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L'expansionnisme Marocain est basé sur "les allégations et la propagande"
Sahara occidental
Publié dans Le Midi Libre le 10 - 12 - 2020

La politique expansionniste du Maroc est basée sur " les allégations et la propagande, à travers des thèses et des mensonges" distillées sur la prétendue souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental, confie un ancien militaire marocain sur Canal Algérie.
La politique expansionniste du Maroc est basée sur " les allégations et la propagande, à travers des thèses et des mensonges" distillées sur la prétendue souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental, confie un ancien militaire marocain sur Canal Algérie.
"Les Marocains sont occupés non pas par une puissance étrangère mais par un régime (...) qui leur inculque une culture basée sur le mensonge (...) et le déni de l'histoire", sur la question du Sahara occidental, a déclaré Mustapha Adib, un militant au sein du Collectif pour la dénonciation de la dictature au Maroc, qui a été l'invité de l'émission Questions d'Actu sur Canal Algérie. Pour cet ancien officier de l'Armée de l'air marocaine,
"la réalité est là : quand les Espagnols ont occupé le Sahara occidental, il n'y avait pas de présence marocaine dans ce territoire. Les sultans du Maroc, alors, reconnaissaient que leur pouvoir se limitait à Oued-Noun, une rivière située au dessus du Sahara occidental, aujourd'hui occupé par le pouvoir dictatorial marocain, installé par la France". Remontant dans l'histoire, il rappelle qu'en 1912, le sultan du Maroc avait fait appel à la France, puis ultérieurement à l'Espagne pour protéger son trône. D'ailleurs, depuis cette date, "une réelle crise de légitimité du pouvoir" s'est installée au Maroc au profit de la France qui joue actuellement le rôle de "mercenaire" dans la question du Sahara occidental, a fait remarquer cet ancien militaire, qui a purgé 30 mois de prison à la prison de Salé, pour avoir dénoncé la corruption au sein de l'Armée marocaine.
Cela explique pourquoi "la France ne fait rien pour le conflit au Sahara occidental", poursuit-il. Mustapha Adib pointe une corruption à grande échelle sur cette question, impliquant des élus et journalistes français et même américains. "Je peux confirmer que toute instance pouvant être introduite au Maroc pour gérer ce conflit va être corrompue par le pouvoir en place", affirme l'ancien militaire. Sur le devenir de la monarchie, en cas de "perte du Sahara occidental", Mustapha Adib, qui intervenait par Skype depuis Washington, assure "que cela va être un coup fatal pour elle" car ce territoire représente "une question de vie ou de mort" pour le royaume. "C'est la raison pour laquelle la monarchie s'y attache, et est même prête à sacrifier le Maroc et les Marocains pour garder le Sahara occidental", explique cet ancien militaire reconverti en défenseur des droits humains, qui par ailleurs, dénonce l'agression militaire perpétrée contre les manifestants sahraouis à El-Guerguarat, passé sous silence par le Conseil de sécurité de l'Onu.
Et de noter, que l'Algérie est l'un des "rares" pays arabes et africains, dont la Constitution consacre là défense du droit à l'autodétermination des peuples. "Donc il y a de quoi être fier d'être Algérien", dira-t-il. Au sujet de Ceuta et Mililla, toujours sous occupation espagnole, l'ancien militaire explique que le Maroc ne va pas revendiquer ces deux villes car elles ont été cédées par les sultans précédents à l'Espagne, qui, par ailleurs demeure le premier exploitant des ressources halieutiques du Sahara occidental. Evoquant la situation socioéconomique au Maroc, l'activiste évoque "une misère" dans laquelle sombrent des millions de Marocains, alors que le pays a été mieux loti sur le plan économique avant 1975 que la Corée du Sud, l'Espagne ou le Portugal, et avant même l'invasion du Sahara occidental
"Les Marocains sont occupés non pas par une puissance étrangère mais par un régime (...) qui leur inculque une culture basée sur le mensonge (...) et le déni de l'histoire", sur la question du Sahara occidental, a déclaré Mustapha Adib, un militant au sein du Collectif pour la dénonciation de la dictature au Maroc, qui a été l'invité de l'émission Questions d'Actu sur Canal Algérie. Pour cet ancien officier de l'Armée de l'air marocaine,
"la réalité est là : quand les Espagnols ont occupé le Sahara occidental, il n'y avait pas de présence marocaine dans ce territoire. Les sultans du Maroc, alors, reconnaissaient que leur pouvoir se limitait à Oued-Noun, une rivière située au dessus du Sahara occidental, aujourd'hui occupé par le pouvoir dictatorial marocain, installé par la France". Remontant dans l'histoire, il rappelle qu'en 1912, le sultan du Maroc avait fait appel à la France, puis ultérieurement à l'Espagne pour protéger son trône. D'ailleurs, depuis cette date, "une réelle crise de légitimité du pouvoir" s'est installée au Maroc au profit de la France qui joue actuellement le rôle de "mercenaire" dans la question du Sahara occidental, a fait remarquer cet ancien militaire, qui a purgé 30 mois de prison à la prison de Salé, pour avoir dénoncé la corruption au sein de l'Armée marocaine.
Cela explique pourquoi "la France ne fait rien pour le conflit au Sahara occidental", poursuit-il. Mustapha Adib pointe une corruption à grande échelle sur cette question, impliquant des élus et journalistes français et même américains. "Je peux confirmer que toute instance pouvant être introduite au Maroc pour gérer ce conflit va être corrompue par le pouvoir en place", affirme l'ancien militaire. Sur le devenir de la monarchie, en cas de "perte du Sahara occidental", Mustapha Adib, qui intervenait par Skype depuis Washington, assure "que cela va être un coup fatal pour elle" car ce territoire représente "une question de vie ou de mort" pour le royaume. "C'est la raison pour laquelle la monarchie s'y attache, et est même prête à sacrifier le Maroc et les Marocains pour garder le Sahara occidental", explique cet ancien militaire reconverti en défenseur des droits humains, qui par ailleurs, dénonce l'agression militaire perpétrée contre les manifestants sahraouis à El-Guerguarat, passé sous silence par le Conseil de sécurité de l'Onu.
Et de noter, que l'Algérie est l'un des "rares" pays arabes et africains, dont la Constitution consacre là défense du droit à l'autodétermination des peuples. "Donc il y a de quoi être fier d'être Algérien", dira-t-il. Au sujet de Ceuta et Mililla, toujours sous occupation espagnole, l'ancien militaire explique que le Maroc ne va pas revendiquer ces deux villes car elles ont été cédées par les sultans précédents à l'Espagne, qui, par ailleurs demeure le premier exploitant des ressources halieutiques du Sahara occidental. Evoquant la situation socioéconomique au Maroc, l'activiste évoque "une misère" dans laquelle sombrent des millions de Marocains, alors que le pays a été mieux loti sur le plan économique avant 1975 que la Corée du Sud, l'Espagne ou le Portugal, et avant même l'invasion du Sahara occidental


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