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"Nous sommes le Hirak"
Abdelkader Bengrina,candidat a la preseidentielle, au midi libre :
Publié dans Le Midi Libre le 23 - 11 - 2019

président du Mouvement El-Bina, Abdelkader Bengrina, participe pour la première fois à une élection présidentielle. Ancien ministre du Tourisme et de l'Artisanat en 1997, lors de l'entrée du parti islamist MSP pour la première fois au gouvernement proche du défunt Mahfoud Nahnah, il développe dans cet entretien accordé au Midi Libre, les grands axes de son programme électoral.
président du Mouvement El-Bina, Abdelkader Bengrina, participe pour la première fois à une élection présidentielle. Ancien ministre du Tourisme et de l'Artisanat en 1997, lors de l'entrée du parti islamist MSP pour la première fois au gouvernement proche du défunt Mahfoud Nahnah, il développe dans cet entretien accordé au Midi Libre, les grands axes de son programme électoral.
Midi Libre: Pour arriver au Palais d'el Mouradia, quelle est la stratégie que vous avez adoptée ?
J'ai commencé par Bismi Allah (Au nom de Dieu), et je l'ai commencé en ayant conscience des dangers qui planent sur l'Etat algérien, et parmi ces dangers il y a la déconstruction de la Nation algérienne et de son projet de Novembre, c'est ma cause, ma première cause. Comment stabiliser le projet de la Nation algérienne ? C'est véritablement la première étape par laquelle j'ai commencé. Je n'ai pas commencé à en parler et à lutter avec le début de la campagne, mais depuis que je me suis rendu compte de ces dangers et des plans des ennemis de l'Algérie, que j'ai divulgué. J'ai subi une immense pression par la suite. Mais moi j'assume mes responsabilités, puisse Dieu me venir en aide, pour conscientiser les gens des dangers qui guettent notre pays, ou bien en m'ouvrant les portes pour y arriver.
Midi Libre : Vous avez eu l'audace de donner le coup d'envoi de votre campagne électorale à partir d'un lieu symbolique du Hirak : la Grande Poste. Des voix
se sont élevées contre y voyant une récupération politique, d'autres, au contraire, y ont vu une forme de courage et de détermination...
Nous avons appris de nos parents, que la dignité engendre le courage. Et nous sommes une famille digne. La dignité ne laisse pas place à la peur et à la lâcheté. Si nous parlons du Hirak, nous sommes le Hirak. Si vous trouvez au sein des partis politiques, un seul qui s'est solidarisé avec le Hirak, qui l'a appuyé, mis à part notre parti politique, vous me le dites. Nous avons affiché notre position depuis le 24 février, avant même de savoir si le soulèvement populaire sera une réussite ou non. Nous avons été dès le début sur le terrain, nous avons les vidéos qui le prouvent, mais nous ne les avons pas publiées, pour qu'ils ne disent pas que nous faisons dans la récupération.
Je vais vous dire une chose, bien qu'on me dit qu'il ne faut pas s'attirer des ennemis durant une campagne électrode, il y a aujourd'hui des forces politiques, je ne parle pas des hirakistes, du peuple ou de la société civile, mais de quelques forces politiques qui étaient parties prenantes d'une alliance pour la continuité du président Bouteflika, et cela depuis l'été passé. Depuis août ou juillet, ils avaient déjà commencé leur alliance. Leur projet est tombé à l'eau, ils sont encore là sur le terrain. Midi Libre : A ce sujet, que répondez vous au président du MSP, Abderezak Makri, qui a indiqué dans un entretien qu'il ne vous soutient pas, car vous faites partie du régime de Bouteflika, précisant que "le seul candidat de l'opposition est Benflis" ? Moi je ne réponds pas à trois, deux ou même une seule personne du MSP qui me critique ou qui critique mon parti. Moi je regarde l'ensemble du MSP, dans sa majorité.
Dans tous les cas de figure, je n'ai pas entendu cette déclaration, mais je pense que Monsieur Makri n'a pas tenu ces propos. Car l'intelligence du Docteur Abderezak Makri est loin de ce genre de propos. C'est impossible. Pourquoi ? Car nous avons été avec lui dans la plate-forme de Mazafran et nous étions dans l'opposition, et il ne nous avait pas dit à l'époque de nous retirer, aussi nous étions avec lui dans l'appel de Djaballah, pour constituer une entente pour un candidat à la présidentiel pour l'opposition, et là encore Makri n'a pas refusé que nous participions à cette initiative, en tant que parti politique de l'opposition.
Midi Libre : Mais l'enregistrement existe et vous pouvez consulter son entretien sur la toile !
Si cela s'avère exact, et bien je pars du principe de ne pas répondre pas aux déclarations du MSP.
Midi Libre : Revenant sur votre programme qui a pour slogan "Construisons ensemble l'Algérie nouvelle", pourriez vous en quelques mots le résumer en donnant le cheminement pour sa réalisation ?
Les grandes lignes de mon programme électoral sont basées sur des visions politiques, économiques, sociales et sécuritaires, visant l'édification d'une Algérie nouvelle, qui réponde aux revendications du Hirak populaire. je m'engage à oeuvrer à l'édification d'une Algérie nouvelle, qui réponde aux aspirations du peuple à la liberté, à la dignité et à la justice, à travers une réforme politique qui éradique la corruption et le despotisme, et jette les fondements d'un Etat fort et stable. Et j'ajoute que le processus de réforme commence par le dialogue et le partenariat.
Midi Libre : Quels sont les fondamentaux de ce programme qui le différentie des propositions émises par les autres candidats ?
Parmi les axes fondamentaux de mon programme électoral, il y l'amendement de la Constitution, la limitation des pouvoirs du Président, la réforme de la pratique politique, la préservation de la sécurité nationale, le renforcement des libertés individuelles et collectives, sans oublier l'appui à l'opposition pour lui permettre de jouer son rôle, ainsi qu'une justice indépendante, la sauvegarde de la souveraineté nationale, la réforme du régime de gouvernance et des institutions de l'Etat, et la diversification du partenariat à travers une diplomatie forte.
Midi Libre : Et le volet socio-économique ?
J'insiste sur la réalisation d'un développement global, à travers l'instauration d'une économie libérale fondée sur la concurrence et hissant l'Algérie au rang des pays émergents, et ce à travers l'exploitation optimale des ressources tout en veillant à la préservation de l'avenir des générations futures, conformément aux orientations et aux choix de la société.
Midi Libre : Si vous êtes élu président de la République, que feriez vous en premier ?
Je promets d'augmenter le salaire de base, de réduire l'Impôt sur le revenu global (IRG), d'augmenter les allocations attribuées aux femmes aux foyers et aux mères en congé de maternité, par souci de préserver de la cohésion de la société algérienne. Je m'engage également à faire augmenter le taux de la croissance économique à 4% au moins, durant les cinq prochaines années et de baisser le taux de chômage.
Midi Libre : Sur le plan de la politique extérieure, y aura-t-il un changement ?
Comme je l'avais à maintes fois souligné, je m'engage à consolider la sécurité nationale et sa doctrine de défense, consacrer le caractère populaire de l'Armée nationale populaire (ANP), raffermir son professionnalisme et promouvoir son rôle constitutionnel, dans la préservation de
Midi Libre: Pour arriver au Palais d'el Mouradia, quelle est la stratégie que vous avez adoptée ?
J'ai commencé par Bismi Allah (Au nom de Dieu), et je l'ai commencé en ayant conscience des dangers qui planent sur l'Etat algérien, et parmi ces dangers il y a la déconstruction de la Nation algérienne et de son projet de Novembre, c'est ma cause, ma première cause. Comment stabiliser le projet de la Nation algérienne ? C'est véritablement la première étape par laquelle j'ai commencé. Je n'ai pas commencé à en parler et à lutter avec le début de la campagne, mais depuis que je me suis rendu compte de ces dangers et des plans des ennemis de l'Algérie, que j'ai divulgué. J'ai subi une immense pression par la suite. Mais moi j'assume mes responsabilités, puisse Dieu me venir en aide, pour conscientiser les gens des dangers qui guettent notre pays, ou bien en m'ouvrant les portes pour y arriver.
Midi Libre : Vous avez eu l'audace de donner le coup d'envoi de votre campagne électorale à partir d'un lieu symbolique du Hirak : la Grande Poste. Des voix
se sont élevées contre y voyant une récupération politique, d'autres, au contraire, y ont vu une forme de courage et de détermination...
Nous avons appris de nos parents, que la dignité engendre le courage. Et nous sommes une famille digne. La dignité ne laisse pas place à la peur et à la lâcheté. Si nous parlons du Hirak, nous sommes le Hirak. Si vous trouvez au sein des partis politiques, un seul qui s'est solidarisé avec le Hirak, qui l'a appuyé, mis à part notre parti politique, vous me le dites. Nous avons affiché notre position depuis le 24 février, avant même de savoir si le soulèvement populaire sera une réussite ou non. Nous avons été dès le début sur le terrain, nous avons les vidéos qui le prouvent, mais nous ne les avons pas publiées, pour qu'ils ne disent pas que nous faisons dans la récupération.
Je vais vous dire une chose, bien qu'on me dit qu'il ne faut pas s'attirer des ennemis durant une campagne électrode, il y a aujourd'hui des forces politiques, je ne parle pas des hirakistes, du peuple ou de la société civile, mais de quelques forces politiques qui étaient parties prenantes d'une alliance pour la continuité du président Bouteflika, et cela depuis l'été passé. Depuis août ou juillet, ils avaient déjà commencé leur alliance. Leur projet est tombé à l'eau, ils sont encore là sur le terrain. Midi Libre : A ce sujet, que répondez vous au président du MSP, Abderezak Makri, qui a indiqué dans un entretien qu'il ne vous soutient pas, car vous faites partie du régime de Bouteflika, précisant que "le seul candidat de l'opposition est Benflis" ? Moi je ne réponds pas à trois, deux ou même une seule personne du MSP qui me critique ou qui critique mon parti. Moi je regarde l'ensemble du MSP, dans sa majorité.
Dans tous les cas de figure, je n'ai pas entendu cette déclaration, mais je pense que Monsieur Makri n'a pas tenu ces propos. Car l'intelligence du Docteur Abderezak Makri est loin de ce genre de propos. C'est impossible. Pourquoi ? Car nous avons été avec lui dans la plate-forme de Mazafran et nous étions dans l'opposition, et il ne nous avait pas dit à l'époque de nous retirer, aussi nous étions avec lui dans l'appel de Djaballah, pour constituer une entente pour un candidat à la présidentiel pour l'opposition, et là encore Makri n'a pas refusé que nous participions à cette initiative, en tant que parti politique de l'opposition.
Midi Libre : Mais l'enregistrement existe et vous pouvez consulter son entretien sur la toile !
Si cela s'avère exact, et bien je pars du principe de ne pas répondre pas aux déclarations du MSP.
Midi Libre : Revenant sur votre programme qui a pour slogan "Construisons ensemble l'Algérie nouvelle", pourriez vous en quelques mots le résumer en donnant le cheminement pour sa réalisation ?
Les grandes lignes de mon programme électoral sont basées sur des visions politiques, économiques, sociales et sécuritaires, visant l'édification d'une Algérie nouvelle, qui réponde aux revendications du Hirak populaire. je m'engage à oeuvrer à l'édification d'une Algérie nouvelle, qui réponde aux aspirations du peuple à la liberté, à la dignité et à la justice, à travers une réforme politique qui éradique la corruption et le despotisme, et jette les fondements d'un Etat fort et stable. Et j'ajoute que le processus de réforme commence par le dialogue et le partenariat.
Midi Libre : Quels sont les fondamentaux de ce programme qui le différentie des propositions émises par les autres candidats ?
Parmi les axes fondamentaux de mon programme électoral, il y l'amendement de la Constitution, la limitation des pouvoirs du Président, la réforme de la pratique politique, la préservation de la sécurité nationale, le renforcement des libertés individuelles et collectives, sans oublier l'appui à l'opposition pour lui permettre de jouer son rôle, ainsi qu'une justice indépendante, la sauvegarde de la souveraineté nationale, la réforme du régime de gouvernance et des institutions de l'Etat, et la diversification du partenariat à travers une diplomatie forte.
Midi Libre : Et le volet socio-économique ?
J'insiste sur la réalisation d'un développement global, à travers l'instauration d'une économie libérale fondée sur la concurrence et hissant l'Algérie au rang des pays émergents, et ce à travers l'exploitation optimale des ressources tout en veillant à la préservation de l'avenir des générations futures, conformément aux orientations et aux choix de la société.
Midi Libre : Si vous êtes élu président de la République, que feriez vous en premier ?
Je promets d'augmenter le salaire de base, de réduire l'Impôt sur le revenu global (IRG), d'augmenter les allocations attribuées aux femmes aux foyers et aux mères en congé de maternité, par souci de préserver de la cohésion de la société algérienne. Je m'engage également à faire augmenter le taux de la croissance économique à 4% au moins, durant les cinq prochaines années et de baisser le taux de chômage.
Midi Libre : Sur le plan de la politique extérieure, y aura-t-il un changement ?
Comme je l'avais à maintes fois souligné, je m'engage à consolider la sécurité nationale et sa doctrine de défense, consacrer le caractère populaire de l'Armée nationale populaire (ANP), raffermir son professionnalisme et promouvoir son rôle constitutionnel, dans la préservation de


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