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Ould Abbès fragilisé
Affaire Benzaim, report du cc...
Publié dans Le Midi Libre le 17 - 03 - 2018

Le secrétaire général du FLN, Djamal Ould Abbès, est-il en train de perdre la main au sein de son parti ? Cette interrogationest loin d'être quelconque tant les événements sont allés se précipitant ces derniers jours.
Le secrétaire général du FLN, Djamal Ould Abbès, est-il en train de perdre la main au sein de son parti ? Cette interrogationest loin d'être quelconque tant les événements sont allés se précipitant ces derniers jours.
Des événements qui attestent, incontestablement, que le chef de file duvieux parti perd du terrain faceà ses détracteurs. Autant direqu'il est, sans exagérationaucune, en nette perte de vitesse. En si peu de tempscelui qui tenait à gérer les affaires du parti avec fermeté a vu son pouvoir vaciller et, désormais,on ne craint plus de lecritiquer ouvertement en mettantil est vrai, pour certains,la forme et les nuances nécessaires pour la circonstance.
Les déclarations des membres du comité central faisant foi de cette tournure appelée, il est
évident, à devenir plus ample dans un proche avenir. Globalement il est reproché à celui qui a succédé au pied levé à Amar Saadani à l'automne 2016 d'en faire trop dans sa volonté d'asseoir son leadership sur un parti traversé par des courants multiples et dont la gestion est loin d'être une simple sinécure.
Tout a commencé, lorsque le désormais contesté secretaire général a saisi la commission de discipline du parti à l'effet de statuersur l'attitude de certains membres du comité central (CC). Si le cas du député d'Annaba, Baha Eddine Tliba, qui s'est r e n d u "coupable" de la création d'une coordination soutenant un 5e mandat pour le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, au moment ou Ould Abbès a interdit aux cadres et militants d'évoquer cette sensible question, n'a pas fait de vagues, c'est loin d'être le cas pour d'autres membresde la plus haute instance du parti entre deux congrès.
Le cas du membre du Conseil de la nation et néanmoins membre du CC, Abdelwahab Benzaim, est le plus révélateur de ceretournement de la situation en défaveur d'Ould Abbès. Benzaim, qui a vertement critiquéla ministre de l'Education nationale, Nouria Beghabrit, notamment sa gestion de la grève initiée par le Cnapeste allant même jusqu'à lui demander de démissionner, a été, sur ordre d'Ould Abbès, convoquépar la commission de discipline du parti.
OuldAbbès, quia avancé des arguments qui n'ont pas convaincu grand monde pour justifier sa conduite, n'a pas du tout apprécié les déclarations de Benzaim. Il a notamment, en guise d'argument massue, invoqué le fait que les membresdu gouvernement , auquel appartient le FLN, ne devraient pas être critiqués. Benzaim a promptement réagi et ne s'est pas laissé intimidé par l'attitude d'Ould Abbès. Passant à l'offensive il a mis en avant son statut de parlementaire qui lui ouvre droit d'avoir un regard sur l'action du gouvernement et de ses membres. Un argument imparable. Ce d'auant, come il l'a soutenu, qu'ila pris position en sa seule qualité de parlementaire et non au nom du FLN.
Benzaim a eu raison de tenir tête à Ould Abbès puisque, finalement, la réunion de la commission de discipline devant laquelle ildevait comparaître, a été renvoyéesine die. Selon le bureau politique du parti ce renvoi estdû à l'absence du président de la commission parti se fairesoigner à l'étranger. Une explicationqui ne trompe personne et, à l'unisson, tous les observateursont conclu, à juste titre sans doute, que cette réunion a été plutôt renvoyée aux calendes grecques. Autant dire quelle ne se réunira jamais, en tout cas pour examiner le cas du sénateur Benzaim. C'est un désaveu pour Ould Abbès,qui aurait reçu des instructions venues "d'en haut" pour arrêter le processus. En perdant la face OuldAbbès fragilise considérablement sa position au sein du parti.
On comprend mieux pourquoi de lus en plus de voix s'élèvent pour le critiquersur cette affaire mais aussi surle report incompréhensible de la session du CC.
Des événements qui attestent, incontestablement, que le chef de file duvieux parti perd du terrain faceà ses détracteurs. Autant direqu'il est, sans exagérationaucune, en nette perte de vitesse. En si peu de tempscelui qui tenait à gérer les affaires du parti avec fermeté a vu son pouvoir vaciller et, désormais,on ne craint plus de lecritiquer ouvertement en mettantil est vrai, pour certains,la forme et les nuances nécessaires pour la circonstance.
Les déclarations des membres du comité central faisant foi de cette tournure appelée, il est
évident, à devenir plus ample dans un proche avenir. Globalement il est reproché à celui qui a succédé au pied levé à Amar Saadani à l'automne 2016 d'en faire trop dans sa volonté d'asseoir son leadership sur un parti traversé par des courants multiples et dont la gestion est loin d'être une simple sinécure.
Tout a commencé, lorsque le désormais contesté secretaire général a saisi la commission de discipline du parti à l'effet de statuersur l'attitude de certains membres du comité central (CC). Si le cas du député d'Annaba, Baha Eddine Tliba, qui s'est r e n d u "coupable" de la création d'une coordination soutenant un 5e mandat pour le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, au moment ou Ould Abbès a interdit aux cadres et militants d'évoquer cette sensible question, n'a pas fait de vagues, c'est loin d'être le cas pour d'autres membresde la plus haute instance du parti entre deux congrès.
Le cas du membre du Conseil de la nation et néanmoins membre du CC, Abdelwahab Benzaim, est le plus révélateur de ceretournement de la situation en défaveur d'Ould Abbès. Benzaim, qui a vertement critiquéla ministre de l'Education nationale, Nouria Beghabrit, notamment sa gestion de la grève initiée par le Cnapeste allant même jusqu'à lui demander de démissionner, a été, sur ordre d'Ould Abbès, convoquépar la commission de discipline du parti.
OuldAbbès, quia avancé des arguments qui n'ont pas convaincu grand monde pour justifier sa conduite, n'a pas du tout apprécié les déclarations de Benzaim. Il a notamment, en guise d'argument massue, invoqué le fait que les membresdu gouvernement , auquel appartient le FLN, ne devraient pas être critiqués. Benzaim a promptement réagi et ne s'est pas laissé intimidé par l'attitude d'Ould Abbès. Passant à l'offensive il a mis en avant son statut de parlementaire qui lui ouvre droit d'avoir un regard sur l'action du gouvernement et de ses membres. Un argument imparable. Ce d'auant, come il l'a soutenu, qu'ila pris position en sa seule qualité de parlementaire et non au nom du FLN.
Benzaim a eu raison de tenir tête à Ould Abbès puisque, finalement, la réunion de la commission de discipline devant laquelle ildevait comparaître, a été renvoyéesine die. Selon le bureau politique du parti ce renvoi estdû à l'absence du président de la commission parti se fairesoigner à l'étranger. Une explicationqui ne trompe personne et, à l'unisson, tous les observateursont conclu, à juste titre sans doute, que cette réunion a été plutôt renvoyée aux calendes grecques. Autant dire quelle ne se réunira jamais, en tout cas pour examiner le cas du sénateur Benzaim. C'est un désaveu pour Ould Abbès,qui aurait reçu des instructions venues "d'en haut" pour arrêter le processus. En perdant la face OuldAbbès fragilise considérablement sa position au sein du parti.
On comprend mieux pourquoi de lus en plus de voix s'élèvent pour le critiquersur cette affaire mais aussi surle report incompréhensible de la session du CC.


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