il ajouté en rappelant que la merméditerranéenne est une mer quasi-fermée, n'ayant pour ouverture sur les océans que les 14 km du détroit de Gibraltar.