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Ouyahia tacle l'opposition
Le plan d'action du gouvernement adopté par l'APN
Publié dans Le Midi Libre le 23 - 09 - 2017

Le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, a répondu jeudi aux critiques formulées par les députés de l'opposition lors des débats sur le plan d'action du gouvernement qui a été adopté à la majorité par l'Assemblée populaire nationale (APN).
Le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, a répondu jeudi aux critiques formulées par les députés de l'opposition lors des débats sur le plan d'action du gouvernement qui a été adopté à la majorité par l'Assemblée populaire nationale (APN).
Le Premier ministre a exprimé, à l'occasion, la détermination de l'Exécutif à "poursuivre le développement économique et social du pays". Ouyahia s'est montré particulièrement offensif et n'a pas manqué de tirer à boulets rouges sur une certaine opposition. Dans ses réponses aux questions des députés, le Premier ministre a soutenu que "l'Algérie poursuivra son développement économique et social sous la conduite du président de la République Abdelaziz Bouteflika malgré les critiques des apprentis de l'opposition".
Ouyahia, comme pour démentir les critiques de l'opposition, a mis l'accent notamment sur le "recouvrement de la paixet de la stabilité, ce qui permet à 9 millionsd'élèves de prendre le chemin de l'école, à1,7 million d'étudiants de poursuivre leursétudes dans des universités, de même quela construction de plus de 100 hôpitaux etétablissements de santé publique et quelque 2,7 millions de logements".
Ouyahia a soutenu que "l'Algérie dumoudjahid Abdelaziz Bouteflika poursuivrainéluctablement son développement etson essor", se félicitant que le "chef del'Etat bénéficie du soutien du peuple et del'Armée nationale populaire, dont il est lechef suprême". Rendant hommage auxpartis politiques de la majorité présidentielle(FLN, RND, TAJ, MPA) et au groupe parlementaire des Indépendantsainsi que "l'opposition civilisée", il a"sévèrement" critiqué des partis d'opposition,qualifiés "d'apprentis de l'opposition".
Le Premier ministre a affirmé, par ailleurs, que la lutte contre la corruption abesoin "de persévérance et de plus detransparence", ajoutant que le Plan d'action du gouvernement "renforcera" latransparence dans la lutte contre ce fléau.Le chef de l'exécutif a rappelé que "l'Algérie est parmi les premiers pays à signer la convention internationale delutte contre la corruption et qu'elle l'appliquequotidiennement au niveau de laJustice", ajoutant que la lutte contre cefléau "n'a pas besoin de show mais nécessitede la persévérance et plus de transparence"et que le Plan d'action du gouvernement"vient promouvoir la transparencedans le cadre de la lutte contre lacorruption".
Abordant la question de la décentralisation, le Premier ministre a exprimé le soucidu gouvernement "de hisser les capacités et prérogatives de l'administration localepour renforcer et consolider cette décentralisation". Concernant l'effacement des dettes de certaines micro-entreprises, il a déclaré que "le gouvernement est déterminé à aider les jeunes", soulignant que "27 milliards DA de dettes ont été effacées récemmentpar les banques au profit d'entreprisesAnsej tandis que d'autres entreprisesont bénéficié d'un rééchelonnement de
leurs dettes", expliquant que le non remboursement de certains crédits est dû à la faillite de certaines entreprises.
Ouyahia a exprimé, en outre, la détermination du gouvernement à "remédier aux carences du système de l'Education nationale dans le but d'améliorer la qualité de l'enseignement", estimant que "larentrée scolaire de cette année a enregistrédes carences auxquelles il fautremédier", appelant tout un chacun à semer la "culture de l'espoir et à s'éloigner des idées reniant les réalisations accomplies".
Financement non conventionnel : vers la création d'une instance indépendante de contrôle
Le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, a annoncé, qu'après l'adoption par le Parlement du plan d'action du gouvernement,une instance indépendante chargéedu contrôle de la mise en oeuvre du plan d'action du gouvernement et du processusde financement non conventionnel prévudans ce programme, sera instituée par voie de décret présidentiel.
Placée sous la tutelle du président Abdelaziz Bouteflika, l'instance présenterades rapports trimestriels au président de laRépublique pour le suivi et l'évaluation detout ce qui est réalisé. Le Premier ministre asoutenu que le recours du gouvernement aufinancement non conventionnel évitera àl'Algérie une crise financière accablante.
Ils'est montré rassurant en indiquant que cefinancement proposé par le gouvernement ne produira pas une lourde inflation, soulignantque "le temps prouvera si le gouvernement a eu raison ou pas d'adopter cette? mesure". Le Premier ministre a justifié le recours du gouvernement au financement non conventionnel par "les créances que l'Etat doit régler".
Le budget de fonctionnement ne connaîtra"pratiquement" pas de hausse, a annoncé le Premier ministre, ajoutant quele "gouvernement n'aura pas recours defaçon excessive à ce financement accordépar la Banque centrale, mais l'utiliserapour régler les créances internes de certaines entreprises, au titre de l'exercice 2017, à l'instar de la Caisse nationale des assurances sociales (Cnas) qui a prêté une somme estimée à 500 milliards de dinars à la Caisse nationale des retraites (CNR), outre les créances des entrepreneurs endossées à l'Etat". Il a affirmé que la "masse monétaire dont dispose le pays est inférieure aux réserves de change (103 milliards de dollars) sans compter les réserves de l'Algérie en or estimées, selon lui, à 6 milliards de dollars".
Introduction de la finance islamique avant la fin de l'année
Le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, a affirmé que le projet de loi de finances 2018 prévoit l'introduction de chèques islamiques dans le Trésor de l'Etat, ainsi que l'introduction, avant la fin de l'année 2017, de la finance islamique dans le domaine bancaire pour deux banques publiques contre quatre autres banques publiques en 2018.
S'agissant des fonds de l'économie parallèle, le Premier ministre a indiqué que les chiffres présentés par le gouverneur de la Banque centrale montrent que l'Algérie dispose jusqu'à juillet 2017 de 14.500 milliards de dinars dont 2.700 mds de dinars en circulation sur le marché parallèle.
2.500 milliards DA : la vraie valeur de la fiscalité non recouvrée
La vraie valeur de la fiscalité non recouvrée est de 2.500 milliards de dinars, a indiqué le Premier ministre Ahmed Ouyahia affirmant qu'un "nombre de dossiers étaient au niveau du tribunal administratif et d'autres sont en cours de récupération à travers les démarches du ministère des Finances".
Le Premier ministre a souligné que les chiffres de lacour des comptes au cours des dernièresannées n'ont pas toujours été précis du faitqu'ils tiennent compte de la valeur dessommes non recouvrées dues aux entreprisespubliques dissoutes, "la dernièreremontant à 1998 avec 1.900 milliards de dinars de fiscalité, des chiffres que la cour des compte prend en considération", a-t-ilprécisé.
Concernant les chiffres avancés par lesdéputés sur l'existence d'un montant del'ordre de 12.000 milliards de dinars defiscalité non recouvrée sur 5 ans, le Premier ministre a indiqué que ce sont deschiffres non étudiés, soulignant que 7.000milliards de dinars représentent lesamendes prononcées par les tribunauxtout au long des années précédentes. "Il est connu que la prescription desaffaires judiciaires ne permet pas lerecouvrement de ces fonds", a-t-il ajouté.Le Premier ministre a assuré que le recouvrement du montant de cette fiscalité était en cours à travers les démarches menées par les services du ministère des Finances.
PLF 2018 : le budget de fonctionnement ne sera pas augmenté
Le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, a affirmé que "le budget de fonctionnementprévu dans le projet de loi de finances2018 ne sera pas augmenté contrairement au budget d'équipement qui sera revu à lahausse". Ouyahia a indiqué qu'une réunion"regroupant les membres du gouvernement se tiendra la semaine prochaine.
Elle sera consacrée au débat sur les dispositions du projet de loi de finances 2018 qui prévoit le maintien des dépenses du budget de fonctionnement et une augmentation du budget d'équipement, et ce, en raison de la hausse du coût des projets de développement des communes et des crédits du Fonds spécial du Sud et des Hauts-Plateaux, outre l'assainissement des dettes envers les entrepreneurs".
Les réserves de change à 103 milliards de dollars à fin août 2017
Les réserves de change de l'Algérie se sont établies à 103 milliards de dollars àfin août 2017 (contre 105 milliards de dollars en juillet 2017), a indiqué le Premierministre. "Le niveau des réserves dechange devrait se chiffrer à 102 milliardsde dollars en septembre en cours", aestimé Ouyahia dans sa réponse auxpréoccupations des élus de l'Assembléepopulaire nationale (APN) soulevées lorsdes débats sur le pland'action du gouvernement.
Pour rappel, le matelas de devises était à114,1 milliards de dollars (mds usd) à findécembre 2016 contre 144,1 mds usd à fin2015, selon les chiffres de la Banque d'Algérie.
Le Premier ministre a exprimé, à l'occasion, la détermination de l'Exécutif à "poursuivre le développement économique et social du pays". Ouyahia s'est montré particulièrement offensif et n'a pas manqué de tirer à boulets rouges sur une certaine opposition. Dans ses réponses aux questions des députés, le Premier ministre a soutenu que "l'Algérie poursuivra son développement économique et social sous la conduite du président de la République Abdelaziz Bouteflika malgré les critiques des apprentis de l'opposition".
Ouyahia, comme pour démentir les critiques de l'opposition, a mis l'accent notamment sur le "recouvrement de la paixet de la stabilité, ce qui permet à 9 millionsd'élèves de prendre le chemin de l'école, à1,7 million d'étudiants de poursuivre leursétudes dans des universités, de même quela construction de plus de 100 hôpitaux etétablissements de santé publique et quelque 2,7 millions de logements".
Ouyahia a soutenu que "l'Algérie dumoudjahid Abdelaziz Bouteflika poursuivrainéluctablement son développement etson essor", se félicitant que le "chef del'Etat bénéficie du soutien du peuple et del'Armée nationale populaire, dont il est lechef suprême". Rendant hommage auxpartis politiques de la majorité présidentielle(FLN, RND, TAJ, MPA) et au groupe parlementaire des Indépendantsainsi que "l'opposition civilisée", il a"sévèrement" critiqué des partis d'opposition,qualifiés "d'apprentis de l'opposition".
Le Premier ministre a affirmé, par ailleurs, que la lutte contre la corruption abesoin "de persévérance et de plus detransparence", ajoutant que le Plan d'action du gouvernement "renforcera" latransparence dans la lutte contre ce fléau.Le chef de l'exécutif a rappelé que "l'Algérie est parmi les premiers pays à signer la convention internationale delutte contre la corruption et qu'elle l'appliquequotidiennement au niveau de laJustice", ajoutant que la lutte contre cefléau "n'a pas besoin de show mais nécessitede la persévérance et plus de transparence"et que le Plan d'action du gouvernement"vient promouvoir la transparencedans le cadre de la lutte contre lacorruption".
Abordant la question de la décentralisation, le Premier ministre a exprimé le soucidu gouvernement "de hisser les capacités et prérogatives de l'administration localepour renforcer et consolider cette décentralisation". Concernant l'effacement des dettes de certaines micro-entreprises, il a déclaré que "le gouvernement est déterminé à aider les jeunes", soulignant que "27 milliards DA de dettes ont été effacées récemmentpar les banques au profit d'entreprisesAnsej tandis que d'autres entreprisesont bénéficié d'un rééchelonnement de
leurs dettes", expliquant que le non remboursement de certains crédits est dû à la faillite de certaines entreprises.
Ouyahia a exprimé, en outre, la détermination du gouvernement à "remédier aux carences du système de l'Education nationale dans le but d'améliorer la qualité de l'enseignement", estimant que "larentrée scolaire de cette année a enregistrédes carences auxquelles il fautremédier", appelant tout un chacun à semer la "culture de l'espoir et à s'éloigner des idées reniant les réalisations accomplies".
Financement non conventionnel : vers la création d'une instance indépendante de contrôle
Le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, a annoncé, qu'après l'adoption par le Parlement du plan d'action du gouvernement,une instance indépendante chargéedu contrôle de la mise en oeuvre du plan d'action du gouvernement et du processusde financement non conventionnel prévudans ce programme, sera instituée par voie de décret présidentiel.
Placée sous la tutelle du président Abdelaziz Bouteflika, l'instance présenterades rapports trimestriels au président de laRépublique pour le suivi et l'évaluation detout ce qui est réalisé. Le Premier ministre asoutenu que le recours du gouvernement aufinancement non conventionnel évitera àl'Algérie une crise financière accablante.
Ils'est montré rassurant en indiquant que cefinancement proposé par le gouvernement ne produira pas une lourde inflation, soulignantque "le temps prouvera si le gouvernement a eu raison ou pas d'adopter cette? mesure". Le Premier ministre a justifié le recours du gouvernement au financement non conventionnel par "les créances que l'Etat doit régler".
Le budget de fonctionnement ne connaîtra"pratiquement" pas de hausse, a annoncé le Premier ministre, ajoutant quele "gouvernement n'aura pas recours defaçon excessive à ce financement accordépar la Banque centrale, mais l'utiliserapour régler les créances internes de certaines entreprises, au titre de l'exercice 2017, à l'instar de la Caisse nationale des assurances sociales (Cnas) qui a prêté une somme estimée à 500 milliards de dinars à la Caisse nationale des retraites (CNR), outre les créances des entrepreneurs endossées à l'Etat". Il a affirmé que la "masse monétaire dont dispose le pays est inférieure aux réserves de change (103 milliards de dollars) sans compter les réserves de l'Algérie en or estimées, selon lui, à 6 milliards de dollars".
Introduction de la finance islamique avant la fin de l'année
Le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, a affirmé que le projet de loi de finances 2018 prévoit l'introduction de chèques islamiques dans le Trésor de l'Etat, ainsi que l'introduction, avant la fin de l'année 2017, de la finance islamique dans le domaine bancaire pour deux banques publiques contre quatre autres banques publiques en 2018.
S'agissant des fonds de l'économie parallèle, le Premier ministre a indiqué que les chiffres présentés par le gouverneur de la Banque centrale montrent que l'Algérie dispose jusqu'à juillet 2017 de 14.500 milliards de dinars dont 2.700 mds de dinars en circulation sur le marché parallèle.
2.500 milliards DA : la vraie valeur de la fiscalité non recouvrée
La vraie valeur de la fiscalité non recouvrée est de 2.500 milliards de dinars, a indiqué le Premier ministre Ahmed Ouyahia affirmant qu'un "nombre de dossiers étaient au niveau du tribunal administratif et d'autres sont en cours de récupération à travers les démarches du ministère des Finances".
Le Premier ministre a souligné que les chiffres de lacour des comptes au cours des dernièresannées n'ont pas toujours été précis du faitqu'ils tiennent compte de la valeur dessommes non recouvrées dues aux entreprisespubliques dissoutes, "la dernièreremontant à 1998 avec 1.900 milliards de dinars de fiscalité, des chiffres que la cour des compte prend en considération", a-t-ilprécisé.
Concernant les chiffres avancés par lesdéputés sur l'existence d'un montant del'ordre de 12.000 milliards de dinars defiscalité non recouvrée sur 5 ans, le Premier ministre a indiqué que ce sont deschiffres non étudiés, soulignant que 7.000milliards de dinars représentent lesamendes prononcées par les tribunauxtout au long des années précédentes. "Il est connu que la prescription desaffaires judiciaires ne permet pas lerecouvrement de ces fonds", a-t-il ajouté.Le Premier ministre a assuré que le recouvrement du montant de cette fiscalité était en cours à travers les démarches menées par les services du ministère des Finances.
PLF 2018 : le budget de fonctionnement ne sera pas augmenté
Le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, a affirmé que "le budget de fonctionnementprévu dans le projet de loi de finances2018 ne sera pas augmenté contrairement au budget d'équipement qui sera revu à lahausse". Ouyahia a indiqué qu'une réunion"regroupant les membres du gouvernement se tiendra la semaine prochaine.
Elle sera consacrée au débat sur les dispositions du projet de loi de finances 2018 qui prévoit le maintien des dépenses du budget de fonctionnement et une augmentation du budget d'équipement, et ce, en raison de la hausse du coût des projets de développement des communes et des crédits du Fonds spécial du Sud et des Hauts-Plateaux, outre l'assainissement des dettes envers les entrepreneurs".
Les réserves de change à 103 milliards de dollars à fin août 2017
Les réserves de change de l'Algérie se sont établies à 103 milliards de dollars àfin août 2017 (contre 105 milliards de dollars en juillet 2017), a indiqué le Premierministre. "Le niveau des réserves dechange devrait se chiffrer à 102 milliardsde dollars en septembre en cours", aestimé Ouyahia dans sa réponse auxpréoccupations des élus de l'Assembléepopulaire nationale (APN) soulevées lorsdes débats sur le pland'action du gouvernement.
Pour rappel, le matelas de devises était à114,1 milliards de dollars (mds usd) à findécembre 2016 contre 144,1 mds usd à fin2015, selon les chiffres de la Banque d'Algérie.


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