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Les réserves de change ont chuté à 79,88 milliards de dollars
À fin décrmbre 2018,
Publié dans Le Midi Libre le 06 - 06 - 2019

La Banque d'Algérie (BA) a exposé, lundi, dans une note les évolutions majeures, enregistrées au second semestre et pour toute l'année 2018, de la conjoncture macrofinancière nationale, à savoir les comptes extérieurs, les finances publiques, la situation monétaire, la liquidité bancaire, ainsi que l'inflation.
La Banque d'Algérie (BA) a exposé, lundi, dans une note les évolutions majeures, enregistrées au second semestre et pour toute l'année 2018, de la conjoncture macrofinancière nationale, à savoir les comptes extérieurs, les finances publiques, la situation monétaire, la liquidité bancaire, ainsi que l'inflation.
S'agissant des réserves dechange, la Banque centrale relève une contraction de l'ordre de 17,45 milliards dollars (mds USD), précisant qu'elle sont passées à 79,88 mds USD à fin décembre 2018, contre 97,33 mds USD à fin 2017. Cette contraction est "légèrement supérieure au déficit du solde global de la balance des paiements, en raison de l'effet de valorisation négative de près de 1,73 mds USD, lié à la dépréciation de l'euro vis-à-vis du dollar entre décembre 2017 et décembre 2018", a expliqué la BA dans sa note. Pour ce qui est des recettes fiscales des hydrocarbures, la BA a relevé un montant de l'ordre de 2.755,2 milliards de dinars (mds DA), enregistré en 2018, contre 2.177,0 mds DA en 2017. Cette hausse de la fiscalité pétrolière, en contexte de quasi stabilité des recettes hors hydrocarbures, a porté les recettes budgétaires totales à 6.619,5 mds DA, contre 6.047,9 mds DA en 2017. Dans les recettes hors hydrocarbures, les dividendes de la BA ont atteint 1.000 mds DA,
contre 919,8 mds DA en 2017, a re evé la même source, précisant que la hausse des dépenses en capital, qui passent de 2.631,5 mds DA à 3.078,0 mds DA, ont porté les dépenses totales à 7.842,6 mds DA en 2018, contre 7.389,3 mds en 2017, soit une augmentation de 6,1%. Par ailleurs, la BA a fait savoir que le rythme annuel moyen de l'inflation, qui s'était accéléré durant douze mois consécutifs jusqu'au mois de mars 2017 (7,07 %), s'était ralenti au cours du second trimestre de 2017 pour atteindre 5,59% en décembre puis 4,33% en avril 2018 L'inflation a ensuite amorcé une légère hausse pour atteindre 4,82 % en août puis reculer à 4,69 % en septembre 2018 et enfin à 4,27 % en décembre 2018.Le ralentissement du rythme de croissance de l'inflation, en moyenne annuelle, a concerné quatre des huit groupes de produits, dont les produits alimentaires.
Le solde global de la balance des paiements a affiché un déficit de 15,82 milliards de dollars (mds USD) en 2018, contre 21,76 mds USD en 2017, a indiqué, lundi, la Banque d'Algérie (BA). Le déficit de la balance des paiements était de 26,03 mds USD en 2016 et de 27,54 mds USD en 2015, rappelle la BA dans sa note de conjoncture pour le deuxième semestre 2018. Cette performance a été, notamment, le fruit d'une augmentation des exportationstotales de biens de 18,9% en 2018, en contexte de quasi stagnation des importations de biens. Cette situation s'est traduite par la réduction du déficit de la balance commerciale qui passe de 14,412 mds USD en 2017 à 7,458 mds USD en 2018, soit une baisse de 48,3% entre ces deux années, précise la BA.
Hausse de la masse monétaire
Même si les exportations d'hydrocarbures ont reculé en volume à 99,9 millions de TEP en 2018, en baisse de 7,7 % par rapport à l'année 2017, elles ont tout de même augmenté en valeur à 38,9 mds USD, contre 33,2 mds USD en 2017, soit une hausse de 17,2 %, a indiqué la Banque centrale. Pour ce qui est des dépôts bancaires du secteur des hydrocarbures, la Banque centrale affirme qu'ils ont fortement augmenté en 2018, passant à 1.575,2 milliards de dollars (mds USD), contre 991,0 mds USD à fin 2017 (+58,95 %). Cette forte hausse des dépôts du secteur des hydrocarbures est liée au remboursement par le Trésor d'une partie de ses dettes envers l'entreprise nationale des hydrocarbures, à raison de 452 mds USD. La masse monétaire s'est ainsi accrue de 11,18 % contre 8,38 % en 2017, a précisé la même source, ajoutant qu'hors dépôts en devises et dépôts du secteur des hydrocarbures,
elle a augmenté de 7,79%. Les dépôts en devises ont, quant à eux, augmenté de 19,70%. Cette hausse des liquidités monétaires et quasi monétaires totales a plus concerné les dépôts à vue dans les banques qui ont augmenté de 19,36 % (y compris le dépôt de 452 milliards de dinars de l'entreprisenationale des hydrocarbures à la Banque d'Algérie) que les dépôts à terme (9,97 %), selon la Banque centrale. D'autre part, et en contexte de légères dépréciations du cours de change, en moyenne mensuelle, de l'euro face au dollar entre décembre 2017 et décembre 2018 (3,8 %) et du dinar face au dollar (2,77 %), et en lien avec le déficit de la balance des paiements, les avoirs extérieurs nets, c'est-à-dire les réserves de change exprimées en dinars, ont diminué de 15,5 % en 2018.
Ces réserves sont passées de 11.227,4 milliards de dinars en décembre 2017 à 9.482,8 mds DA à fin décembre 2018. Les crédits nets à l'Etat ont encore augmenté de 35,75 %, passant de 4.691,9 mds DA à fin décembre 2017 à 6.369,2 mds DA à fin décembre 2018, sous l'effet de l'augmentation des créances nettes de la Banque d'Algérie sur le Trésor qui passent de 1.967,4 mds DAà fin 2017 à 3.857,8 mds DA à fin 2018. En 2018, avec un flux net de 1.677,3 mds DA, les crédits nets à l'Etat, résultant du financement non conventionnel, contribuent plus que les crédits à l'économie
(+1222,9 mds DA) à l'accroissement de la masse monétaire, indique la BA. La diminution des avoirs extérieurs nets a, par contre, constitué un facteur de diminution des liquidités monétaires détenues par les agents non financiers. La part des crédits au secteur public économique est passée de près de 48,6 % à fin décembre 2017 à 50,4 % à fin décembre 2018, alors que celle des crédits au secteur privé est passée de 51,4 % à 48,6 %, dont 7,8 % aux ménages. Sur la base des situations mensuelles des banques, les crédits ccordés au secteur économique public, rachats de créances non performantes déduits, ont atteint 5090, mds DA à fin décembre 2018 contre 4311,3 mds DA à fin décembre 2017, soit une hausse de 18,1%.
Les crédits accordés au secteur privé (entreprises et ménages) se sont accrus de 9,7 %, passant de 4.568,3 mds DA à fin décembre 2017 à 5.012,0 mds DA à fin décembre 2018, précise la BA. Les crédits accordés aux ménages, essentiellement des crédits hypothécaires, ont atteint 787,2 mds DA à fin décembre 2018 contre 656,7 mds DA de dinars à fin décembre 2017, soit une hausse de 19,9 % contre 22,4 % en 201
S'agissant des réserves dechange, la Banque centrale relève une contraction de l'ordre de 17,45 milliards dollars (mds USD), précisant qu'elle sont passées à 79,88 mds USD à fin décembre 2018, contre 97,33 mds USD à fin 2017. Cette contraction est "légèrement supérieure au déficit du solde global de la balance des paiements, en raison de l'effet de valorisation négative de près de 1,73 mds USD, lié à la dépréciation de l'euro vis-à-vis du dollar entre décembre 2017 et décembre 2018", a expliqué la BA dans sa note. Pour ce qui est des recettes fiscales des hydrocarbures, la BA a relevé un montant de l'ordre de 2.755,2 milliards de dinars (mds DA), enregistré en 2018, contre 2.177,0 mds DA en 2017. Cette hausse de la fiscalité pétrolière, en contexte de quasi stabilité des recettes hors hydrocarbures, a porté les recettes budgétaires totales à 6.619,5 mds DA, contre 6.047,9 mds DA en 2017. Dans les recettes hors hydrocarbures, les dividendes de la BA ont atteint 1.000 mds DA,
contre 919,8 mds DA en 2017, a re evé la même source, précisant que la hausse des dépenses en capital, qui passent de 2.631,5 mds DA à 3.078,0 mds DA, ont porté les dépenses totales à 7.842,6 mds DA en 2018, contre 7.389,3 mds en 2017, soit une augmentation de 6,1%. Par ailleurs, la BA a fait savoir que le rythme annuel moyen de l'inflation, qui s'était accéléré durant douze mois consécutifs jusqu'au mois de mars 2017 (7,07 %), s'était ralenti au cours du second trimestre de 2017 pour atteindre 5,59% en décembre puis 4,33% en avril 2018 L'inflation a ensuite amorcé une légère hausse pour atteindre 4,82 % en août puis reculer à 4,69 % en septembre 2018 et enfin à 4,27 % en décembre 2018.Le ralentissement du rythme de croissance de l'inflation, en moyenne annuelle, a concerné quatre des huit groupes de produits, dont les produits alimentaires.
Le solde global de la balance des paiements a affiché un déficit de 15,82 milliards de dollars (mds USD) en 2018, contre 21,76 mds USD en 2017, a indiqué, lundi, la Banque d'Algérie (BA). Le déficit de la balance des paiements était de 26,03 mds USD en 2016 et de 27,54 mds USD en 2015, rappelle la BA dans sa note de conjoncture pour le deuxième semestre 2018. Cette performance a été, notamment, le fruit d'une augmentation des exportationstotales de biens de 18,9% en 2018, en contexte de quasi stagnation des importations de biens. Cette situation s'est traduite par la réduction du déficit de la balance commerciale qui passe de 14,412 mds USD en 2017 à 7,458 mds USD en 2018, soit une baisse de 48,3% entre ces deux années, précise la BA.
Hausse de la masse monétaire
Même si les exportations d'hydrocarbures ont reculé en volume à 99,9 millions de TEP en 2018, en baisse de 7,7 % par rapport à l'année 2017, elles ont tout de même augmenté en valeur à 38,9 mds USD, contre 33,2 mds USD en 2017, soit une hausse de 17,2 %, a indiqué la Banque centrale. Pour ce qui est des dépôts bancaires du secteur des hydrocarbures, la Banque centrale affirme qu'ils ont fortement augmenté en 2018, passant à 1.575,2 milliards de dollars (mds USD), contre 991,0 mds USD à fin 2017 (+58,95 %). Cette forte hausse des dépôts du secteur des hydrocarbures est liée au remboursement par le Trésor d'une partie de ses dettes envers l'entreprise nationale des hydrocarbures, à raison de 452 mds USD. La masse monétaire s'est ainsi accrue de 11,18 % contre 8,38 % en 2017, a précisé la même source, ajoutant qu'hors dépôts en devises et dépôts du secteur des hydrocarbures,
elle a augmenté de 7,79%. Les dépôts en devises ont, quant à eux, augmenté de 19,70%. Cette hausse des liquidités monétaires et quasi monétaires totales a plus concerné les dépôts à vue dans les banques qui ont augmenté de 19,36 % (y compris le dépôt de 452 milliards de dinars de l'entreprisenationale des hydrocarbures à la Banque d'Algérie) que les dépôts à terme (9,97 %), selon la Banque centrale. D'autre part, et en contexte de légères dépréciations du cours de change, en moyenne mensuelle, de l'euro face au dollar entre décembre 2017 et décembre 2018 (3,8 %) et du dinar face au dollar (2,77 %), et en lien avec le déficit de la balance des paiements, les avoirs extérieurs nets, c'est-à-dire les réserves de change exprimées en dinars, ont diminué de 15,5 % en 2018.
Ces réserves sont passées de 11.227,4 milliards de dinars en décembre 2017 à 9.482,8 mds DA à fin décembre 2018. Les crédits nets à l'Etat ont encore augmenté de 35,75 %, passant de 4.691,9 mds DA à fin décembre 2017 à 6.369,2 mds DA à fin décembre 2018, sous l'effet de l'augmentation des créances nettes de la Banque d'Algérie sur le Trésor qui passent de 1.967,4 mds DAà fin 2017 à 3.857,8 mds DA à fin 2018. En 2018, avec un flux net de 1.677,3 mds DA, les crédits nets à l'Etat, résultant du financement non conventionnel, contribuent plus que les crédits à l'économie
(+1222,9 mds DA) à l'accroissement de la masse monétaire, indique la BA. La diminution des avoirs extérieurs nets a, par contre, constitué un facteur de diminution des liquidités monétaires détenues par les agents non financiers. La part des crédits au secteur public économique est passée de près de 48,6 % à fin décembre 2017 à 50,4 % à fin décembre 2018, alors que celle des crédits au secteur privé est passée de 51,4 % à 48,6 %, dont 7,8 % aux ménages. Sur la base des situations mensuelles des banques, les crédits ccordés au secteur économique public, rachats de créances non performantes déduits, ont atteint 5090, mds DA à fin décembre 2018 contre 4311,3 mds DA à fin décembre 2017, soit une hausse de 18,1%.
Les crédits accordés au secteur privé (entreprises et ménages) se sont accrus de 9,7 %, passant de 4.568,3 mds DA à fin décembre 2017 à 5.012,0 mds DA à fin décembre 2018, précise la BA. Les crédits accordés aux ménages, essentiellement des crédits hypothécaires, ont atteint 787,2 mds DA à fin décembre 2018 contre 656,7 mds DA de dinars à fin décembre 2017, soit une hausse de 19,9 % contre 22,4 % en 201


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