Le président de la République honore les retraités de l'Armée et leurs familles    De nouvelles mesures en vigueur durant la saison 2025    Vague de chaleur, orages et de hautes vagues dimanche et lundi sur plusieurs wilayas    Basket/Jeux scolaires Africains: médaille d'argent pour l'Algérie    Jeux africains scolaires: L'Algérie préserve sa première position au tableau des médailles après la 8e journée    Rentrée universitaire 2025/2026: Baddari se réunit avec des cadres du ministère et de l'ONOU    Début de la semaine culturelle de la wilaya d'Ouled Djellal à Alger    Foot/Algérie: lancement de la deuxième promotion de la licence CAF PRO à Alger    L'Australie s'engage à fournir des fonds supplémentaires pour les efforts d'aide humanitaire à Ghaza    Une responsable de l'UE appelle l'occupation sioniste à "cesser d'affamer" la population de Ghaza    Commerce extérieur: réunion sur la situation des marchandises bloquées aux ports    Ghaza: l'entité sioniste continue d'interdire l'accès aux médias internationaux    Le ministre de la Justice préside la cérémonie d'installation du président de la Cour et du procureur général près la Cour de Constantine    Bilan du commerce extérieur en Algérie pour 2023, selon les données officielles de l'ONS    Le CHAN démarre Les Verts finalistes de la dernière édition, visent une performance honorable    Ce pays qui est le mien    Mustapha Adane, une vie de création entre mémoire et matière    L'ambassadeur d'Egypte en Algérie souligne le caractère stratégique des relations entre les deux pays    Rentrée universitaire 2025-2026 : début des cours dans l'ensemble des établissements d'enseignement supérieur le 13 septembre prochain    Protection des données à caractère personnel: l'ANPDP informe l'ensemble des acteurs des amendements apportés à la loi    Vague de chaleur, orages et de hautes vagues dimanche et lundi sur plusieurs wilayas    Le président de la République reçoit l'ambassadeur de la Confédération suisse    Journée nationale de l'ANP: un lien sacré avec le peuple et une doctrine défensive ancrée    Le ministre des transports annonce une augmentation du nombre de vols et l'ouverture de nouvelles lignes    L'Europe piégée et ensevelie    « Coûteux, insuffisants et inefficaces »    Déjà sacrée championne, l'Algérie bat l'Egypte et termine invaincue    Une ville clochardisée    Une première place en or pour l'Algérie    L'économie de l'Algérie se porte L'économie de l'Algérie se porte biende l'Algérie se porte bien    L'élégance d'un artiste inoubliable    La célèbre statue féminine de Sétif au statut toujours contesté    Le ministère de la Culture organise un atelier international de formation sur le patrimoine mondial en collaboration avec l'AWHF    La délégation parlementaire algérienne tient une rencontre de travail avec la délégation autrichienne    Biskra commémore le 59 anniversaire des "massacres du dimanche noir"    Renforcement des perspectives de coopération dans le domaine de la jeunesse entre l'Algérie et la Chine    La Fifa organise un séminaire à Alger    Khaled Ouennouf intègre le bureau exécutif    L'Algérie et la Somalie demandent la tenue d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité    30 martyrs dans une série de frappes à Shuja'iyya    Lancement imminent d'une plate-forme antifraude    Les grandes ambitions de Sonelgaz    La force et la détermination de l'armée    Tebboune présente ses condoléances    Lutte acharnée contre les narcotrafiquants    La Coquette se refait une beauté    Cheikh Aheddad ou l'insurrection jusqu'à la mort    Un historique qui avait l'Algérie au cœur    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Le front social en ébullition
Les postiers et les universitaires se mobilisent
Publié dans Le Midi Libre le 13 - 02 - 2018

Le syndicat des postiers et le CNES des enseignants universitaires promettent le 14 de ce mois un débrayage à l'échelle nationale. Comme attendu, cet évènement est inscrit dans l'ordre du jour de l'Intersyndicale
Le syndicat des postiers et le CNES des enseignants universitaires promettent le 14 de ce mois un débrayage à l'échelle nationale. Comme attendu, cet évènement est inscrit dans l'ordre du jour de l'Intersyndicale
Il n'y a pas que le secteur de l'Education qui est en grogne, ceux des postiers et des universitaires sont dans un mouvement de tourmente que la grève de ce mercredi promet de nouveau une mobilisation des troupes. Pour le CNES, il s'agit d'un appel à «tous les enseignants à participer à la grève nationale du 14 février 2018 et à observer des rassemblements devant les sièges des wilayas».
Le CNES considère que cette action est inscrite depuis quelques semaines par l'Intersyndicale. La participation du CNES à ce débrayage national d'une journée est significative à plus d'un titre. Selon le bureau national de ce syndicat, le point central est le ««licenciement abusif et non fondé des enseignants et de leurs représentants syndicaux dans plusieurs universités ». Le syndicat dénonce « les entraves aux libertés syndicales et les nombreuses répressions dont sont victimes les syndicalistes, à l'image de la répression qui s'est abattue sur les médecins résidents».
En effet, à chaque protestation pacifique des enseignants, «le recours des pouvoirs publics à la justice pour avorter tout mouvement contestataire, pourtant, garanti par la Constitution» est l'option choisie. Le CNES qui avait vécu un malaise au sein de sa corporation en se divisant en deux ailes, a pu dépasser les querelles intestines pour adhérer au large mouvement de l'Intersyndicale, histoire de resserrer les liens avec d'autres organisations syndicales. Il ne laisse pas tomber ses revendications socioprofessionnelles telles que "la revalorisation des salaires, le droit à un logement décent et le statut de l'enseignant universitaire".
Ce dernier point semble être le point nodal puisque les statuts promulgués jusque-là ne sont pas, de l'avis des syndicalistes, satisfaisants. Les déboires dont se débat l'université sont devenus à la longue la résultante d'un malaise chronique que le ministère de tutelle tente de les expédierd'un tour de main. La même situation est vécue dans le secteur dela Poste où le syndicat des postiers va observer la journée de protesta du 14 de ce mois. Les postiers s'insurgent contre le licenciement « arbitraire » de leurs deux collègues en 2014, et ce, malgré la décision de justice sommant la direction de les réintégrer.
LeSNAP estime que « les manoeuvresvisant à restreindre son champ d'action ont échoué ». Pourtant, la ministre Houda Imène Feraoun a assuré il y a quelques jours que « le secteur de la Poste sera prioritaire en terme de prise en charge de ses doléances ». Mais comment aboutir à un dialogue du moment que le DG de la Poste refuse de discuter sur le point concernant l'activité syndicale. Quant auxautres organisations syndicales à l'instar du Snateg de Sonelgaz, la liberté de l'exercice syndical est entoile de fond la revendication essentielle. Reste à prévoir la réaction des pouvoirs publics face à une action collective qui se fera entendre.
Il n'y a pas que le secteur de l'Education qui est en grogne, ceux des postiers et des universitaires sont dans un mouvement de tourmente que la grève de ce mercredi promet de nouveau une mobilisation des troupes. Pour le CNES, il s'agit d'un appel à «tous les enseignants à participer à la grève nationale du 14 février 2018 et à observer des rassemblements devant les sièges des wilayas».
Le CNES considère que cette action est inscrite depuis quelques semaines par l'Intersyndicale. La participation du CNES à ce débrayage national d'une journée est significative à plus d'un titre. Selon le bureau national de ce syndicat, le point central est le ««licenciement abusif et non fondé des enseignants et de leurs représentants syndicaux dans plusieurs universités ». Le syndicat dénonce « les entraves aux libertés syndicales et les nombreuses répressions dont sont victimes les syndicalistes, à l'image de la répression qui s'est abattue sur les médecins résidents».
En effet, à chaque protestation pacifique des enseignants, «le recours des pouvoirs publics à la justice pour avorter tout mouvement contestataire, pourtant, garanti par la Constitution» est l'option choisie. Le CNES qui avait vécu un malaise au sein de sa corporation en se divisant en deux ailes, a pu dépasser les querelles intestines pour adhérer au large mouvement de l'Intersyndicale, histoire de resserrer les liens avec d'autres organisations syndicales. Il ne laisse pas tomber ses revendications socioprofessionnelles telles que "la revalorisation des salaires, le droit à un logement décent et le statut de l'enseignant universitaire".
Ce dernier point semble être le point nodal puisque les statuts promulgués jusque-là ne sont pas, de l'avis des syndicalistes, satisfaisants. Les déboires dont se débat l'université sont devenus à la longue la résultante d'un malaise chronique que le ministère de tutelle tente de les expédierd'un tour de main. La même situation est vécue dans le secteur dela Poste où le syndicat des postiers va observer la journée de protesta du 14 de ce mois. Les postiers s'insurgent contre le licenciement « arbitraire » de leurs deux collègues en 2014, et ce, malgré la décision de justice sommant la direction de les réintégrer.
LeSNAP estime que « les manoeuvresvisant à restreindre son champ d'action ont échoué ». Pourtant, la ministre Houda Imène Feraoun a assuré il y a quelques jours que « le secteur de la Poste sera prioritaire en terme de prise en charge de ses doléances ». Mais comment aboutir à un dialogue du moment que le DG de la Poste refuse de discuter sur le point concernant l'activité syndicale. Quant auxautres organisations syndicales à l'instar du Snateg de Sonelgaz, la liberté de l'exercice syndical est entoile de fond la revendication essentielle. Reste à prévoir la réaction des pouvoirs publics face à une action collective qui se fera entendre.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.